Poudlard Univers
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 Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé

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Alice Mayer
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Alice Mayer


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MessageSujet: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyMer 8 Juil - 23:01

C’était un bel après-midi d'un mercredi début mars. Le soleil chaud et tapant n’était pas encore au rendez-vous, mais il se faisait déjà bien présent. L’ambiance au château était plutôt joviale et la température ambiante, l’air s’annonçant doux et presque parfait pour le reste de la journée. Il était donc naturel de sortir se promener à l’extérieur du château par un temps pareil, surtout en plein après-midi libre. D’ailleurs, l’endroit le plus idéal pour ça était le parc (voir la cour ou encore le lac) qui, ensoleillé juste comme il se devait et parsemé de sa végétation abondante, avait le pouvoir d’attirer un bon nombre d’élèves, même les plus austères. C’était étonnement le cas d’Alice Mayer, jeune préfète des Serdaigle, toujours seule et cloîtrée dans les remparts du château la majeure partie de son temps.

En effet, la jeune fille avait décidé ce jour là de tenter une expérience jusque là inédite. Elle s’était rendue (seule, bien-entendu) au parc, un unique livre en sa disposition (quoi de plus normal). Non pas qu’elle voulait profiter des doux rayons du soleil et du vent léger (il ne faut pas rêver tout de même), mais l’idée de pouvoir étudier en toute tranquillité, loin des jacassements puérils des filles de son dortoir, des gens de sa salle commune et des bruits des élèves de l’école, l’intéressait vraiment. C’est pour cela qu’une fois arrivée au parc, la Serdaigle se satisfit à voir que le lieu était désert et qu’il était effectivement très calme et silencieux. Et sans plus attendre, Alice marcha jusqu’à un buisson qui mangeait une partie de la voie praticable et s’assit dos aux branchages.

C’est ainsi qu’elle entama la lecture du Vème chapitre de son livre qui s’intitulait « Les formules muettes », écrit par une célèbre sorcière du XIXème siècle, Helena Bunkerk. Alice aimait lire des livre de toutes sortes, mais la majorité des livres qu’elle lisait étaient écrits par des femmes (depuis toute petite, Alice avait un penchant pour le féminisme sans pouvoir se l’expliquer). Mais il arrivait souvent à Alice de lire également des livres moldus, même si sa tante le lui contestait. Sur ces moments là, la bleue et bronze se servait de ses atouts de bonne actrice et faisait toute une mascarade pour réussir à convaincre sa tante. Cette dernière, ne sachant aucunement qu’elle se trouvait être dupée par sa propre nièce, finissait pas lui donner son accord. Pas une seule fois la tante ne se rendit compte de la supercherie. Et Alice ressortait toujours gagnante…

Au bout d’une heure - peut-être même plus, Alice n’aurait su le dire -, la jeune fille avait bien avancée sur son volume. Elle était tellement absorbée par la lecture de son ouvrage que sans même s’en rendre compte, elle s’était pratiquement étalée de tout son long sur le sol, si bien que ses jambes prenaient place sur toute la largeur du chemin. De plus, croyant qu’elle resterait totalement seule jusqu’à encore des heures, la jeune fille ne prit même pas la peine de ramasser ses jambes (pour laisser les gens passer, quand-même). C’est ainsi qu’en plus de ça, une autre jeune fille fit son apparition au loin, juste à l’entrée du parc…


Dernière édition par Alice Mayer le Ven 17 Juil - 17:03, édité 3 fois
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Jenna Kingston
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyJeu 9 Juil - 15:28

C'était une belle journée du mois de mars, pour une fois, le soleil brillait et illuminait de ses rayons les couloirs de Poudlard, amenant dans le château une atmosphère de joie et d'animation. On aurait pu croire qu'en pareille journée, tous les élèves respireraient la joie et la bonne humeur, allant jusqu'à sautiller dans les couloirs et à chanter des airs de comédies musicales moldues. Mais ce n'était pas le cas malheureusement. Jenna Kingston était d'une humeur massacrante. Sa matinée avait probablement été l'une des pires qu'elle ait pu vivre à Poudlard.

D'abord, ce matin, son stupide réveil n'avait pas sonné et ses camarades de dortoir n'avaient pas daigné la réveiller. Résultat, elle s'était réveillée en catastrophe, dix minutes avant le début de son premier cours de la journée. Complètement dans les vapes, elle s'était empêtrée dans ses couvertures avant de tomber dans les rideaux de son lit à baldaquin, totalement sonnée. Cinq minutes plus tard, ayant réussi à échapper à son lit, elle avait du se changer en quatrième vitesse après une douche éclair et traverser la salle commune en courant tellement vite qu'on aurait dit que sa vie en dépendait. Manque de chance, son dortoir était au septième étage et elle avait cours d'histoire de la magie au premier étage. Un rapide coup d'oeil à sa montre lui avait indiqué qu'il ne lui restait plus qu'une minute avant le début du cours. En gros arriver à l'heure relevait de l'impossible. Peu importe, elle ne se découragea pas, manquant de se tuer dans les escaliers, elle arriva enfin au premier étage et tomba nez à nez avec Rusard. Le comble. Il la regardait de ses petits yeux suspicieux, et son regard passa de ses cheveux en bataille à sa robe qu'elle avait vraisemblablement mise à l'envers puisqu'elle venait de s'apercevoir que le blason de Poudlard n'était pas à l'avant comme d'habitude.

- "Alors alors, dit-il d'une grinçante. Où est-ce qu'on va comme ça hein ? Je flaire l'odeur pestilentielle de la culpabilité !" s'exclama-t-il d'une voix teintée de folie.
Non, ça c'est votre propre odeur il me semble.
- "En cours d'histoire de la magie", répondit-elle, essouflée.
A peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle vit la porte de sa salle se fermer brutalement.
Cette fois, c'est clair: je suis en retard.
- "Pourquoi êtes vous si essoufflée dans ce cas ?" interrogea-t-il avec suspicion. Il ne la croyait clairement pas.
- "Eh bien si vous voulez tout savoir, mon réveil n'a pas sonné ce matin. Alors je me suis réveillée à la bourre, j'ai même pas eu le temps de prendre de petit-déjeuner. J'ai du dévaler les escaliers à toute vitesse en manquant de renverser trois premières années de Poufsouffle, ah, et ma robe est à l'envers" raconta-t-elle à toute vitesse.
Et sans laisser le temps au concierge de tout enregistrer, elle se précipita en courant jusqu'à la porte de sa salle.

Heureusement, au final elle n'était trop en retard et le professeur l'accepta en cours. Mais ce n'était que le début de son horrible périple. En sortant du cours d'histoire de la magie, elle tomba sur Peeves dont les yeux brillants et le sourire diabolique ne la rassurèrent pas le moins du monde. Et elle avait raison. Elle s'apprêtait courageusement à passer devant lui en l'ignorant, lorsqu'il brandit soudain une énorme bouteille d'encre pleine qu'il déboucha dans un grand "plop". Ni une, ni deux, Jenna commença à sprinter à travers le couloir pour le distancer, mais c'était peine perdue, il la rattrapa lorsqu'elle arrivait devant les escaliers, qui, bien évidemment n'étaient pas là et lui déversa le pot tout entier sur la tête. Merveilleux. Elle se retint d'insulter l'esprit frappeur, elle ne lui donnerait pas cette satisfaction et regarda sa montre, bien sûr, elle n'avait pas le temps d'aller se changer. Son prochain cours commençait dans dix minutes et sa salle commune se situait à cette saleté de septième étage. Essuyant comme elle le put l'encre qui lui couvrait le visage, elle grimpa les escaliers qui venaient finalement de daigner se placer devant elle avec toute la dignité qui lui restait, sous les éclats de rire de Peeves.

Bref, sa matinée avait été un désastre, pire, un fiasco total. Elle était arrivée en retard en histoire de la magie, et elle avait du se présenter à son cours de sortilèges couverte d'encre de la tête au pied. Et elle qui n'aimait pas attirer l'attention ! Elle maudit son réveil, Rusard et Peeves et le monde entier.
Enfin, au moins, elle avait son après-midi de libre. Elle allait pouvoir en profiter pour se reposer et prendre une bonne douche.

Après s'être douchée, coiffée et changée pour avoir l'air un peu plus présentable et un peu moins ridicule, elle choisit de se rendre au parc. L'endroit était presque désert étant donné que la majorité des élèves avaient encore cours. Tant mieux ! Pas de sales gosses en train de se balancer des bombabouses, donc pas de Jenna victime civile de leurs jeux stupides. Elle traversa paisiblement la voie qui traversait le parc et arriva à hauteur d'un gros buisson.

Malheureusement, elle ne vit pas que ce gros buisson cachait une jeune fille en pleine lecture, ni que cette jeune fille s'était étalée de tout son long sur le chemin.
La Gryffondor continua à avancer tout en jetant un oeil au lac dont la surface scintillait au contact des rayons du soleil, et perdue dans sa contemplation, elle se prit les pieds dans quelque chose qu'elle prit tout d'abord pour une grosse branche d'arbre et s'étala par terre de tout son long. Pas de rires ? Personne ne l'avait vu ? Tant mieux ! Elle se releva l'air de rien en s'époussetant avant de s'apercevoir qu'elle n'avait pas glissé sur une branche d'arbre mais sur les longues jambes d'une jeune fille, de Serdaigle selon le blason attaché à son uniforme, qui la regardait d'un air passablement énervé.
Et zut.

- "Désolée, je ne t'avais pas vue" s'excusa poliment Jenna.

En y regardant plus attentivement, la jeune fille s'aperçut qu'un petit insigne en forme de "P" était épinglé en dessous du blason de la Serdaigle.
Merveilleux, si ça se trouve, je viens de briser les jambes d'une Préfète promise à un grand avenir, manquait vraiment plus que ça. Désormais, je crois que ma journée ne peut définitivement pas être pire que ça.
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Alice Mayer
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptySam 11 Juil - 16:54

En ce moment même, Alice était aux anges ! Il n’y avait pas de livre plus intéressant et enrichissant que celui qu’elle tenait entre ses mains à cet instant. L’auteur de cet ouvrage se trouvait être une sorcière extrêmement douée et assidue. Alice ne pouvait que l’admirer. La spécialité d’Helena Bunkerk était les sortilèges non formulés à voix haute ainsi que la magie sans baguette, ce qui était deux pratiques difficiles et non données à tout le monde. Il fallait être talentueux dès la naissance pour pouvoir arriver à maîtriser ce genre de pratiques, ou alors travailler très dur et avec un acharnement sans limites. La jeune Serdaigle espérait secrètement qu’un beau jour, elle pourrait atteindre ne serait ce qu’une once de cette maîtrise avancée de la magie. L’idée même de devoir être sans arrêt dépendante de sa baguette l’irritait au plus haut point, que ce soit pour se battre ou même se défendre.

Plongée dans ses réflexions, elle ne se rendit pas compte d’une autre présence à ses côtés… jusqu’à ce que quelque chose (ou quelqu’un) heurte ses jambes de plein fouet. Elle s’arracha avec surprise de la contemplation de son bouquin et s’aperçu qu’une jeune fille aux cheveux châtains clairs s’était étalée de tout son long par terre (MDR ! Imaginez la scène ! Euh… désolée Jenna ! ^^’). C’était donc cette fille qui l’avait heurtée… Elle aurait tout de même pu faire attention et surtout bien regarder devant elle, ce qui n’avait pas été le cas apparemment. Quelques secondes plus tard seulement, la jeune fille s’empressa de se relever et épousseta sa robe tout en regardant autour d’elle si quelqu’un l’avait vu. Elle parut tout à coup gênée lorsqu’elle remarqua qu’Alice était là et qu’en plus, c’était elle qu’elle avait heurté. Alice, quant à elle, lui lança un regard noir; elle semblait quelque peu en colère.

- "Désolée, je ne t'avais pas vue." s’empressa de s’excuser avec politesse la jeune fille (alors que c’était à Alice de le faire puisque logiquement, elle empiétait sur le chemin).

Alice ne lui répondit pas, examinant attentivement la tenue de la fille jusque là inconnue. Elle remarqua qu’elle appartenait à la maison des Gryffondor, mais Alice ne l’avait encore jamais vu, ou alors entre-aperçu peut-être. Mais peu importait à quelle maison elle appartenait, elle ne pouvait pas regarder droit devant elle au lieu de bêtement se prendre des croche-pieds et tomber par terre ? C’était en tout cas dans cet état d’esprit que ce trouvait Alice Mayer. Et pour rien au monde, elle ne prit la peine de se remettre en question. L’autre jeune fille observait avec attention l’insigne de préfet que portait Alice sur sa robe et, tout à coup, son regard se fit méfiant et appréhendé. C’est à partir de ce moment là qu’Alice se promit de faire regretter à cette pauvre Gryffondor de l’avoir dérangé à un moment aussi idéal. Elle eut un sourire mauvais et, tout en fixant intensément la jeune Gryffondor, elle lui lança (d’une voix mortellement froide) :

- Je retire 15 points à Gryffondor pour m’avoir heurtée sans raison valable, pour m’avoir dérangée pendant un moment de tranquillité et pour avoir faillit me blesser.

Elle marqua une pause tout en observant la Gryffondor d’un œil mauvais puis reprit :

- Pour pouvoir faire mon rapport, tu vas devoir me donner ton nom et ta classe. Moi je suis Alice Mayer, préfète des Serdaigle. Et toi alors ?
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Jenna Kingston
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptySam 11 Juil - 21:15

[Hj: Haha marre toi Alice mais si t'avais pas laissé traîner tes jambes ... ! 15 points enlevés à Gryffondor ? ça va chauffer ! XD]


La préfète sur laquelle Jenna avait accidentellement trébuché ne réagit pas à ses excuses, son visage était insondable. C'en était presque effrayant. Elle examina la Gryffondor de haut en bas, passant de ses cheveux châtains qu'elle avait soigneusement coiffés à sa robe de sorcière portant le blason de Gryffondor. Heureusement qu'elle ne m'a pas vu ce matin, avec mes cheveux en bataille, ma robe à l'envers et couverte d'encre ... songea Jenna devant l'air glacial de la Serdaigle. Etrangement, elle ressentait le besoin de partir loin, très loin de la jeune fille qui l'observait d'un oeil critique. Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi-tour discrètement et s'en aller, la bouche de la préfète se déforma en un sourire mauvais. Pas bon pour moi ça, pas bon du tout ...

- Je retire 15 points à Gryffondor pour m’avoir heurtée sans raison valable, pour m’avoir dérangée pendant un moment de tranquillité et pour avoir faillit me blesser
, énonça-t-elle d'un ton narquois.

D'accord, ça arrive à tout le monde de se tromper. Maintenant, ma journée ne peut définitivement pas être pire, c'est clair et net.
Elle resta un instant sans voix devant les paroles prononcées par la Serdaigle avec tant de mauvaise foi.

- "Si tu ne t'étais pas allongée de tout ton long sur le chemin praticable
(elle insista sur ce mot) jamais je ne me serais pris les pieds dans tes jambes", fit remarquer Jenna à juste titre. "Je pense plutôt que nous avons toutes les deux notre part de responsabilité dans ce petit accident." ajouta-t-elle sèchement.
Le ton de la Serdaigle ne lui plaisait pas du tout, ni son petit air suffisant.

Mais celle-ci la regarda avec ce même air mauvais et sournois et lui demanda son nom pour écrire un rapport, tout en lui indiquant gracieusement son propre nom: Alice Mayer. Charmante jeune fille. Jenna se surprit à penser qu'au final, le préfet de sa propre maison, Hemmigway, malgré sa vantardise sans limites et son égo démesuré, n'était pas si mal que ça comparé à Miss Reine des Glaces. Elle haussa un sourcil devant la demande, qui ressemblait plutôt à un ordre, de la préfète.

- "C'est étrange, mais je n'ai pas franchement envie de te le donner Mayer" répondit-elle sur un ton dégagé. "Depuis quand les préfets s'amusent-ils à enlever des points aux maisons ?" interrogea-t-elle en la fixant droit dans les yeux.

Tout en continuant à regarder la jeune fille au caractère exécrable qui lui faisait face, elle se souvînt qu'en réalité elle l'avait déjà vue en cours. Elles étaient dans la même année ... Lorsque Jenna l'avait aperçu par le passé, elle lui avait semblé être une personne assez discrète, pas très bavarde, réservée, mais jamais elle n'aurait imaginé qu'elle pouvait se comporter ainsi. Le masque de froideur de la Serdaigle paraissait impénétrable, ça en était presque surréaliste. Pourquoi se comportait-elle ainsi ? Au fond, peu importait, car Jenna n'avait pas l'intention de passer toute son après-midi plantée là derrière ce buisson, surtout en une si charmante compagnie.

- "Bon écoute, c'est une belle journée, pourquoi n'irais-tu pas plutôt profiter du beau temps, prendre l'air, traumatiser quelques premières années qui se promènent innocemment dans les couloirs ?"
dit la Gryffondor avec sarcasme. "Je suis sincèrement désolée de t'avoir interrompue en pleine lecture (Jenna venait en effet de remarquer que la Serdaigle tenait un bouquin entre ses mains) mais c'était un malheureux accident. Pourquoi ne pas tout simplement reprendre le cours de nos vies ? Je ne crois pas t'avoir blessée, tout le monde va bien. Pas de quoi en faire tout une histoire en somme" finit-elle en attendant une quelconque réaction de la préfète.

Pendant ce temps, elle jeta un coup d'oeil au livre que tenait Alice et put lire son titre: "Les formules muettes" écrit en grandes lettres sur la couverture. Ainsi, elle lisait un ouvrage sur les sortilèges informulés ? Jenna espéra sincèrement qu'elle ne les maîtrisait pas encore. De toute façon, elles n'étaient qu'en troisième année, et on n'étudiait ce type de magie qu'en sixième année alors il y avait peu de chance pour que la Serdaigle puisse lui lancer un Stupéfix durant un moment d'inattention. Néanmoins, elle resta sur ses gardes. Cette fille était loin d'être rassurante, et elle avait l'air capable de tout.
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Alice Mayer
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyMar 14 Juil - 1:03

Le ton dur et glacial avec lequel s’était exprimé Alice n’envisageait rien de bon pour la suite des évènements. Son visage s’était figé dans une expression à la fois neutre et menaçante, sa voix, confiante et affirmée, ne laissait filtrer aucun brun d’hésitation et pour finir, même en étant assise sur le sol, elle paraissait imposante et sûr d’elle. Quant à la Gryffondor, elle semblait outrée par les paroles de la Serdaigle, d’autant plus que cette dernière n’avait même pas pris la peine de s’excuser (encore fallait-il qu’elle prenne compte de son erreur). C’est pourquoi, la rouge et or resta pendant un petit moment muette face à son interlocutrice. Cependant, elle rétorqua bien vite face aux paroles démesurées d’Alice en lui disant en gros qu’elles étaient toutes les deux fautives dans ce petit incident. Alice en conclut que cette fille ingrate l’accusait d’être également fautive (surtout lorsqu’elle lui avait dit qu’elle n’aurait pas dû s’allonger sur le chemin praticable).

Alice ne lui répondit pas tout de suite, attendant de savoir ce que la jeune fille avait d’autre à lui dire. La bleue et bronze se contenta de lever un sourcil et de conserver son air inexpressif afin de déstabiliser son interlocutrice. Puis, lorsqu’elle lui demanda son identité pour rédiger son rapport et qu’elle se présenta sous un air fier et hautain, la Gryffondor fronça les sourcils d’un air sceptique et lui lança :

- "C'est étrange, mais je n'ai pas franchement envie de te le donner Mayer. Depuis quand les préfets s'amusent-ils à enlever des points aux maisons ?"

La Gryffondor lui avait posé cette question sur un ton de défi, la regardant droit dans les yeux. Apparemment, elle ne souhaitait aucunement se rabaisser ou paraître impuissante face à la préfète. Toutefois, Alice ne fut en aucun cas impressionnée par son regard. Au contraire, cela ne lui fit ni chaud ni froid. Elle se contenta donc d’arborer un micro sourire amusé face aux pauvres efforts de cette godiche. Si elle pensait pouvoir s’en tirer face à Alice avec un comportement aussi pitoyable, elle se mettait le doigt dans l’œil !

- Contrairement à ce que tu peux penser, je ne m’amuse pas à retirer des points à tout va et vient. Je ne le fais que si cela s’avère être nécessaire. Et dans ton cas, ça l’est. D’ailleurs, je devrais t’en retirer d’avantage vu le ton sur lequel tu t’es adressé à moi. Le mot respect t’évoque-t-il quelque chose ? Et puis, même si tu n’as pas envie de me donner ton nom, ni ton année, tu devras le faire de toute manière puisque c’est un ordre.

Alice la darda de son regard dur et noir puis, laissa échapper de sa gorge un léger rire froid et dénué de toute joie. La jeune Gryffondor sembla s’en offusquer mais, semblant de moins en moins patiente à l’idée de s’entretenir avec la bleue et bronze, changea de lancée. Avec sarcasme, elle proposa à Alice « d’aller profiter du beau temps, prendre l’air et traumatiser au passage des élèves de premières années ». Puis, elle s’excusa d’avoir interrompue sa lecture d’une manière qui paraissait sincère (elle jeta un œil au livre qu’Alice tenait toujours dans ses mains) et pour finir, lui demanda de laisser tomber cette histoire.

La Serdaigle la jaugea d’un point de vue supérieur. Ce qu’elle haïssait par-dessus-tout, c’était que l’on s’adresse à elle sur un ton aussi indifférent et insouciant. De plus, elle ne supportait pas ce genre de filles qui pensaient que la terre ne tournait qu’autour d’elles et qui appréciaient être le centre d’attention. (C’est ce que pense Alice, hein ! C’est pas vrai d’ailleurs, Jenna n’est pas du tout comme ça, au contraire ! ^^) Suite aux paroles de la Gryffondor, Alice la poignarda du regard et, sur un ton méprisant, lui cracha :

- Tu es désolante et… pitoyable. Comment oses-tu t’adresser à moi de la sorte ? Je déteste les personnes comme toi, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Tu n’es pas fichue de te promener dans un parc ou n’importe où ailleurs sans heurter quelqu’un et t’attirer l’attention ? Prends alors un chien d’aveugle, ça pourrait être très utile. Et en plus de ça, tu penses vraiment que retirer des points à des premières années me divertirait ? Han, tu n’es qu’une imbécile si tu crois des choses aussi absurdes ! Et contrairement à toi, j’ai d’autres choses beaucoup plus importantes et intéressantes à faire, tu sais ? Enfin bref, les personnes comme toi ne mérite pas le moindre du monde qu’on s’accapare leur attention, il vaut mieux pour elles se montrer discrètes ou… disparaître !

Elle avait lâché cette dernière phrase sur un ton pas très rassurant et presque menaçant. A présent, elle considérait la jeune fille avec un regard assassin (qui donnait la chair de poule !). Puis, suite à sa longue tirade, elle déplia ses jambes et se leva souplement, ne délaissant pas une fraction de seconde les yeux de sa « victime ». C’était le milieu de l’après-midi et le soleil se faisait plus persistant. Ainsi, la chaleur se faisait ressentir malgré la saison d’hiver. Pourtant, Alice portait son long et large uniforme noir, munie en plus d’une cape tout aussi sombre. Sa tenue lui permit de ranger son ouvrage dans une grande poche intérieur de sa robe. Mais ce qui était le plus alarmant, c’était son regard qui était carrément effrayant. Ainsi, elle semblait avoir une toute nouvelle idée derrière la tête à en juger par son regard meurtrier. L’autre jeune fille, quant à elle, était sur ses gardes, se tenant à l’écart de la jeune Serdaigle qui semblait capable du pire.

- Tu sais, je ne vais pas reprendre le cours de ma vie comme tu me l’as si bien proposée. Du moins, pas avant de t’avoir fait regretter… Que dirais-tu d’un… duel par exemple ? Ca pourrait être une expérience enrichissante, surtout pour toi, non ? Moi je m’en sors déjà bien dans les combats, mais qu’en est-il de toi ?

Et sur un ton à la fois moqueur et menaçant, elle sortie d’une de ses poches intérieur sa baguette en bois de noyer. Puis, avisant la Gryffondor en face d’elle et en brandissant sa baguette, elle lui dit d’un ton doucereux (mais qui se voulait plein de mauvaises intentions) :

- Prête ? En garde…

Soudainement et d’un geste incroyablement rapide, elle effectua un mouvement très gracieux de sa baguette en s’écriant :

- STUPEFIX !

Le sortilège rouge fusa de la baguette d’Alice à une vitesse démentielle, se dirigeant inévitablement vers la rouge et or…

[1079 mots]
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Jenna Kingston
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyMar 14 Juil - 13:48

Durant tout le temps où Jenna avait parlé, le visage de son interlocutrice avait conservé son masque de froideur et d'indifférence. Pire, son expression était à présent totalement menaçante, et la Gryffondor sentit son courage flancher pendant un instant.
Enfin, seul signe indiquant qu'Alice l'écoutait toujours, la Serdaigle haussa un sourcil lorsque Jenna lui dit qu'elles étaient toutes les deux responsables de sa chute. Elle cherchait à la déstabiliser, c'était clair, mais la Gryffondor fit en sorte de conserver une voix ferme et décidée.

Mais plus la conversation avançait, et plus la situation empirait. Alice lui jeta un léger sourire amusé, dédaigneux lorsque Jenna refusa de lui donner son nom. Cette fille me fout la chair de poule, songea la Gryffondor face au regard glacial et calculateur d'Alice, qui était toujours assise sur le sol, face à elle, ce qui ne l'empêchait pas de paraître extrêmement dangereuse.

C'est sur un ton presque empreint de pitié que la Serdaigle lui répondit en lui disant qu'elle ne retirait pas de points à tout va et qu'elle n'en retirait que lorsque c'était nécessaire. Aberrant, juste aberrant, Jenna ne trouvait pas d'autre mot. A nouveau, elle la regarda d'un air sceptique, sans pour autant l'interrompre dans sa grande tirade. Elle voulait lui retirer davantage de points à présent ! La Gryffondor en aurait ri si la situation n'avait pas eu un caractère aussi critique. Et elle lui ordonnait de lui donner son nom, rien que ça, en lui jetant un regard noir. Jolie mise en scène, cette fille est encore plus douée que le professeur Trelawnay. Mais Alice n'avait visiblement pas terminé car elle éclata d'un rire glacial à faire froid dans le dos. Un petit coup de tonnerre et le drame aurait été complet: bienvenue dans la maison de l'horreur ! Mais Jenna n'était pas décidée à donner son nom à une fille qui ressemblait de plus en plus à une psychopathe.
Pour ajouter au drame, le parc était désert, ainsi si elle décidait de tuer la Gryffondor et de la balancer dans le lac, personne ne le saurait ! Jenna réprima un frisson et décida de se tenir sur ses gardes, juste au cas où.

- "Je ne reçois pas d'ordre de la part de préfètes tyranniques et complètement dérangées, c'est une règle chez moi, navrée" répondit finalement la Gryffondor d'un ton qu'elle voulait sarcastique, bien que craignant la réaction de la Serdaigle.
La provoquer n'était clairement pas la meilleure solution, mais elle refusait de se ratatiner à ses pieds. Cette fille se croyait au dessus de tout !

- "D'ailleurs tu parles de respect, mais n'est-ce pas censé être réciproque ? Je crois que ta fonction de préfète te monte à la tête, sauf si tu as toujours été comme ça. On manifeste du respect pour quelqu'un pour qui on a de la considération, pourquoi devrais-je en avoir pour toi ? Sûrement pas pour la façon dont tu t'adresses à moi. D'ailleurs toi, manifestes-tu du respect pour qui que ce soit ?" ajouta froidement Jenna.

Alice l'observait toujours de cet air supérieur, comme si elle avait à faire à un enfant particulièrement stupide. Son regard était teinté d'une haine telle que Jenna commença à se sentir singulièrement mal à l'aise. Cette fille était capable de tout.

- Tu es désolante et… pitoyable, cracha la Serdaigle avec mépris.

Merci ! Il ne fallait pas que la Gryffondor se laisse atteindre par les paroles détestables de la préfète, ce serait entrer dans son jeu et elle le refusait catégoriquement. On reste forte. Jenna renifla dédaigneusement sans pour autant daigner répondre.

- Tu n’es pas fichue de te promener dans un parc ou n’importe où ailleurs sans heurter quelqu’un et t’attirer l’attention ? Prends alors un chien d’aveugle, ça pourrait être très utile, continuait la Serdaigle.

Effectivement, Jenna était particulièrement maladroite, mais pour une fois, elle n'était pas entièrement responsable de cette énième chute. Elle se contenta de hausser les épaules en adressant à la Serdaigle un sourire narquois, signifiant clairement "Et alors ?". Elle au moins n'était pas complètement cinglée.

La Serdaigle termina enfin son discours haineux sur le mot disparaître sur lequel elle insista fortement. Jenna dut réprimer un frisson. A nouveau ses yeux brillaient d'une lueur particulièrement menaçante, comme si elle s'apprêtait à appliquer ses propres paroles et à faire disparaître la Gryffondor sur le champs. La jeune fille s'efforça de continuer à la regarder dans les yeux, même si elle craignait que son regard ne la foudroie sur place. Un silence lourd de menace s'était installée entre les deux jeunes filles, Jenna n'ayant absolument rien à répondre à la Serdaigle, et préférant rester concentrer sur ses mouvements, car celle-ci venait en effet de se lever avec agilité, tout en gardant les yeux fixés sur ceux de Jenna. Elle rangea ensuite son livre dans la poche de sa robe, ce qui ne présageait absolument rien de bon. La Gryffondor déglutit, s'apprêtait-elle à l'attaquer ou bien à s'en aller sans plus de cérémonie ? Elle aurait largement préféré la deuxième option, mais elle craignait malheureusement que ce soit impossible.
Par ailleurs, Alice la fixait toujours, mais son regard était à présent brûlant de haine, pire que tout ce que ses yeux avaient pu exprimer durant l'ensemble de leurs échanges. Elle était tout bonnement effrayante et Jenna dut faire appel à tout son courage de Gryffondor pour ne pas fuir à toutes jambes.

- Tu sais, je ne vais pas reprendre le cours de ma vie comme tu me l’as si bien proposée. Du moins, pas avant de t’avoir fait regretter… Que dirais-tu d’un… duel par exemple ? Ca pourrait être une expérience enrichissante, surtout pour toi, non ? Moi je m’en sors déjà bien dans les combats, mais qu’en est-il de toi ? interrogea la Serdaigle d'un ton moqueur.

Un duel. Avec une fille folle à lier. Et elle ne bluffait pas, Jenna le savait. Pour toute réponse, elle sortit à son tour sa baguette de sa poche et se tînt prête. Ce n'était pas comme si Alice attendait une quelconque réponse d'ailleurs, elle avait déjà sorti sa baguette avant même que la Gryffondor ne sorte la sienne.
D'un ton chargé de menace, la préfète lui demanda si elle était prête.
La Rouge et Or hocha la tête, il n'était plus temps de faire demi-tour. Elle allait faire redescendre cette Serdaigle sur terre, quoi qu'il en coûte. Avant qu'elle n'ait pu esquisser un geste, son adversaire effectua un mouvement du poignet d'une rapidité déconcertante avant de s'écrier d'une voix claire "Stupéfix".

Jenna réagit au quart de tour, un éclair de lumière rouge arrivait droit sur elle. Elle plongea sur le côté pour éviter le sort et se releva aussitôt en visant la Serdaigle.

- "Expelliarmus !" lança-t-elle avec force.

Un éclair rouge surgit de sa baguette se dirigeant droit vers la Serdaigle.


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Carter Lane
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyJeu 16 Juil - 14:24

Il était effarant de voir comment certains élèves de 2ème année se croyaient littéralement tout permis. Il ne répondait pas à un préfet (il ne manquerait plus que ça d'ailleurs !) mais son arrogance était telle que Carter avait envie de lui retirer 20 points juste pour le principe. Inutile de dire que cet énergumène était à Serpentard...

Carter n'était pas en ronde, mais comme à son habitude, il veillait au grain. Chaque élève susceptible de quitter le château était en danger et en ça, il était bien évidemment clair que chacun s'exposait à un retrait de points exemplaire. Bon certes, la quasi-totalité des élèves de Poudlard étaient tellement pétrifiée par les disparitions qu'ils ne sortaient jamais – surtout depuis que le décret était tombé – mais on ne pouvait jamais totalement négliger la stupidité bravoure de certains Gryffondor.

Ce Serpentard par exemple, avait pour projet de se rendre dans les serres de Botanique. D'un ce n'était absolument pas crédible, la possibilité de s'occuper d'une plante en dehors des cours avait été supprimé par le professeur Chourave (qui avait bien trop peur pour ses élèves) et de deux, il était impossible de s'occuper d'une plante tant que la moyenne de l'élève ne dépassait pas le 8. Et vu le dernier rassemblement des professeurs pour le conseil des 2èmes années, ce vert et argent là avait de la marge avant de pouvoir toucher une seule orchidée.

Carter l'envoya donc voir ailleurs s'il y était avec une menace des plus intimidantes s'il pointait un orteil en dehors du chateau menace que nous passerons sous silence pour protéger l'innocence de nos lecteurs, c'était ça l'avantage d'être préfêt intimider en toute légalité...

Le préfet-en-chef, son insigne argenté luisant sur sa poitrine il l'a astiqué la veille, sortit du château pour justement voir si personne n'y était. Il était assez grand pour se défendre – lui – et puis de toute manière, il était un des rares à avoir résisté à la bataille de Poudlard, ça forgeait le caractère. Marchant dans le parc de manière plutôt décontractée, Carter se raidit en appercevant au loin quelque chose qu'il n'aurait jamais du voir. Deux filles, deboût, dans le parc. En plus de ça, elle étaient en train de se battre, si on en jugeait par les éclats lumineux qui provenaient d'elle. Carter acourut en leur direction et quand il fut à proximité, attrapa la baguette volant dans sa direction, d'un geste sûr de lui. C'était la baguette de Mayer, Mayer, la préfète des Serdaigle. On croyait rêver.

Sans attendre, Carter brandit la baguette de la Serdaigle vers la Gryffondor pour lui lancer un Expelliarmus informulé qui allait la calmer quelques instants. La baguette de la Gryffondor vola à nouveau vers Carter et le préfet-en-chef s'en saisit, les yeux lançant des éclairs. Il était prêt à exploser, laissant s'évacuer les émotions néfastes qui le hantaient depuis plusieurs mois. Néanmoins, il réussit à se contenir pour la santé physique des deux jeunes filles.

« Je vois, deux filles, de troisième année, dans le parc alors qu'il est scrupuleusement interdit de sortir du château en dehors des cours. En plus de ça - en plus d'enfreindre un décret rédigé lui-même par la Directrice de Poudlard - les deux filles en question se battent en duel, sans aucun scrupule ! Je retire 20 points à Gryffondor pour votre comportement intolérable en pareilles conditions Miss Kingston, et vous irez récupérer votre baguette dans le bureau de notre chère directrice. Vous pouvez partir. »

Le ton de Carter signifiait clairement que si la jeune fille restait une seconde de plus en sa compagnie, le sablier de Gryffondor, déjà pas bien haut, allait se vider dangereusement. Le Serdaigle frisait l'hystérie, pourtant, il se contrôlait. Assister à pareil spectacle en temps normal était déjà suffisament énervant, par les temps qui couraient, et face à une PREFETE, ça avait le pouvoir de vous faire sortir de vos gongs. D'ailleurs la lionne pouvait s'estimer heureuse que Carter ne lui ait retiré que 20 points d'ailleurs, à ce propos, revient toi!, c'était purement non-justifié de retirer aussi peu. Une fois que la rouge et or fut partie, Carter se rapprocha de la Serdaigle qui lui faisait face, et bien qu'il voulait la vouvoyer, sa proximité avec elle en temps que préfète le lui empêcha.

« Quand à toi, Mayer, saches que ce comportement là est tout bonement intolérable ! Une préfète, hors du château par les temps qui courent, et qui de surcroit, se bat en duel ! Je n'ai jamais, jamais vu ça ! Je retire 50 points à Serdaigle pour comportement irresponsable, dangereux, et manquement à des fonctions préfectorales ! Je ne te retire pas ton insigne de préfète mais je ne sais pas ce que nos directeurs décideront. Tu iras récupérer ta baguette dans le bureau du professeur Flitwick et si tu n'es pas renvoyée ou destituée de tes fonctions, tu iras parler à notre directrice, que je ne manquerai pas d'aller voir ! Maintenant tu rentres immédiatement, tu as assez fait d'imprudences comme ça. »

Carter lui emboita le pas mais il était bien plus rapide qu'elle. Il était tellement furibond qu'il ne put attendre plus pour aller voir son directeur, puis McGonagall. On aura dit un grand frère qui gronde sa petite soeur, c'était à peu près ça. Carter faisait une confiance quasi-aveugle à ses préfets et ce comportement là l'avait fait tomber de haut. Il ne ferait pas une seconde fois l'erreur de croire que ses préfets n'étaient pas des élèves comme les autres. Si en cet instant là Mayer ou même la Gryffondor lui avait manqué de respect, il aurait été capable de sortir sa baguette. Là, oui. Il se faisait chaque jour un sang d'encre à ce qu'une nouvelle disparition ait lieu, et là, il venait d'assister à ça. Non là, c'était trop, les hautes instances de l'école devait en être informées, il n'y avait juste pas d'autres solutions.


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Alice Mayer
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyJeu 16 Juil - 21:09

En ce jour-ci, il était étrange de voir à quel point Alice Mayer, habituellement de tempérament calme et froid, pouvait s’emporter pour si peu. En effet, la préfète des Serdaigle était très en colère, arborant un regard terrassant et une expression démoniaque meurtrière à l’égard de la Gryffondor. D’ailleurs, elle avait délaissé ses priorités pour un moment – à savoir, respecter le règlement – et avait lancé un sort de stupéfixion sur l’autre jeune fille (après l’avoir provoqué en duel). Ainsi donc, le sortilège se dirigea droit sur la rouge et or, mais cette dernière l’esquiva de justesse – heureusement pour elle. Elle plongea sur le sol pour dévier le sort, puis, réagissant très vite, elle se releva et pointa sa baguette sur la bleu et bronze tout en s’écriant :

- Expelliarmus !

Manque de chance, Alice ne vit pas ce sortilège venir et se retrouva désarmée en un rien de temps, sa baguette s’étant envolée quelque part loin derrière elle. Elle ne prit pas la peine de se retourner pour voir où sa baguette avait échoué et préféra rester devant son ennemie, ne voulant pas lui tourner le dos sous peine de se prendre un autre sortilège. Quant à la Gryffondor – dont elle ignorait toujours le nom -, elle resta sur ses positions en brandissant toujours son arme sur la Serdaigle, lui lançant un regard dur et plein de défi. Alice soupira intérieurement : elle se trouvait en d’assez mauvaises postures. Pourquoi n’avait-elle pas fait plus attention ? Elle s’était faite désarmée comme une débutante, qui plus est, par une simple Gryffondor – et qui de plus semblait être de sa même tranche d’âge, donc même pas plus âgée qu’elle !

Soudain, une nouvelle idée traversa son esprit. Elle se souvint que quelques instants plutôt, elle s’était plongée dans la lecture des Formules muettes, un ouvrage traitant des sorts informulés que l’on pouvait ne pas prononcer à voix haute et surtout, utiliser sans baguette. Alice trouvait l’idée très tentante, peut-être même un peu amusante (elle était vraiment dérangée). Et elle avait envie de l’essayer sur cette stupide Gryffondor qui se croyait maintenant tout permis juste parce qu’elle avait réussi par hasard à la désarmer. La Serdaigle arbora un rictus mauvais et pensa très fort à un sortilège qui pourrait lui assurer une belle vengeance. Mais elle n’eut cependant pas le temps de s’exécuter car, dans son élan de réflexion intense, elle entendit des pas derrière elle et vit que Jenna ne la regardait plus, mais qu’elle observait quelqu’un d’autre.

Alice se retourna et aperçut à seulement quelques mètres d’elle le préfet- en-chef, Carter Lane. Elle le regarda s’un œil morne (elle n’avait pas peur de lui) mais sembla se calmer quelque peu. C’était trop bête :maintenant qu’elle y pensait, elle s’était énervée et excitée pour rien. Ca ne lui ressemblait pas de se mettre autant en colère seulement pour une broutille et, qui plus est, en venir à perdre son sang-froid habituel. Donc, elle se détendit quelque peu et ignora l’expression contrariée et dangereuse qui figurait sur le visage de son collègue (qui la regardait à la fois elle et l’autre imbécile de Gryffondor). Elle remarqua aussi que sa baguette se trouvait dans les mains de Carter. Et celui-ci, plus mécontent que jamais, brandit la baguette d’Alice vers la rouge et or et lui jeta un Expelliarmus informulé (sous les yeux ébahis de la Serdaigle, impressionnée malgré elle). Après avoir récupéré la baguette de la jeune Gryffondor, Alice observa avec attention que Lane était sur le point d’exploser de rage (il avait l’air d’être à bout et on ne savait pour quelle raison, probablement une mauvaise journée).

Puis, d’une voix qu’il essaya de contrôler, il s’exprima de manière indignée face au comportement des deux jeunes filles jugé irresponsable et aberrant. Il retira - au plus grand bonheur d’Alice – vingt points à Gryffondor. Alice su ensuite que la jeune fille se nommait Kingston, mais elle ne connut pas son prénom pour autant. Celle-ci tiqua lorsque Lane lui dit qu’elle allait devoir récupérer sa baguette chez le professeur Mcgonagall et qu’il lui ordonna de s’en aller par la suite. Celle-ci s’exécuta et disparu peu à peu de la vue des deux préfets. Alice s’en réjouit, mais pas trop vite cependant car elle savait que maintenant, c’était à son tour d’avoir des ennuis. Lorsque ce fut pour s’adresser à elle, Lane parut encore plus en colère (dans la mesure du possible) :

« Quand à toi, Mayer, saches que ce comportement là est tout bonnement intolérable ! Une préfète, hors du château par les temps qui courent, et qui de surcroit, se bat en duel ! Je n'ai jamais, jamais vu ça ! Je retire 50 points à Serdaigle pour comportement irresponsable, dangereux, et manquement à des fonctions préfectorales ! Je ne te retire pas ton insigne de préfète mais je ne sais pas ce que nos directeurs décideront. Tu iras récupérer ta baguette dans le bureau du professeur Flitwick et si tu n'es pas renvoyée ou destituée de tes fonctions, tu iras parler à notre directrice, que je ne manquerai pas d'aller voir ! Maintenant tu rentres immédiatement, tu as assez fait d'imprudences comme ça. »

Alice n’en cru pas ses oreilles. Cinquante points retirés à Serdaigle ?! Une chose était sûr, Lane ne lésinait pas sur les moyens et combien même il pénalisait sa propre maison d’autant de points en moins, ça ne semblait pas vraiment le déranger. Bien-évidemment, Alice n’en avait que faire des points retirés à sa maison (même s’il lui en retirerai cent, ce n’était pas le problème), mais elle voulait embêter Lane et ce, uniquement à cause du ton qu’il avait employé envers elle. Personne ne manquait de respect à Alice, personne ! Cette dernière se rapprocha de son camarade et se tint à seulement un mètre de lui, plantant son regard glacial dans ses yeux bleus. Elle ne put s’empêcher de lâcher :

- Lane, je ne voudrais pas t’offenser mais, te rends-tu compte que tu pénalises ta propre maison en agissant de la sorte ? Je reconnais que mon comportement est loin d’être remarquable, mais tout de même, cinquante points…

Puis, elle fit mine de réfléchir, marquant sur son visage une expression perplexe. Ensuite, elle sourit légèrement à Lane et se retourna en direction du château. Celui-ci passa devant elle d’une démarche rapide, traduisant sa colère toujours présente ainsi que son angoisse. Il était évident que Lane se faisait du mourant pour les élèves de l’école, surtout face aux circonstances actuelles. Alice, elle, s’en fichait éperdument de ces disparitions d’élèves, ce n’était tout simplement pas son problème (alors qu’elle aussi était exposée au danger). De plus, elle n’avait pas besoin d’un chaperon tel que Lane. C’est pourquoi, elle s’était adressée à lui de façon hypocrite (surtout en lui souriant) sans que celui ne s’en rende compte. L’avantage avec la Serdaigle, c’était qu’elle se savait être une bonne actrice.

[1026 mots]

[Terminé pour Alice]


Dernière édition par Alice Mayer le Ven 17 Juil - 17:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé   Au beau milieu du calme, la confrontation / Terminé EmptyJeu 16 Juil - 21:49

Le sortilège de désarmement toucha la Serdaigle de plein fouet, lui faisant lâcher sa baguette qui s'envola un peu plus loin. Jenna la chercha des yeux pendant un bref instant mais elle ne semblait pas avoir atterri par terre et elle ne chercha donc pas davantage, à quoi bon ? Elle était à présent en position de force. La préfète était désarmée, et donc inoffensive (s'il est bien sûr possible d'employer ce mot pour la définir). Sans qu'elle s'en rende compte, les lèvres de la Gryffondor s'étirèrent en un sourire victorieux. Qui c'est qui gagne maintenant ?

Mais soudain, une pensée traversa la Rouge et Or. Alice savait-elle utiliser les sortilèges informulés ? Apparemment, son adversaire venait d'avoir la même idée car elle affichait à présent un sourire mauvais. Cette succession de malheurs ne va donc jamais s'arrêter ? songea désespérément la Gryffondor tandis que la préfète semblait se concentrer. Et en plus de ça, elle avait utilisé un sort qu'elle n'était pas autorisée à employer en dehors des cours ... Un désastre sur toute la ligne. Elle avait tant le sentiment d'être maudite qu'elle fut à peine surprise lorsqu'elle vit soudain surgir le préfet-en-chef Carter Lane. Eh bah voilà, ma journée peut-elle être encore pire que ça ? Hein ?

L'expression rageuse d'Alice se détendit légèrement à la vue de Lane. Elle avait moins l'air de quelqu'un sur le point de commettre un meurtre. Le préfet-en-chef lui par contre ... Arrivé à leur hauteur, il leva sa baguette sans prononcer un mot, et Jenna sentit sa propre baguette lui échapper des mains pour aller tomber entre dans les mains du nouveau venu. La préfète sembla s'en réjouir. En cet instant, on pouvait aisément dire que Carter Lane ressemblait à une bombe à retardement. Ses yeux lançaient des éclairs, et son teint légèrement violacé indiquait qu'il était très en colère.
Apparemment oui.

Il sembla prendre sur lui-même pour ne pas leur hurler dessus, puis ses yeux se posèrent sur Jenna.
Au secours ! La Gryffondor ne savait pas qui était le plus effrayant, Lane ou Mayer. Probablement la deuxième, car même s'il paraissait furieux, les yeux de Carter ne brillaient pas d'une lueur démoniaque, eux.
D'une voix où la colère palpitait à tout instant, il leur annonça tous les crimes qu'elles avaient commis, c'est-à-dire, leur présence dans le parc et leur duel (qui avait été très court pourtant parce que Jenna avait très rapidement pris le dessus !)

- Je retire 20 points à Gryffondor pour votre comportement intolérable en pareilles conditions Miss Kingston, et vous irez récupérer votre baguette dans le bureau de notre chère directrice. Vous pouvez partir, continua-t-il d'un ton qui n'admettait aucune réplique.

20 points ? Alors qu'elle avait du lutter pour sauver sa vie face à une préfète-psychopathe-complètement allumée ?! Elle voulut s'indigner mais se retint, Carter semblait sur le point de les foudroyer sur place, toutes les deux.
Sans jeter un seul regard en arrière, Jenna fit demi-tour et se dirigea à grands pas vers l'entrée du château. Dés qu'elle se fut un peu éloignée, elle crut entendre le préfet-en-chef reprendre son ton indigné, et elle eut même l'impression qu'il était encore plus en colère (si c'était possible) que lorsqu'il lui avait enlevé des points à elle. ça lui apprendra à cette cinglée.
Arrivée près des marches, elle manqua de glisser par terre et elle eut pendant un bref instant la vision d'une Alice Mayer ricanant dédaigneusement. Elle secoua la tête et entra dans le château, emportant toute la dignité qui lui restait.

Maintenant, il allait lui falloir affronter sa directrice de maison si elle voulait récupérer sa baguette (et ce n'était pas une option, elle devait récupérer sa baguette) ... Elle allait se faire tuer, c'était clair et net. Et dire qu'elle avait réussi à échapper à Rusard, Peeves, Mayer et Lane, et qu'elle allait finir assassinée par sa propre directrice de maison. Elle aussi elle était en quelque sorte une Survivante au final, sauf que personne ne le saurait jamais, et qu'elle mourrait dans un petit bureau triste et froid dans une école au fin fond de l'Angleterre ... Elle soupira. Au moins, le lendemain ne pourrait sûrement pas être pire que cette journée-là.


[670 mots]

[Terminé pour Jenna ^.^]
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