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 Tout est perdu, fors l'honneur !

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Eugénie de Montvermeil
Malin et Roublard
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Eugénie de Montvermeil


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MessageSujet: Tout est perdu, fors l'honneur !   Tout est perdu, fors l'honneur ! EmptyDim 18 Jan - 12:03

Aurait dit, en d'autres temps et sous d'autres cieux, François Ier himself ! Eugénie n'était peut-être pas très attentive durant les cours de Binns, elle avait au moins le mérite de posséder de solides connaissances en matière d'histoire moldue. Certes, l'objectivité de son savoir n'était qu'un lointain concept, mais il n'en restait pas moins qu'elle maîtrisait à la perfection gloires et déboires des monarchies européennes. Et ça, sur un CV, c'est très, très classe. Mais passons.
A l'instar de tous les De Montvermeil (et branches bâtardes apparentées), Eugénie allait se faire soigner, en cas d'indisposition, chez le très éminent professeur Augustus Blanloeuil (Sir Augustus Blanloeuil, s'il vous plaît !) qui exerçait au Saint Martin in the fields Hospital, à Londres. La fillette avait été scandalisée, en apprenant qu'à Poudlard tous les élèves sans exception devaient se faire soigner par une bête infirmière tirant ses diplômes d'on ne savait trop où et probablement plus habilitée à s'occuper des poulets que des élèves ! Pour la majorité plébéienne du château, ces soins au rabais étaient probablement suffisants, mais pour une petite aussi délicate (tu parles !) qu'Eugénie, c'était tout bonnement i-nad-mi-ssi-ble ! Sans compter que les remèdes utilisés par l'infirmière étaient pour le moins suspects. De la peau de serpent dans un sirop contre la toux ? Allons donc ! Tout le monde savait que le remède le plus efficace contre la toux était une bonne petite saignée le toplexil, approuvé par toute la communauté pharmaceutique.
Probablement conscients du danger que représentait l'infirmerie, les anticorps d'Eugénie l'avaient parfaitement bien protégée au cours des deux années précédentes, bravant courageusement rhumes et autres grippes qui avaient pu s'immiscer dans le château, disséminant les professeurs et clairsemant les rangs des élèves.
Mais tout change. Et cette année là, une épidémie de bronchite particulièrement virulente eut raison des défenses immunitaires de la jeune De Montvermeil. Oh ! Elle avait bien tenté de résister à l'envahisseur à grand renfort de doliprane (homologué, lui aussi, par les pharmacies du monde entier ! Pas comme le machin anti fièvre que cette greluche d'infirmière refilait à ses malades !) et de reniflements fort peu aristocratiques (mais face au rhume, nous sommes tous démunis !) mais quand, le matin même, elle avait senti son âme s'exhaler (au moins tout ça) dans une quinte de toux si virulente qu'elle avait été obligée de quitter un instant le cours de métamorphose, elle s'était résignée à franchir le pas.

Et voilà comment, en cet instant précis, une petite Eugénie, le nez rouge d'avoir été trop tiraillé par les mouchoirs à l'eucalyptus et le regard plutôt vitreux, se tenait sur le pas de la porte de l'infirmerie, rassemblant visiblement tout son courage avant de frapper. La partie encore bien portante de son cerveau lui commandait de faire demi-tour. Elle n'allait pas se laisser abattre et rendre les armes à cause d'un vulgaire rhume, tout de même ? D'ailleurs, bon nombre de ses (illustres) ancêtres avaient refusé de voir un médecin alors même qu'ils étaient gravement blessés, afin de pouvoir continuer à combattre au côté de leur monarque (*jet de cheveux de la supériorité généalogique*). Que diraient-ils, en voyant la descendance déclarer forfait face à une vulgaire bronchite ? Ils devaient se retourner dans leur tombe, tiens !
Cependant, l'autre partie de son cerveau, celle qui se sentait chanceler sous la fièvre, soulignait très justement que bon nombre des ancêtres en question avaient succombé de ne s'être pas faits soigner et que la pneumonie en avait arraché plus d'un à cette vallée de larmes. Or, Eugénie, toute catholique fusse-t-elle, s'estimait encore trop jeune pour mourir.
Elle lança un coup d'oeil mauvais à la porte et poussa un profond soupir dépité. L'idée de remettre sa vie entre les mains d'une incompétente ne lui plaisait guère (elle n'avait même pas fait son testament ! Qui allait hériter de sa collection de Bisounours, hein ?!) mais elle avait suffisamment de jugeote pour s'apercevoir que cette fois-ci, son précieux doliprane ne suffirait pas à lui sauver la mise. D'ailleurs, un de ses préfets avait menacé de la traîner de force jusqu'à l'infirmerie si jamais elle continuait à cracher ses glaires dans la salle commune. Autrement dit, elle agissait (presque) sous la pression de ses pairs.
D'un air profondément résigné qui n'aurait rien eu à envier aux martyrs chrétiens du Ier siècle, la brunette toqua trois petits coups fermes à la porte et attendit, raide comme la justice, qu'on daigne venir lui ouvrir. Quel honte, tout de même ! Elle, une De Montvermeil, attendre dans un couloir glacé !

(758 mots, à deux ou trois quintes de toux près)
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Vinnie Lafayette
Courageux et hardi
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Vinnie Lafayette


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MessageSujet: Re: Tout est perdu, fors l'honneur !   Tout est perdu, fors l'honneur ! EmptyVen 6 Fév - 13:35

Aïe. Non mais vraiment aïe quoi. Pas le aïe, je me suis piqué avec la pointe de ma plume alors que je dessinais à moitié affalé sur un canapé. Non, le aïe qui fait mal, le aïe qui vous lance une douleur à répétition, comme un chargeur de glock automatique hollywoodien, jamais à court de munitions. Saleté d'hollywood. Oh, d'habitude il aime bien les films, même les plus grosses bouses de dragon cinématographique, ça se regarde comme qui dirait. L'été dernier d'ailleurs, il en avait mangé des films à la noix, de pécan, pour rattraper son retard de gavages de sitcoms moldus inintéressants, comme du temps où il passait des weekends entiers à se disputer la télécommande dans le sofa du salon avec son grand frère. Pauvre moldu, heureux les imbéciles ajouta Vinnie dans sa tête. Oui, il était remonté, de mauvaise humeur, il aurait bien profané une tombe tiens tellement sa colère était grande quoique la douleur aussi. Mais pas en l'ouvrant, bah non il veut pas déterrer un cadavre, c'est dégueu. Pouah. Quelle idée ! Non, juste cracher son mépris aurait suffi. La tombe de n'importe qui d'ailleurs, sauf peut-être Dumbledore, la tombe blanche dans le parc, s'il faisait ça il pouvait être sûr de voir les châtiments corporels remis en place rien que pour sa gueule. Et il y tient à sa caboche cabossée. Bref, là il pestait envers tout et rien, quoique plutôt contre rien finalement. Mais envers quelques petits riens qui prenaient dans son esprit la place du Tout. Et c'était déjà assez encombrant comme ça.

Il claudiquait. Chaque pas était un supplice, il ne comptait pas le nombre de bleu qu'il avait sur les fesses mais cette chute lui avait fait bigrement mal et depuis, il boitait. Dans un castel comme celui-ci... il n'était pas rare de tomber, à cause d'une marche ou autre anfractuosité dans le sol mais non, lui, il était tombé pour autre chose, ou plutôt à cause d'autre chose. Et ça l'énervait. Mais plus il s'énervait et plus il avait mal, c'était sans queue ni coton quoi. Eussé-je été trop étourdi pour dire qu'il en oubliait jusqu'à tout ce qu'il avait pu faire d'autre dans la journée ? Ah, ça oui, il était capable de l'oublier. On était le midi ? Le soir ? Il faisait jour, ça oui, c'était visible. Puisqu'il avait dû traverser la moitié du château en marchant comme un troll aux jambes arquées, ça il avait pu le constater assez bien même par les innombrables fenêtres des couloirs empruntés. Certes, son petit-déjeuner matinal avait été costaud, c'est son repas fétiche de toute façon il ne se privait pas pour barouder tous les aliments à sa portée de langue, et de fourchette occasionnellement. Bref, après avoir erré sans but, une occupation très fatigante et qui fait perdre un temps fou quand on y est habitué, il s'était fait mal. Mais lui, il était persuadé, dur comme le sol sur lequel il s'était rétamé, qu'on lui avait fait une farce, et non qu'il se l'était faite lui-même. Il était peut-être un idiot, mais il n'était pas masochiste, loin de là.

Par chance, il savait où se trouvait l'infirmerie. Ou plutôt l'aile hospitalière (faut pas se fier à la traduc' de Ménard say un mytho ! xD). L'an passé, et l'année encore d'avant aussi, il avait été sujet aux rhumes, et tout ce qui va avec en période hivernale, quoiqu'il fut aussi hors saison. Ladite infirmière faisait tourner de la Pimentine à tous les élèves au nez rougeoyants. Et y'en avait telle quantité que les hypocondriaques ou drugs-addict y trouvaient eux-aussi leur bonheur. Après avoir failli croiser l'esprit frappeur, j'ai bien dis failli car Vinnie n'aurait guère été disposé à faire un dtéour encore plus large pour arriver à destination... Il pointa le bout de son museau dans le couloir situé devant la grande porte d'entrée de l'aile hospitalière. Il espérait bien pouvoir être soigné rapidement et si possible ne pas avoir à enlever son pantalon ou baisser sa culotte pour recevoir un onguent sur son postérieur. La chute avait été assez humiliante comme ça. De loin, il vit une élève devant la porte. Une silhouette plutôt commune, certainement un visage familier qu'il avait dû croiser en cours sans y porter plus d'attention, de toute façon il ne connaissait pas tout le monde et retenait mal les visages, et encore moins les prénoms ou noms de famille. Déjà que les listes de sortilèges et de dates historiques sont assez difficiles à retenir car très nombreuses, si en plus il devait s'investir socialement pour jouer les boys band, ou boy scout, il était mal barré. Non, ce qui lui venait à l'esprit quand il vit la jeune fille devant la porte, c'était qu'elle était fermée. Et ça, c'était pas possible. Mais alors pas du tout. Il aurait vendu la jeune fille aux enchères à un groupe de sodomites pédophiles pour qu'on lui débarrasse de ses douleurs dans la fesse droite et la cuisse qui s'y joint. S'approchant à grandes enjambées, il laissa échapper une exclamation tout en s'approchant de plus en plus, sur la droite de la jeune fille.


" Ah, non ! Ne me dis pas que c'est fermé ! Non, non et non ! " tonna t-il, rageant contre ce fait indépendant de la volonté de la jeune fille, mais elle était là, donc elle devrait subir ses sautes d'humeur, c'était ainsi. " Non, ça ne doit pas être fermé ! " Il essayait plus de s'en persuader lui-même que n'importe qui d'autre, mais il ralentit son allure, car faire des accélérations avait relancé plus fortement la douleur, et ça, c'était pas flex du tout.
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Eugénie de Montvermeil
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MessageSujet: Re: Tout est perdu, fors l'honneur !   Tout est perdu, fors l'honneur ! EmptyDim 15 Fév - 21:51

Eugénie fulminait. Non mais vraiment ! Mais qu'est-ce que c'était que cette infirmerie fermée au beau milieu de la journée et, qui plus est, en pleine période de rhumes ? A tous les coups la nurse en fonction était une de ces feignasses préférant piquer un petit roupillon plutôt que soigner les élèves (tâche pour laquelle elle était payée, soit dit en passant. Une honte quand on voyait la vélocité qu'elle mettait à venir secourir les petits malades. Ah ! Elle avait tout le temps de mourir de fièvre dans ce couloir glacial !). Pire ! Elle était peut-être même ivre morte et même pas avec du bourbon. A moins qu'elle n'ait décidé de se mettre en grève pour protester contre le rythme de travail imposé par l'administration ("Non aux soins dans les infirmeries !" Aha ! En voilà un slogan qu'il était bon ! Allez hop, tous dans la rue !). Et dire que c'était pour ça que les Français (qu'ils soient tous maudits !) avaient décapité la monarchie ! Leur mauvais esprit barbare avait dû s'infiltrer jusqu'aux tréfonds même du Royaume de sa très Gracieuse Majestée Elizabeth II pour qu'ils en arrivent à trouver porte close dans les infirmeries scolaires (comment cela, la communauté sorcière ne dépendait pas du trône ? Mon Dieu, mais quelle honte ! Quelle bêtise !). A tous les coups l'infirmière de l'école était une française ivrogne et flemmarde très portée sur les grèves au quart d'heure. Franchement, la gestion de ce château laissait à désirer. On embauchait vraiment n'importe qui ! La pauvre fille avait dû obtenir la place par pistonnage. Il devait certainement s'agir de la nièce ou de la filleule d'un professeur. Décidément, on ne pouvait se fier à personne !

Franchement irritée, Eugénie tocqua de nouveau à la porte en fronçant les soucils d'un air contrarié, narines frémissantes et lèvres pincées (ce qui n'arrangeait pas sa sinusite, soit dit en passant). Peine perdue ! La voie est close La brunette poussa un profond soupir envoyant du même coup ses miasmes voler un peu partout dans le couloir. Gare aux imprudents qui passeraient dans le coin ! et se passa une main sur le front. Hé bien bravo ! Avec toute cette agitation, sa fièvre était remontée. Si, si, elle le sentait bien. C'était probablement la fin. Elle allait mourir dans ce couloir. Vite, vite, un bon mot avant qu'elle ne s'exhale dans un dernier soupir ! Dieu ! Elle n'avait même pas songé à faire un testament pour léguer toute la bibliothèque rose à l'école.
La chère petite - qui, de toute évidence, avait un goût prononcé pour le dramatique et le grandiloquent - était précisément en train de chercher un ultime trait d'esprit lorsqu'elle aperçut une ombre, au fond du couloir. La Mort ? Déjà ? Mais elle n'avait même pas eu le temps de trouver ! Cinq minutes encore, Monsieur le Bourreau ! Je vois une lumière noire. Au Ciel, au galop. Je vous remercie, Monsieur. Autrefois on criait vive le roi, mais il n'y a plus de roi. Depuis on a crié vive la liberté, mais il n'y a plus de liberté. Ma foi vive Simon, qui nous réunit tous les trois ! (Et la tête du généreux jeune homme tomba près de celles de Maurice et de Geneviève). Allez, maintenant il est bien temps que je désemplisse le monde ! L'Empereur meurt, solitaire et abandonné.

Non ! Tout ceci avait déjà été dit. D'ailleurs, elle n'était pas empereur. Mais qu'était-ce ? La Mort semblait bien petite. Et pourquoi diantre portait-elle un uniforme aux couleurs de Gryffondor ? Cherchait-elle à passer inaperçue en ces lieux ? Ah non ! Ce n'était qu'un bête élève qui croyait intelligent d'effrayer les pauvres enrhumées ! Vraiment, les gens, de nos jours...
Eugénie redressa un peu la tête et lança un coup d'oeil en biais à Vinnie, qui lui semblait bien mal en point. Elle contint de justesse une grimace affligée. Probablement un jeune mal élevé qui s'était battu comme un chiffonnier pendant la récréation ! Il ne pouvait s'agir d'un duel en bonne et due forme. Tout le monde savait que les duels avaient lieu à l'aube, à l'heure où les honnêtes gens dorment encore.

- Par pitié, s'exclama-t-elle en portant vivement la main à son front, ne crie pas tant, j'ai un affreux mal de tête !

Elle se massa un court moment les tempes avant de proposer, à moitié sérieuse :

- On pourrait peut-être défoncer la porte non ?

Le "on" signifiait clairement "tu" (et même pas de bélier digne de ce nom dans les parages ! La vie n'était vraiment qu'un long calvaire, parfois !). De toute façon, Vinnie était déjà bien amoché, alors un peu plus ou un peu moins...
Bien entendu, Eugénie ne pensait pas un seul instant à utiliser un Alohomora ou autre sortilège du même genre. Elle restait, au fond, très moldue.

(820 mots mais ce n'est pas très fiable, en fait...)
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Emi Bennett
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Age du personnage : Aucun, peut-être que ça viendra un jour...

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MessageSujet: Re: Tout est perdu, fors l'honneur !   Tout est perdu, fors l'honneur ! EmptyVen 20 Fév - 15:17

(Toutes mes excuses pour le retard, j'avais complètement oublié... Je suis vraiment due pour des vacances lol!
Pardonnez-moi princesse :dieu: Laughing )

Emi n'était malheureusement pas à l'infirmerie au moment où la jeune fille était arrivée, toquant à la porte avec honte et fureur. Non, l'assistante-infirmière avait été appelée à tout autre part, c'est-à-dire dans une salle de classe, où un garçon avait maladroitement fait exploser sa main en essayant une potion sans suivre minutieusement les ingrédients. Pauvre petit, il apprendrait avec le temps qu'il faut toujours suivre les instructions à la lettre dans ce genre de choses, sans quoi ce n'est pas nos ennemis mais bien nous-même que l'on met en danger. La petit avait apparemment été trop choqué par l'explosion de sa main pour être en mesure de se déplacer et c'est pourquoi on avait appelé Emi à l'aide. Elle avait donc quitté l'infirmerie un quart d'heure plus tôt, se rendant sur les lieux de l'accident et laissant derrière elle une infirmerie malencontreusement fermée et inutile.

Une fois son travail terminé, l'ancienne Poufsouffle laissa le garçon aux bons soins d'un professeur et elle rebroussa chemin en direction de la salle qui était maintenant devenue sa deuxième maison: l'infirmerie. En effet, elle y passait le plus clair de son temps, et cela même lorsque son aide n'était pas nécessaire, car elle devait garder la place et s'assurer qu'il y aurait toujours quelqu'un pour soigner les élèves ou les professeurs qui en auraient besoin. Quand elle tourna enfin dans le couloir menant à la grande porte de l'infirmerie, Emi vit deux jeunes élèves qui attendaient, apparemment impatients qu'on leur réponde. Elle accéléra donc le pas, espérant arriver le plus vite possible jusqu'à eux. Quand elle fut enfin à leur hauteur, elle commença dès lors à s'excuser de les avoir fait attendre.


''Je suis vraiment désolée, j'ai été appelée à l'extérieur pour une urgence.'', leur annonça-t-elle, en passant la clé dans la serrure, pour enfin leur ouvrir la porte.

Elle se tourna ensuite vers Eugénie, qu'elle avait reconnue pour en avoir souvent entendu parler. Elle savait très bien que cette petite se prenait pour le nombril du monde et qu'elle fulminerait si elle n'était pas servie en premier. Emi regarda donc Vinnie et lui fit un petit sourire.


''Tu peux t'installer sur un lit, je viens te voir dans quelques minutes.''
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