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 [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)

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Eugénie de Montvermeil
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Eugénie de Montvermeil


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MessageSujet: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyVen 15 Mai - 14:53

Comme tout élève digne de ce nom (et ce bien qu'elle ne soit absolument pas à mettre dans le même panier que tous les autres, attention !), Eugénie Angélique Florence Louise Marie de Montvermeil, Adélaïde pour Athénaïs, Votre Grâce pour tous les autres, se trouvait confrontée au douloureux problème des examens de fin de trimestre. Pour une raison que la science n'était pas encore parvenue à expliquer (même si tout le monde soupçonnait le complot éducatif à échelle internationale), une loi - ô combien inique - semblait conduire les devoirs, examens, évaluations z'et autres réjouissances incluant de l'encre, une plume et l'interdiction formelle de copier sur son voisin, à se concentrer les toutes dernières semaines avant les vacances, et ce depuis Noël jusqu'à Juillet.
Eugénie, malgré ses apparences de pâle majesté d'un rang trop supérieur au commun des mortels pour seulement remarquer son existence, était une élève sérieuse et même plus bûcheuse que la moyenne. Ce qui ne l'empêchait pas de faire de gros efforts pour que cette partie de son caractère reste inconnue à ses camarades. Etre vue en train de travailler était, à ses yeux, réellement avilissant. Etre douée en classe, oui ! Mais il fallait, pour conserver le mythe aristocratique, que tout un chacun demeure convaincu que sa réussite scolaire ne faisait qu'un avec sa supériorité sociale. Que quelqu'un apprenne qu'elle redescendait dans la salle commune, au coeur de la nuit, pour réviser à la lueur tremblotante d'un lumos ou bien encore qu'elle se cachait, à l'orée de la forêt interdite pour travailler sa métamorphose et s'en était fini d'elle !
Ceci expliquant cela, Eugénie était passée reine dans l'art du mensonge par nécessité et du subterfuge convaincant. "Pardon ? Mais bien sûr que si j'ai été dans la salle commune toute la soirée ! Je lisais un Bisounours, tu ne m'as pas vue ? Etonnant, vraiment. Tu as songé aux lunettes ? Ah ? Tu en as déjà ? Des lunettes à double foyer, alors, peut-être ?" Le plus important, c'était l'arrogance. L'arrogance et l'assurance. Or, de ce côté là, Eugénie avait été à bonne école. Mais, pour être honnête, on ne pouvait pas réellement dire qu'elle avait souvent eu à mentir sur ses occupations à ses comparses. Et pour cause ! Elle ne comptait aucun ami à Serpentard. La plupart du temps, elle restait soigneusement à l'écart des élèves de sa maison. A moins que ça ne soit eux qui se tenaient à l'écart. Toujours est-il que le résultat restait le même : elle n'avait que des contacts purement formels avec les Serpentards. Une situation qui ne la dérangeait pas outre mesure. Une De Montvermeil ne conversait pas avec la racaille. Et, pour avoir vu ses camarades à l'oeuvre au court des trois dernières années, elle s'était fait une idée assez précise du genre d'individus qui avait été envoyé dans sa maison. Ce genre là ne plus plaisait pas. Il ne suffisait pas de se donner des airs supérieurs pour l'être réellement. C'était une question de naissance, d'esprit et de manière. De classe et de distinction innées. De générations de sang bleu. Bref, de noblesse. Pathétiques petits serpents qui s'accrochaient à leur écusson comme à un grigri ! Eugénie les méprisait cordialement.

En ce froid début de soirée, la fillette s'était glissée sans bruit dans une des salles vides du second étage. Elle avait un examen pratique de DCFM le surlendemain et n'était pas bien certaine de maîtriser totalement l'expelliarmus. Or - et leur professeur avait bien insisté sur ce point - il s'agissait d'un des sorts les plus importants de la troisième année. Autrement dit, Eugénie n'avait d'autre choix que de s'entraîner encore et encore. Aussi s'était-elle soigneusement isolée dans une pièce où, croyait-elle, nul ne penserait jamais à venir la chercher.
Là, Eugénie avait posé son sac de cours sur un vieux pupitre poussiéreux recouvert de graffitis préhistoriques au moins et commencé par réviser, sourcils froncés sous l'effet de la concentration, la pratique. En réalité, elle connaissait déjà presque par coeur le chapitre traitant de l'expelliarmus appelez moi Granger, merci mais presque, ce n'était pas assez. On pouvait reprocher à Eugénie d'être bien trop exigeante envers ses semblables mais on ne pouvait certainement pas dire qu'elle se montrait indulgente à son propre égard.
La brunette soupira et referma son livre d'un geste sec. Bien. Et maintenant...
... Maintenant sa baguette. Eugénie la tira précautionneusement de la poche de sa cape et la tourna un instant rêveusement entre ses doigts. S'exercer à l'expelliarmus seule ne lui semblait pas très conventionnel. Comment s'assurer qu'elle avait réussi son sort, si personne n'était là pour le lui prouver ? Il en fallait cependant plus pour la décontenancer peut-être qu'elle pourrait prendre un elfe de maison pour victime ? Ou Templeton, ce petit coq prétentieux ?. Après tout, la réussite ou l'échec d'un sortilège était essentiellement une question de confiance et de pratique. Or, de la confiance, elle en avait à revendre. Quant à la pratique... Hé bien, elle était venue pour cela, n'est-ce pas ?
Par mesure de précaution toutefois, et faute de mieux surtout, Eugénie empila sur le table plusieurs exemplaires de la Bibliothèque Rose qu'elle avait dans son sac parce que les livres ont besoin de prendre l'air des fois et qu'Athénaïs lui avait rendus un peu plus tôt dans la journée. Si elle visait les livres et que son sortilège fonctionnait, ils devraient logiquement tomber, non ? Oui, estima-t-elle avec assurance, ils devraient tomber. Et ils allaient tomber.

Forte de cette conviction, Eugénie recula de quelques pas, et se plaça face à sa pile de livres, dos à la porte, baguette bien en main et mine déterminée. Elle n'allait pas se laisser dominer par un petit sort de rien du tout, quand même !
D'un geste un petit peu trop ample pour ne pas être comique, Eugénie leva sa baguette et la pointa sur sa Bibliothèque Rose. Bien, et maintenant, les trois C. Concentration, compétence et coquelicot. Ou quelque chose dans ce goût là, en tout cas. De toute façon, Eugénie avait toujours soupçonné cette règle d'être aussi utile qu'une peluche de lapin pour échapper au croque-mitaine. Dans un mouvement souple du poignet, elle lança d'une voix flûtée, certes, mais autoritaire :

- Expelliââââârmus !

Oui "â", parfaitement. On est snob ou on ne l'est pas.
Un jet de lumière rouge fusa de l'extrémité de la baguette d'Eugénie et alla frapper la pile de livres. Qui eut le bon sens de s'effondrer. On ne résistait pas à Eugénie de Montvermeil si on tenait à la vie. Même la Bibliothèque Rose pouvait trembler !
La fillette esquissa un sourire triomphal et sautilla d'un pas léger jusqu'aux ouvrages éparpillés sur le sol. Un coup de baguette désinvolte et...

- Wingârdium Leviôsâ !

Oui, toujours des circonflexes pour le snobisme de base.
Elle replaça ainsi magiquement parce qu'elle n'allait quand même pas se baisser ses Bisounours et autres Fantômette sur la table, formant une nouvelle pile destinée à être renversée.
Puis, elle retourna se placer à quelques mètres du pupitre et s'apprêta à lancer un nouvel expelliarmus.
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Carter Lane
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MessageSujet: Re: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyDim 7 Juin - 23:56

(Excellent ton post, j'en ris encore :p)

Comme tous les soirs, Carter rondait. Oui rondait c'est très Serdaigle de rajouter des mots au dictionnaire, parce qu'il était préfet-en-chef (oui préfet-en-chef c'est pour être sûr que vous avez bien compris), et en 7ème année Oui 7ème année, vous avez bien lu. Mais ce dernier point n'a en fait pas trop de rapport avec le précédent mais passons. Le préfet avançait dans le chateau avec la classe naturelle qui le caractérisait, à tel point qu'on pouvait se demander s'il faisait exprès de se la péter autant Carter a des gènes De Montvermeil, en fait.

Au boût de quelques minutes de marches, le Serdaigle croisa son directeur de maison, à qui il devait donner nouvelle de deux premières années qui avaient demandé à le voir. Carter servait de liaison entre les élèves et les professeurs, quand les préfets ne pouvaient pas s'en charger, et dans ce cas là, ce fut Carter qui servit de hibou messager.

« Bonsoir professeur. Mister Nott et Miss Andersen désiraient savoir si vous pouviez leur accorder un rendez-vous avant la fin de la semaine. Je leur ait dit de passer à votre bureau demain soir à la fin des cours. »

Carter restait droit devant son directeur de maison (qu'il dépassait en fait de trois bonnes têtes) pour qui il avait – il fallait le dire – beaucoup de respect. Son professeur le remercia et les deux Serdaigle se séparèrent. Carter vérifiait bien entendu chaque porte de salle de cours une par une, pour voir si elles n'étaient pas restées ouvertes, et donc pour voir si d'éventuels élèves s'y étaient introduits ou pas.

C'est en ouvrant une salle qui ne devait en principe pas servir, que Carter remarqua qu'elle était ouverte. Une main sur sa baguette, le jeune homme entra à la vollée pour prendre sur le fait l'intru. Bien entendu (sinon c'est pas drôle), il fallait que ça tombe sur la seule élève qui ne faisait rien d'illégal en dehors de cours quoi ? Vous vous imaginiez quoi sur le rôle de préfet vous ? Chasseur d'élèves, bien sûr !. Eugénie, là, seule, était en train de pratiquer de la magie dans une salle vide. A croire que Merlin en voulait à Carter ! Il n'avait pas pu retirer de points depuis – bien ! - 3 semaines ! C'était un pur scandale !

« Si je m'attendais à vous trouver ici ! Bonsoir, Miss. J'espère pour vous que vous ne pratiquez pas de magie noire, sinon je serai dans l'obligation de vous infliger une retenue... »

Humouuuur ! Il était évident que si Carter voyait un élève pratiquer la magie noire il l'Avada Kedavriserait sur le champ, il ne se conterait pas d'une simple retenue. Carter entra pleinement dans la salle et referma la porte après son passage, il ne voulait pas qu'on les dérange (puisque visiblement, Eugénie n'avait pas terminé ce qu'elle faisait). Visiblement (Oui répétition, c'est moche et j'ai la flemme de modifier, donc je rajoute un strike, c'est plus drôle ), Eugénie maîtrisait à merveille l'art du sortilège de lévitation, c'était déjà ça. Carter la connaissait suffisament (puis il était préfet-en-chef, il savait tout ce qu'il voulait savoir) pour savoir que la Serpentard était un modèle de perfection en cours, bon nombre de professeurs l'avaient plus d'une fois félicitée largement.


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Dernière édition par Carter Lane le Jeu 18 Juin - 23:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyMer 10 Juin - 19:45

Eugénie ne s'attendait, bien entendu, pas à voir pénétrer Carter dans la pièce. Ou plutôt à l'entendre, puisqu'elle se trouvait dos à la porte. Si le Serdaigle avait espéré faire une entrée discrète, c'était plutôt raté. Un hippopotame cumulant surdité et maladie de Parkinson aurait probablement fait moins de bruit. Peut-être l'art subtil de se glisser sournoisement dans une pièce était-il un talent réservé aux seuls Serpentards, eux qui semblaient avoir la fourberie dans le sang et la ruse dans les veines ce qui revient au même ? Toujours est-il que la fillette se trouva prise au dépourvue quand la bise fut venue aussi ne put-elle s'empêcher de sursauter de surprise. Oh Merlin ! Quelqu'un l'avait vue en train de s'exercer aux sortilèges ! Sa réputation allait voler en éclats ! Elle ferma les yeux un court instant pour tenter de retrouver un minimum de contenance. Elle venait déjà de sursauter d'une manière affreusement indigne de sa condition, elle n'allait pas en plus s'autoriser à rosir honteusement. D'ailleurs, elle était parfaitement dans son droit et le monde n'était qu'un ramassis de vermisseaux prolétaires. Le plus important, c'était de donner le sentiment qu'elle avait parfaitement le droit d'être ici et surtout, qu'elle n'était absolument pas gênée à l'idée que son petit entraînement ait été découvert. Forte de ces convictions, la brunette redressa crânement le menton et effectua un demi-tour impeccable sur ses petits souliers vernis pour fusiller l'intrus d'un regard noir.
Tiens, Carter ! Décidément, ce garçon était partout ! Enfin, ce n'était pas une raison pour espionner les gens de cette manière ! Le statut de préfet-en-chef ne lui conférait pas les droits du voyeur impuni. Maintenant qu'elle avait retrouvé son assurance, il en faudrait plus à Eugénie que la présence du préfet dans la salle vide-mais-plus-tellement-maintenant pour la déstabiliser de nouveau. Elle haussa brièvement un sourcil narquois avant de rétorquer avec aplomb :

- Monsieur Lane, vous vous entraînez à l'espionnage ? Vous expérimentez les tactiques sioux de déplacement peut-être ? Une soudaine envie de devenir agent secret, sans doute ?

Plutôt que de se justifier sur sa présence en ces lieux, Eugénie avait préféré opter pour la "subtile" technique de l'attaque frontale. Ce n'était pas à elle de répondre aux questions, après tout, elle était là la première et, une fois de plus, elle était parfaitement dans son droit. Malheureusement, la Serpentarde pressentait bien que Carter ne se laisserait pas distraire aussi aisément. N'importe quel autre élève aurait été déstabilisé mais elle se doutait bien que Carter n'était pas devenu préfet-en-chef sans faire preuve d'un tant soit peu de force de caractère aussi la fillette n'avait-elle pas grand espoir d'échapper à ses questions.
Elle jugea toutefois préférable de laisser venir, estimant qu'elle avait encore une chance de dissimuler la vérité si elle ne l'évoquait pas d'elle-même, et posa sa baguette d'un geste calme sur le pupitre, avant de fixer un regard de faucon particulièrement calculateur (le regard, pas le faucon. Le faucon, lui, est l'emblème d'Ederion n'a pas été initié aux mathématiques) sur le Serdaigle.
S'il y avait bien une chose à laquelle Eugénie était franchement hermétique, c'était l'humour. La pauvre petite était affreusement trop terre-à-terre pour en comprendre le principe. La moquerie acerbe, elle connaissait, l'ironie, elle maîtrisait, le sarcasme elle comprenait mais l'humour pur et dur lui échappait totalement. Aussi répondit-elle avec un sérieux qui était, à lui seul, comique :

- Enfin, Carter, je croyais qu'un préfet de votre trempe savait que la pratique de la magie noire était interdite dans l'enceinte du château. C'est marqué dans le réglement intérieur, vous savez, précisa-t-elle obligeamment trop aimable.

De la part d'Eugénie, qui semblait croire que les règles s'appliquaient à tous sauf à elle, c'était plutôt gonflé. Oh ! Elle avait lu le réglement de l'école, bien entendu. Elle en connaissait même la majeure partie, mais les règles n'avaient pas plus d'effets sur Eugénie de Montvermeil qu'une piqûre de moustique sur un diplodocus mâle âgé d'au moins trois ans, avec deux petits et vivant dans le Sud de l'Espagne actuelle : si l'on ignore les règles, estimait-elle du haut de son arrogante noblesse, la moitié du temps, elle se réécrivent tranquillement pour cesser de vous concerner. La question n'était pas de savoir ce qu'on avait le droit de faire mais ce qu'on estimait être en droit de faire. Les règles n'existaient que si on croyait en elles.
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MessageSujet: Re: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyVen 19 Juin - 0:32

Cette petite ne manquait décidemment pas de piquant à force de le dire on va finir par compendre. En parfaite Serpentard qu'elle était, Eugénie opta pour la tactique très connue du « je répond à ta question pour une nouvelle pour te faire oublier l'ancienne ». Hélas, Carter n'en était pas à son premier (première même) Serpentard et commençait à se faire à l'esprit de la maison. Si cette petite avait des qualités de Poufsouffle, elle n'avait pas volé sa place chez les résidents de Salazar, c'était certains. Ainsi, la naïve petite 3ème année balaya la replique humoristique de Carter avec un aplomb que le Serdaigle mit quelques secondes à comprendre. C'était bien cela, Eugénie était tout simplement dépourvue ça arrive d'humour. Il était vrai que Carter n'avait jamais noté la moindre tentative de plaisanterie chez la jeune fille depuis qu'il la connaissait, muy strange étonnant...

« C'était de l'humour, miss. Je me doute que vous n'êtes pas le genre de personne à pratiquer la magie noire dans une salle de cours, du moins je l'espère... »

Carter adresssa un bref clin d'oeil à Eugénie qui voulait tout dire. En gros, si oui elle pratiquait la magie, mieux vallait qu'il ne le sache pas. D'un parce qu'il le savait, il serait obligé de la dénoncer aux hautes instances de Poudlard et il vaut mieux éviter de loin la mère McGo quand elle est en pétard mais surtout, surtout, le Serdaigle serait incroyablement deçu par cette attitude là. Lui qui plaçait tant d'espoir en elle...

« Mais puisque vous semblez connaître le règlement intérieur sur le boût des doigts, vous ne devez pas ignorer qu'il est interdit d'utiliser les salles de cours en dehors de ceux-ci, sauf en cas de possession d'une autorisation de M. Rusard. Je reconnais que notre concierge a connu des jours meilleurs en matière d'amabilité et donc, si je juge votre raison suffisament valable, je pense qu'il me sera facile de fermer les yeux pour ce soir là. Dans l'intérêt des sabliers de Serpentard, bien entendu... et dans la mesure où vous en avez quelques choses à carrer, des sabliers de Serpentard »

Non pas que Carter ait envie de sanctionner Eugénie, mais Serpentard avait beaucoup trop de points pour l'instant il ne fallait pas faire de favoritisme. Le jeune homme regarda la fillette sans broncher, près à changer de position au moindre mot. A vrai dire, la raison lui semblait valable, mais elle semblait uniquement, il préférait donc avoir confirmation. Et puis la compagnie de sa jeune (allez, n'ayant pas peur des mots !) amie, était depuis toujours fort agréable, il pouvait donc se permettre de rester avec elle quelques instants. Ou plus. Ou pas. Tout dépendrait en fait de sa réponse.

Le jeune homme, qui allait bientôt quitter Poudlard, profitait de chaque instant qu'il passait au château. Il était en fait très nostalgique de quitter le château si tôt, car 7 ans au fond, ce n'est pas grand chose quand on s'y plait vraiment. Et puis toutes ses disparitions faisaient baisser son moral, il cherchait donc du soutien partout où il pouvait en trouver. Après Megan, il y avait bien sur Eugénie...
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MessageSujet: Re: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyMer 24 Juin - 18:41

Caramba, encore raté ! Eugénie avait lancé un coup d'oeil en biais à Carter. De l'humour, n'est-ce pas ? Parlait-il de cette pseudo forme d'esprit soulignant le caractère insolite ou ridicule de certaines situations ? Peuh ! Tout le monde - du moins chez les gens bien nés, ce qui n'était visiblement pas le cas de Carter ! En même temps avec un prénom pareil... - savait qu'il ne s'agissait que du moyen affreusement barbare que le peuple avait trouvé pour tenter de se cacher la réalité de sa piètre condition en la tournant en dérision. Franchement, elle n'aurait jamais pensé qu'un garçon aussi capable que Carter pût s'abaisser à pratiquer de telles... Imbécilités. Ah ! S'il avait entendu la désopilante plaisanterie de Grand-Papa De Montvermeil sur la chasse à courre, il ne s'aviserait pas de tenter d'être drôle. Il aurait compris tout ce que le comique avait d'aristocratique. De l'humour... Non mais franchement !
La brunette haussa donc un sourcil mi sarcastique et mi réprobateur en toisant le Serdaigle de la tête aux pieds. Grand Dieu ! Alors ils y étaient ! C'était cela ! Megan avait pris une telle ascendance sur le malheureux Serdaigle qu'elle était en train de lui transmettre sa bêtise ! Diabolique, diabolique Megan ! Il fallait à tout prix trouver un moyen de stopper cette dangereuse criminelle. Pardon ? Criminelle ? Psychopathe oui ! Après tout, quelqu'un qui aimait aussi passionnément les lapins ne pouvait être sain d'esprit ! Charitable, par éducation, avec la veuve, l'orphelin, et l'innocent que le diable (ou plutôt, en l'occurrencen la diablesse blonde) s'efforçait d'entraîner sur le mauvais chemin, Eugénie s'adoucit quelque peu en réalisant que Carter subissait très probablement l'influence néfaste de sa "copine". Pouah, quel mot vulgaire ! Quoique, pour Megan, rien n'était assez vulgaire... Elle s'autorisa même un sourire compatissant et s'approcha de quelques pas pour tapoter l'épaule de Carter en assurant d'une voix emplie de compassion :

- Ne vous en faites pas Carter, je ne vous en tiendrai pas rigueur...

Elle gratifia son aîné d'un rapide regard plein de pitié c'était le début de la fin, pour lui. La décadence était proche. Sa pauvre et misérable petite vie sociale touchait à sa fin. Il n'avait plus aucune chance de survie. puis, son devoir de brave petite chrétienne accomplie, recula de quelques pas. Après tout, il ne fallait pas oublier que le protocole exigeait cinq mètres de décalage entre le noble et le roturier. Cette fois-ci, ce fut avec un sourire franchement amusé qu'elle écouta le sermon gentillet du Serdaigle. Aha ! Le cher enfant ! Voilà qu'il osait la menacer à demi-mot de la traîner devant les autorités toutes puissantes. Non, vraiment, c'était d'une candeur charmante ! Comme si la noblesse était guidée par d'autres règles que les siennes propres ! Comme si la crainte des puntions rusardiennes pouvait lui faire abandonner les valeurs de son rang ! Que nenni mon brave : De Montvermeil elle était, en De Montvermeil elle se comportait.
La Serpentard n'en écarquilla pas moins les yeux d'un air candide pour mieux rétorquer avec un admirable aplomb quand on savait que le bureau de Rusard n'était pas loin :

- Mais je le sais bien, mon pauvre ami ! Seulement comment voulez-vous que la règle soit convenablement appliquée le soir venu ? Songez-y : les cours finis, l'immense majorité des élèves retrouve sa salle commune. C'est une véritable cacophonie, il est totalement impossible de se concentrer convenablement sur ses devoirs... A fortiori si ceux-ci incluent de la pratique ! Enfin, Carter, qu'est-ce qui est préférable ? S'exercer tranquillement au sortilège de désarmement dans une pièce vide, ou dans une salle commune bondée ?

Ben oui, hein ! Il était bien évident que si elle était venue ici, c'était pour ne blesser personne dans la salle commune elle aimait tellement ses camarades. Surtout Ethan ! Sans compter que les choses pouvaient tourner en bataille de sorts générale ! De toute évidence, l'administration de l'école n'avait pas songé un seul instant honte sur elle ! aux élèves qui avaient à s'entraîner aux sortilèges après les classes et ce alors même que tout un chacun savait que les professeurs aimaient à donner des devoirs ! Ou alors c'était un complot : les professeurs avaient interdit la pratique dans les classes, en dehors des cours, en sachant parfaitement qu'elle était impossible dans les salles communes, juste pour le plaisir de coller des mauvaises notes... Ou dans l'espoir que les élèves s'entretuent. Tout de même, tant d'incompétence devrait être récompensée !

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MessageSujet: Re: [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter)   [DEFI] La garde meurt, mais ne se rend pas. (PV Carter) EmptyDim 28 Juin - 23:57

Cette petite ne manquait décidemment pas de piquant A force de la côtoyer, on ne pouvait cesser de penser qu'Eugénie était une petite flle - tout simplement - attachante. Il n'y avait pas d'autres mots, c'était cela. Peu de petites filles de son âge pouvait rivaliser, que ce soit en répartie, ou intelligence, c'était certains. Même Miss McDoyle (M3, donc, comme la voiture), si jeune et innocente n'attirait pas autant la sympathie de Carter. Il fallait dire qu'Eugénie avait plus de répondant que les 3/4 des élèves de Poudlard et ça rime, pour ne pas dire qu'elle en avait souvent plus que quiconque. Après tout, c'était ça qui était plaisant en sa compagnie, ne jamais se lasser de sa présence et même : en redemander !

Carter ne put s'empêcher d'esquisser un sourire Ouhhh !! Faibleeesse !! à la remarque de la Serpentard. Et le pire dans tout ça, c'était qu'elle était sérieuse ! Alors que n'importe qui aurait pu prendre ça pour une démonstration d'humour des plus réussies c'est ça qui est drôle. Ecoutant la jeune fille, le Serdaigle ne jugea pas sa présence indésirable (ça aurait été un comble !) et alla dons s'installer sur un bureau, les pieds reposants sur l'assise de la chaise et ça c'est préfet-en-chef!.

Une fois qu'elle eut répondit – ma foi – avec aplomb, une fois de plus, à Carter, le jeune homme admira la performance d'un chaleureux applaudissement et d'une hola digne de son rang et répondit donc avec toute la malice qu'il avait en réserve (soit au final, assez peu. Même si c'est proche, Serdaigle hein, c'est pas Serpentard) :

« S'exercer tranquillement au sortilège de désarmement dans une pièce vide, en ayant préalablement démandé la permission à un professeur, je pense. »

Carter resta de marbre, à tel point qu'il aurait pu paraître froid mais en même temps à Serdaigle, des gens chaleureux, ça court pas les dortoirs !. Non il ne dirait rien pour l'instant, pour l'instant seulement, parce que sa curiosité était légendaire (tout comme son intelligente, très spécificiques aux Serdaigle). Il ne pourrait pas s'empêcher de déduire, supposer, et donc proposer. C'était du grand Carter ça, la déduction, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait été promus Préfet-en-chef – on le lui avait dit – pas pour ses simples bonnes notes.

Ainsi, tout naturellement, le Serdaigle ne put résister bien longtemps à étaller ses questions à la jeune fille.

« Sortilège de Désarmement ? Il ne serait pas plus efficient de le pratiquer sur une cible mouvante ? Je me propose à vous assister... Si vous le permettez bien entendu... »

Non Carter n'avait pas reçu du courage venu directement de Godric-city durant la nuit, c'était juste qu'il voulait aider la jeune fille et bien se faire voir d'elle, la jeune Serpentard, que depuis longtemps il appréciait. Elle devait certainement avoir quelques difficultés à évaluer ses capacités sur de simples livres, ceux-ci étant loin d'être aussi résistants qu'une main accrochée à une baguette. D'un bont, Carter se leva et inclina légèrement la tête – ironiquement bien évidemment – pour se montrer au service de la jeune fille. Dans sa vision de la vie peu commune, Eugénie devait certainement prendre Carter ainsi que tout le reste de Poudlard comme un de ses nombreux valets. Il n'était pas bête hein, rappelez-vous, ni masochiste d'ailleurs, c'est juste que la curiosité ne demande qu'à être satisfaite.


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