Ce matin là, Cassidy MacElroy, jeune Serdaigle de sixième année et fervant partisan des études, s'était réveillé de fort mauvaise humeur. Après avoir passé une nuit où se mélaient des hybrides versacrasse-dragons, scroutt à pétard- licorne et hyppogriffe-épouvantards, nous pouvons avouer que ces 6 heures de someil là n'avaient pas été des plus reposantes. Ainsi, après bien des tentatives de meurtres envers les créatures de son subconscient, il avait enfin décidé de sortir de son lit chaud pour se préparer à aller déjeuner.
Il était encore tôt et les rayons de soleil ne réchauffaient pas encore l'intérieur du château : la nature semblait encore endormi et même les oiseaux révéveillés d'habitude de bonne heure semblait encore endormis, plongés dans un sommeil qui, lui, devait être bien plus paisible que celui de l'adolescent.
Enfilant ses vêtements, celui ci tenta vainement de se coiffer : geste qu'il savait inutile car, depuis son plus jeune âge, sa chevelure semblait être ligué contre la logique et la banalité. D'une bonne épaisseur, les cheveux du jeune homme se partageait en épis et avait un adorable air "coiffé-décoiffé" qui lui, n'y trouvait rien de charmant. A chaque qu'il regardait son reflet dans un miroir, les mots que prononçaient autrefois son très cher paternel lui revenait en tête : "tu vois : même tes cheveux ne sont pas normal. Tu ne trouveras jamais un travail décent avec un tête pareille." Agréable, n'est ce pas ?
Non pas que le père du jeune homme soit... "méchant", il était néanmoins aussi dur avec ses fils qu'il les aimait : énormément. Cassidy ne prêtait donc pas plus attention à lui qu'une mouche dans un jardin lorsqu'il débitait de tels sornettes. Non mais.
Lorsqu'il fût prêt, le bleu et argent quitta son dortoir, sa salle commune et descendit à la grande salle pour y trouver les quatre immenses tables des maisons qui occupaient l'école, vides. Habituellement, le jeune homme aurait largement préféré que son frère Alban ou que l'un de ses amis se trouvent là, en train de déjeuner et de lui faire signe pour qu'il le rejoigne. Mais là, une seule chose motivait l'ainée des MacElroy : la tranquillité et donc, la solitude. Il s'assit donc à la table des Serdaigles et dégusta le déjeuner qui venait d'apparaître devant lui : des pancakes avec du sirop d'érable accompagnés d'un oeuf au plat et d'un verre de jus d'orange. Adressant une prière silencieuse aux chers elfes de maison qui lui avait envoyé un tel déjeuner, il engouffra à une vitelle ahurissante le contenu de ses deux assiettes et de son verre sans en laisser une miette. Son moral était déjà remonté et il était certain que rien ne pourrait le faire redescendre. AHA. Pauvre naîfs.
Ses couverts dispasrus, Cassidy passa ses mains sur son visage, pensif. Il avait devant lui plus de deux heures de temps libres : les cours ne commençaient que dans une heure et sa première heure de cours était vide. Plusieurs possibilités se montraient : premièrement, retourner dans son dortoir, essayer de se reposer avant la journée de travail qu'il entendait. Au moins pour que les cernes presques violettes qui décoraient le dessous de ses yeux semblent moins visibles. Deuxièmement, il pouvait sortir hors du château, se divertir les jambes et profiter de l'air frais du matin. Ou encore, il pouvait avancer ses devoirs de la semaine : quarante centimètre de parchemin l'attendait pour son cours de potion (ah, ce cher professeur Rogue...) et il devait rédiger une rédaction une des nombreuse guerres de gobelins qui avait ravagé le pays. Enfin... quarante centimètres au dessus du sol avait été témoint de cette guerre... C'est tout.
L'esprit érudit du Serdaigle remportant sur l'idée de dormir ou de s'assoir au soleil, il se dirigea tranquillement vers la bibliothêque. Se félicitant d'avoir pensé à prendre son sac de cours avec lui, McElroy se glissa dans l'entrebaillement de la porte et constta avec regret que Madame Pince, la très aimable et adorable Madame Pince se trouvait déjà dans la pièce, plonger dans un livre à l'allure peu aguichante. Soupirant, le jeune homme lui signala sa précense en petit toussotemment et sans attendre de récation de la part de la bibliothécaire, il alla chercer dans les rayons tout ce qui pouvait avoir eun rapport avec les petits êtres qui trouvauebt si amusant de se battre afin de remplir le programme des sixième années.
Une heure plus tard, le jeune homme qui se trouvait de si bonne humeur après son petit déjeuner se trouvait dans un tel état de fatigue et d'énervement que la moindre ersonne qui se trouvait là aurait très bien pu se prendre un vent monumental de la part du brun. Entouré de piles de livres qui atteignaient facilement un mètre chacune, il tournait avec une lenteur affligeante les pages du manuscrit. Il prenait soit à décortiquer chaque petits paragraphes, chaque phrases pour trouver ne serait-ce qu'un indice sur la guerre déplorables des cousins de nains de jardins.
La bibliothêque, quand à elle, commençait peu à peu à se remplir : des têtes de tout âge cherchaient, lisaient et écrivaient dans la salle, ce qui énerva au plus haut point le Serdaigle.
Refermant brusquement un des livres qu'il venait de terminer, il prit sa tête entre ses mains, las. Comme il aurait aimé être dans sol lit, là maintenant, émergeant à peine et loin de ces foutus libres et de ce devoir idiot d'histoire de la magie...
Soudain, une voix parvint aux oreilles du jeune homme. Une voix qu'il aurait souhaité ne pas entendre de la journée. La voix d'un des trois démoniaques triplets qui habitait Poudlard. La voix de Damon Hemmigway.
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