- Ce que j'aime chez toi - PV

Lorsque Damon ouvrit les yeux, il posa son regard sur son réveil. 7 heures… Hum, pas bien en avance, mais pas en retard pour autant ! Le brun se leva rapidement, et quitta sa chambre vêtu en tout et pour tout d’un short (et optionnellement d’un caleçon sous le dit short). Sa mère l’observa en levant les yeux au ciel lorsqu’il entra dans la cuisine :

« Damon, je veux bien que tu sois aussi calme et dévêtu quand tu es juste avec tes frères, mais vous avez une invité mon chéri… »

Souriant, le brun prit un bol de jus d’orange (oui oui de jus d’orange !) et leva les yeux au ciel :

« Non mais maman, arrêtes ! Raphy c’est une grosse marmotte ! Truc de ouf !!! Jte jure !!! Elle se lèvera pas avant… fiou, non jvais même pas compter les heures… t’as quand même aps honte du plus beau de tes fils ? »

Sa mère leva les yeux au ciel. Damon avait toujours et serait sans doute toujours comme ça… Inutile de luter. Elle déposa un baiser sur le front de son seul fils éveillé (bouh ce troupeau de marmottes les mecs –et al fille, pardon-. Le brun acheva son bol, tandis que sa mère partait travailler, souhaitant à son fils une bonne journée.

Damon s’étira et acheva rapidement son bol. Se levant, il se dirigea dans la salle de bain où il se changea seulement et sortit dans le garage. Là, il branche la chaîne, loin des oreilles indiscrètes et dansa comme chaque matin. Alors, non, Damon ne faisait pas de classique (haha même pas la peine de le lui proposer d’ailleurs !) mais il faisait du hip hop… Et il ne se débrouillait pas trop mal dans cette discipline qui, il fallait l’avouer, le divertissait grandement. Le jeune rouge et or acheva de se ‘dandiner’ en rythme deux heures plus tard. Il était alors tout transpirant (huhu très sexy ). Lorsqu’il monta à l’étage, son T shirt à la main (il avait trop transpirer pour le garder, il passa directement par la salle de bain.

Une douce odeur ‘inhabituelle’ se fit sentir à peine le seuil passé. Il reconnut alors le gel douche de la belle brune et ne pu s’empêcher de sourire. Ainsi, elle s’était levée… Il se hâta alors de se doucher. Ses cheveux trempés, à peine séché, mais habillé (et la tenue comprenait cette fois-ci un bas ET un haut), le triplet Hemmigway quitta la salle de bain, la libérant pile quand Davel s’y rendait.

Damon salua son frère d’un coup de poing (peu violent, avouons-le) sur l’épaule et rejoignit en de grandes enjambées la chambre où séjournait la plus belle… Il frappa à la porte (pure mesure de précaution) et lorsque la voix de sa sorcière préférée se fit entendre, son cœur eut comme un raté dans sa poitrine. Souriant, il ouvrit la porte et se glissa dans la chambre de la vipère. Cette dernière était évidemment encore plus belle qu’hier, et certainement moins que le lendemain (même s’il avait du mal à se l’imaginer plus somptueuse encore) *comment ça il manquait cruellement d’objectivité ? Tss, n’importe quoi !!! >__<*

Ouai, ok, Damon était tombé dans un discours bien niais, mais qu’y pouvait-il ??? Elle le rendait complètement dingue !!! Et le pire c’était qu’elle n’avait même pas l’air de s’en rendre compte !!!! Bon, ok, le triplet nommé Damon jouait bien la comédie mais il avait quand même finit par craquer l’an passé !!! Et en public qui plus est ! Mais non… Rien à faire, elle n’avait rien remarqué… ce qui en soit était sacrément frustrant *soit dit en passant*).

Damon passa le seuil tout sourire et rejoignit sans hésitation sa sorcière brune. Une fois à sa hauteur, il se pencha pour l’embrasser sur les joues, traînant peut-être une seconde de plus que nécessaire, humant son parfum.

« Tu sais que j’adore ton odeur ? »

Ben quoi ? C’était on ne peut plus vrai ! Puis, souriant, il posa un regard qui semblait étonnement réfléchi (pour voir qu’on parlait de Damon, le blagueur, celui qui n’est jamais sérieux !) sur la belle brune qui vivait chez lui depuis trois jours déjà… (Et qui, hélas ne resterait plus très longtemps à bord T_T). Très sérieux tout à coup, il poursuivit sans la quitter des yeux :

« Enfin, honnêtement, il n’y a pas que ton odeur que j’aime chez toi. »

Des draps soyeux et doux, des coussins moelleux… Raphaëlle dormait paisiblement dans une des chambres de la demeure Hemmigway, sans vraiment se soucier de l’heure qu’il était. Elle avait l’habitude de dormir minimum jusqu’à neuf heures lorsqu’elle était en vacances, et à tiré jusqu’à dix heures lorsqu’elle était vraiment très fatiguée.

Certes, son séjour chez les triplés Hemmigway n’était pas de tout repos, mais cela ne l’achevait pas pour autant. C’est donc vers neuf heures moins dix minutes qu’elle se réveilla et qu’elle quitta le lit pourtant douillet qu’elle occupait. En débardeur taupe en soie, avec un micro-short assorti, la brune se dirigea vers la salle de bains, avec ses affaires de toilettes. Une bonne la réveillerait sans aucun problème ! Tournant le robinet d’eau chaude, Raphaëlle retira son pyjama qu’elle plia avec soin avant d’aller s’y prélasser un petit moment. La porte de la salle de bain étant fermée à clés, l’américaine ne risquait pas d’être dérangée par un des triplés qui se serait réveillé au même moment qu’elle.

La jeune fille lava consciencieusement sa chevelure brune, prenant bien soin d’appliquer un shampoing, un après shampoing et même un soin pour être sûre qu’ils seraient resplendissants.
Une fois sa douche finit, elle s’attaqua à ses dents, son visage, et toutes ses crèmes possibles et imaginables. Une fois fin prête, elle enfila les vêtements qu’elle avait emmené avec elle. Cela se résumait à une (très) courte robe blanche, manches trois quart, avec un micro-short en jeans par-dessous. Oui, valait mieux qu’elle mette un short en dessous, parce que la robe n’était pas vraiment… Comment dire… Dans les normes de la longueur !

Elle retourna alors dans sa chambre, afin de finir de se préparer. Une fois à l’intérieur, elle chercha le meilleur collier, celui qui irait parfaitement avec sa tenue… Avant de finalement tout laisser sur la petite table de nuit. C’était bien comme ça, sans collier… Elle chaussa des spartiates, plates (pour une fois) et allait se préparer à descendre lorsqu’on frappa à sa porte. Laissant entrer l’invité surprise (même si en soi, s’était elle l’invitée !) qu’elle pensait être Davel, la brune fut cependant contente de voir Damon, le triplé rouge et or.

« Ah oui ? C’est de la fleur de Tiaré, je trouve que ça sent super bon… »

Adressant un sourire au lionceau, la brune se regarda une dernière fois dans le miroir avant de se tourner complètement vers son ami. A la remarque de ce dernier, la brune rit quelques secondes avant de sourire et de déposer un bisou sur le nez du brun, laissant au passage un peu de gloss.

« Je suis irrésistible, je sais ! »

Elle plaisantait, même si en soi elle savait qu’elle était plutôt pas mal populaire au château. Peut-être parce que contrairement à tous les Serpentard qu’elle connaissait, elle se moquait un peu de la maison dans la quelle se trouvait ses amis… Et qu’elle était aimable avec tout le monde (sauf quand on la cherchait un peu trop…)

« Tu vas bien ? Tu as bien dormi ? »

Bon, normalement, ça, c’était la question que devrait lui poser Damon, vu que c’était Raphy l’invitée, mais bon… Un nid de garçons se voyait soudain déstabilisé par la présence d’une fille… Fille qu’ils avaient l’habitude de voir, mais quand même !

Damon eut un sourire amusé aux dires de Raphaëlle, fleur de Tiaré ou pas, elle était à elle seule une magnifique fleur. Mais voilà, ça il n’osait même pas le penser (c’était seulement son inconscient qui en avait conscience *on suit ?*), parce que ce genre de phrase, c’était juste… trop débile quoi u__U. plus niaiseux, c’est juste pas possible… Il haussa donc les épaules, mais ne répondit rien…

Lorsqu’elle se prétendit irrésistible, Damon ne pu qu’acquiescer et, hésitant une seconde encore, il s’avança vers la brune et, à quelques centimètres d’elle, glissa une main aussi douce que possible (dur) dans les longs cheveux bruns de sa sorcière adorée. Il se pencha doucement vers elle et murmura avec amusement :

« Non mais tu ne mesures même pas l’effet qu’a ton charme sur moi… »

Alors qu’elle posait une question trèèès bateau, il soupira. Elle ne voulait donc pas qu’il lui dise tout ou quoi ?? Le rouge et or ne perdit en rien sa détermination pour autant. Faisant demi tour, il alla s’assoire sur le lit de la brune, tout en l’entraînant avec lui pour qu’elle s’assoie à ses côtés.

« Oui oui, très bien dormi… normal, je suis chez moi hein ? Et toi tu t’y fais ? Davel pensait te mettre sur un paillasson mais j’ai pu le faire changer d’avis finalement… j’espère que t’es pas trop déçue ? »

Il eut un sourire amusé, tandis qu’il contemplait les prunelles de la belle vipère. Evidemment, il plaisantait. Davel n’aurais jamais (ne serait-ce qu’envisager –sérieusement-) pareille chose ! Et d’ailleurs, la brune le savait, c’était bien ce pourquoi le rouge et or pouvait se permettre ce type de remarque sans risque d’implosion au sein de sa belle et douce famille…

Damon resta un instant silencieux, son regard ne quittant pas celui de la sorcière brune. Il avait envie de faire et dire tellement de choses… Il se sentait si bien et si… mal à la fois. C’était tous ces non dits qui le tenaillaient, tous ces sentiments non exprimés qui ne demandaient qu’à sortir. Il voulait respirer son odeur juste une seconde encore, laisser ses doigts filer sans cesse dans les cheveux bruns de Raphaëlle. Il fronça les sourcils, sans quitter du regard les prunelles de la miss vipère et finit par se pencher vers elle, caressant sa joue du bout des doigts, il chuchota :

« Tu sais, franchement j’ai essayé. Je te jure que j’ai essayé de tout oublier… mais sérieux, ce n’est juste pas possible. T’es trop… toi Raphy. Et je n’arrive pas à te résister. »

Puis, dans un murmure plus faible encore, il posa l’ultime question, préférant ne pas la prendre trop au dépourvu cette fois-ci (à comparé de la fois dernière dans les couloirs) :

« Je peux t’embrasser ? »

Sa main n’avait pas quitté la joue pâle de l’américain, son regard était toujours encré dans celui de la jeune fille, tandis qu’il l’observait avec de sérieux que jamais sans nul doute. Il suffisait de voir son expression pour savoir que non, Damon ne plaisantait pas. Puisque lorsque le rouge et or rigolait, il laissait toujours un sourire sur son visage. Evidemment, il y avait des variations dans les sourires qu’il offrait, mais jamais il n’abordait un visage aussi sérieux.

L’américaine avait toujours été assez naturelle dans sa façon d’être. Elle avait peut-être des vêtements de marque et plutôt chers, mais cela ne l’empêchait pas d’être tout à fait naturel à côté… Elle détestait ressembler à un pot de peinture (comprenez par là une fille maquillée comme pas possible) et ne s’arrêtait pas à des préjugés aussi stupides qu’immoraux… Oui, en soi, elle était une fille adorable… Juste un peu trop peste quand on la cherchait pour de bon, et très ambitieuse…

Raphaëlle savait pertinemment que les triplés Hemmigway étaient liés comme les doigts de la main. Et elle savait aussi ce que chacun d’entre eux pensait d’elle (plus ou moins vu qu’elle est apparemment aveugle face aux sentiments du lionceau…), donc si Damon voulait rire un peu, il savait parfaitement que l’américaine ne le prendrait pas au sérieux, au premier degré car elle était au courant de tout (ou presque). C’est pourquoi la remarque sur Davel et son paillasson (il parlait de ses cheveux en fait, non ?!) fit rire la demoiselle. Un rire léger et clair, qui emplit la pièce sans aucun problème.

« Je préfère largement le lit au paillasson, je te remercie ! »

Souriant à Damon, Raphaëlle lui replaça une petite mèche rebelle, qui rendait sa coupe complètement ratée. Bouh, vilaine mèche rebelle ! Si Damon avait sa main dans ses cheveux, Raphy elle n’allait pas se gêner non plus ! Un sourire plus tard, elle regardait avec compassion le Gryffondor. Depuis combien de temps étaient-ils amis ? Longtemps, ou du moins, assez longtemps pour que la jeune fille comprenne qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec ce que lui disait son compagnon. Elle était trop elle ? Mieux valait trop que pas assez, certes, mais en quoi cela était-il un problème ? Voulait-il qu’elle soit une autre fille ? En avait-il marre de cette vipère trop gentille pour une Serpentard ? Non, c’était impossible… Damon l’aimait comme elle était, non ?

« Quoi ? Euh… Oui, s-si tu veux… »

Raphaëlle ne pigeait pas trop ce qui venait de piquer son ami rouge et or pour qu’il lui demande ainsi l’autorisation de l’embrasser. Généralement, le jeune Damon n’avait pas besoin d’autorisation pour agir comme il le désirait… Bon, certes, un baiser c’était quelque chose de spécial, mais qui a dit qu’il fallait être ensemble pour s’embrasser ?! Personne, enfin aux dernières nouvelles !

Et si Damon était plus que sérieux, Raphaëlle elle, était toujours un peu dans le flou. Ce n’était pas la première que Damon l’embrasserait (si tant est qu’il le fasse), mais elle ne pouvait pas s’imaginer le lionceau éprouver de l’amour plus que fraternel (comme Davel quoi) pour la vipère… C’était Damon quoi… Pas… N’importe qui d’autre ! Il avait toujours été si proche tout en étant si loin que Raphaëlle ne pouvait pas s’imaginer qu’il l’aimait… Bah il faudrait peut-être qu’elle change sa vision des choses d’ici peu hein… Vaudrait mieux pour Damon en tout cas !

Un large sourire illumina le visage de Damon, creusant ses fossettes (on ne peut plus reconnaissables et juste typiques des triplets Hemmigway) lorsque la brune le remercia pour le lit. Il haussa les épaules, genre : je m’en foutiste (que dalle ouai !) et répondit avec assurance à la brunette :

« Hum, je ne sais pas pourquoi, j’était presque sûr de mon choix… Attends que jle dise à Davel, il sera vert de rage ! On ne dirait pas que c’est lui qui te connaît le mieux là, hein ? »

Geeeeenre. On ne fera aucun commentaire… Damon aurait presque rougit quand l’américain vint replacer une de ses mèches à lui (KYAAA elle m’a touché les cheveux !!!!! *sort*) heureusement, ce n’était pas le genre de choses qui lui arrivaient en règle générale (et c’était super pratique ça l’air de rien !!! parce que s’il devait rougir dès qu’il approchait la belle brune, il n’en n’avait pas fini d’être couleur écrevisse >_<).

Elle ne répondit rien à sa tirade débile et c’était tant mieux !!! (ouai ouai, pas al peine de s’enfoncer un peu plus profondément quoi…). En revanche, elle donna la réponse que Damon attendait (ah elle était bien cette fille ! Il savait pourquoi il l’aimait là, si jamais il ne s’en était pas encore rendu compte…). La miss ayant donné son accord, et Damon n’étant (comme par hasard) pas le moins du monde sourd à cet acquiescement, il se pencha légèrement vers l’américaine pour poser ses lèvres (un peu gercées, mais c’est tellement pas viril de se mettre du baume à lèvre !) sur celles (plus douces –elle doit se mettre du baume à lèvre ! /sbaaf/*) de la jeune fille pour qui son cœur venait (comme par hasard) de bondir avec violence contre sa poitrine.

Damon glissa sa main derrière la nuque de la demoiselle brune qui (en cet instant précis) était sa propriété (et attention, on n’approche pas !). Il avait tellement rêvé de ce moment. Un moment où ils pourraient être seuls (ouai parce que dans un couloir rempli d’élèves à l’affût du moindre ragot c’est vraiment pas tip top >_<). Puis bon, il avait de la chance que Davel cautionne (plus ou moins) ses faits et gestes, sinon il aurait pu être sûr et certain que son triplet de serpentard n’aurait en aucun cas laissé la vipère seule pendant les vacances (du moins le temps de son séjour ici…).

Quand il mit fin au baiser, il se recula légèrement, et sans pouvoir s’en empêcher, passa ses bras autour du cou de Raphaëlle afin de l’attirer contre lui, posant son menton dans les cheveux bruns de la miss, ces derniers dégageant une douce odeur de… fleur de Tiaré. Il avait envie de dire plein de choses à la fois. Son cerveau semblait tourner plus vite qu’une centrifugeuse (si si c’est poétique !). Sauf que voilà, il y avait trop de mots et pas assez de mots à la fois. Alors, pour genre la première fois de sa vie, il opta pour le silence, profitant du contact qui lui était offert.