Journal d'idées

La lignée de sangs purs O'Brian est vieille de plusieurs siècles. Ma mère, Emily O'Brian était la dernière de la lignée, n'ayant pas de frères et soeurs, jusqu'à ma naissance, je suis ainsi devenu l'ultime héritier de la famille. Pour ce qui est de la famille Eragon, c'est assez différent, Mélinda est la dernière vraie Eragon et mon père, Lewis Eragon a plusieurs cousins éloignés, ayant eux même des enfants, la lignée des Eragon n'est donc pas prête de s'éteindre.

Je vis dans la banlieue de Londres, dans un manoir datant de mes arrières grands-parents maternels. Mon père, ma mère et moi vivons là toute l'année sauf bien sur quand je suis à Poudlard. Mes deux parents sont des aurors, et je compte bien les suivre dans cette voie là. Ils ne m'ont pas obligé, me laissant toute mon enfance le choix de mon métier futur, à croire que vivre avec deux aurors vous décide à l'être à votre tour. Quoiqu'il en soit, il évident pour moi depuis plusieurs années que ce métier sera mien et je fais d'ailleurs tout pour avoir les meilleurs résultats possibles.

Pour l'heure, je compte vivre encore un peu chez mes parents, je souhaites prendre mon indépendance quand j'aurai assez d'argent pour me gérer moi-même, et éventuellement ma copine, pas question de vivre aux dépends de l'argent de mes parents, je préfère me débrouiller par moi-même. Je vis donc pour l'instant chez moi mais de toute manière, mais parents ne s'en plaignent pas, ils sont rarement au manoir avec leur travail. Notre manoir est composé de la chambre de mes parents, la mienne et de trois chambres d'amis. Nous avons deux salles de bains et je dois avouer que le confond est plus que présent.

Il m'est arrivé de me rendre chez des amis de Poudlard et je me suis bien rendu compte que mon statut de sang pur me faisait sortir du lot. Pas en bien ou même en mal, non, juste que j'ai constaté le luxe dans lequel je vivais sans jamais en avoir pris conscience. C'est normal après tout, je n'ai connu que ça, les notions de richesse pour moi étaient forcement différentes de celles des élèves pauvres ou modestes de Poudlard, j'ai bien pris conscience que je vivais dans une famille plutôt riche et relativement aisée.

Pour ce qui est de ma vie chez moi, de mon enfance pour ainsi dire, j'ai pas mal sympathisé avec des garçons moldus vivant un peu plus loin de chez moi. Nous nous sommes perdus de vue à mon entrée à Poudlard, où j'ai du prétexter une école dans le nord de l'Angleterre, histoire qu'ils ne se posent pas de question. Sinon j'ai passé quasiment toute mon enfance avec mon cousin Carter, qui ne vit pas très loin de chez moi. J'ai grandit plus tard avec Mélinda mais la différence d'age est trop grande pour que nous ayons dévellopé les mêmes liens qu'avec Carter.

Mes parents m'ont litteralement construit. Je leur dois tout, toute mon éducation, ma rigueur dans le travail, je le tiens d'eux. Je n'ai jamais été volage ou même discipé comme garçon et d'ailleurs mes parents ne cessent de me répéter que quand ma crise d'adolescence arrivera, elle fera mal, car plus elle est tardive plus elle est forte. Je ne me suis jamais posé la question de savoir si oui ou non j'allais avoir une « crise » d'adolescence mais je ne la pense pas obligatoire, je pense qu'on peut murir plus vite que d'autres et entrer ainsi dans l'age adulte sans pour autant avoir joué les rebelles un temps (Ce n'est par exemple pas le cas de Carter, qui lui, est encore en pleine crise d'adolescence, c'est assez constant, espérons que ça lui passe un jour).

Je clos ainsi la première page de mon journal, sur un bilan de ma vie passée, pour en venir au présent et surtout au futur, ce qui m'importe le plus, le futur... Ca ne sera pas forcement structuré, écrivant les idées telles qu'elles me viennent, on verra bien où ça me menera...

Grégory Eragon