Charline Spencer

Nom: Spencer

Prénom: Charline Ashley Mary

Âge: 16 ans

Année: 6ème année

Maison souhaité: Serdaigle

Qualités: Charline est une jeune femme qui a des qualités, comme tout le monde, et qui sait plutôt bien les assumer. Intelligente, elle brille dans de nombreux domaines pour son esprit de déduction et ses capacités sensorielles qu’elle a su développer dès son plus jeune âge. La jeune demoiselle, a entre autre une mémoire bien développée grâce à laquelle elle peut sans difficultés retenir les moindres détails, et ainsi obtenir de très bons résultats lorsqu’on demande du par cœur.
Charline est aussi une jeune sorcière qui est appréciée pour son calme et son esprit serein. Elle est souvent là pour écouter les autres, et peut faire preuve d’un humour dont on ne peut la soupçonner au premier regard. Charline est donc attentive aux soucis de ses proches et peut aussi aborder sans complexe des personnes… Elle n’est en effet pas timide. Elle s’assume elle-même et assume aussi ses actes et pensées. Elle est plutôt franche, mais réfléchis avant de parler, ne voulant pas faire souffrir les gens.
Charline est une jeune fille qui est aussi douée en chant, mais ça, c’est son jardin secret. Elle pense la musique comme étant à elle et n’aime pas l’idée de partager ses chants avec les autres. Elle aime d’ailleurs écouter la musique, mais pas trop longtemps, ni trop souvent. A petite dose… A part ça, elle ne joue pas d’un instrument… Mais, est particulièrement douée aux échecs.

Défauts: Charline est une sorcière, évidemment, mais avant tout, elle est humaine. Et comme n’importe quel humain, elle a des qualités, vues précédemment, mais aussi des défauts. Et oui… Et son plus gros défaut est de loin son esprit de compétition hautement développé. La sorcière aime être première. Elle veut réussir. Quand elle désire une chose, elle l’a. Ce n’est pas vraiment de l’ambition, mais plutôt un fort caractère qui fait qu’elle n’aime pas être doublée. Elle apprend ainsi énormément, travaillant avec acharnement jusqu’à tard le soir pour obtenir ce qu’elle désire. La jeune femme est donc une personne réfléchie mais –trop ?- déterminée.
Un autre défaut qu’on pourrait lui reprocher, c’est d’avoir tendance à se surmener. Elle passerait sa vie à travailler s’il le fallait. Elle mange d’ailleurs très peu… puisque ayant déjà un faible appétit, elle préfère en plus étudier ou parler plutôt que se nourrir. Mais elle n’est pas anorexique pour autant ! Elle saute juste quelques repas, ce qui ne devrait pas se faire normalement…

Caractère: Charline est une sorcière qui est donc à la fois calme et réfléchie. Attentive aux autres, elle est une bonne oreille et peut donner de bons conseils. Cependant, son humour, parfois douteux, peut en dissuader plus d’un de rester avec elle pour écouter des conseils qui seraient plus faits pour rire que sérieusement. Elle suit cependant avec une volonté de fer chacun de ses cours et excelle particulièrement en Botanique, Potions et Histoire de la magie. La sorcière est d’une précision de fer, un peu maniaque sur les bords pour ce qui touche l’organisation de ses cours, elle l’est beaucoup moins pour son environnement en général… Aussi ne fait-elle pas toujours son lit au carré, se contentant de lancer la couverture à la va vite… ce genre de petit détail anodin du quotidien.
La jeune sorcière, très basée sur ses études travaille beaucoup sa mémoire et ses capacités intellectuelles. Elle lit donc souvent afin d’affiner ses connaissances et a tendance à toujours chercher plus d’informations sur les sujets étudiés. Charline a cependant un léger souci pour ce qui touche sa personnalité de battante… Elle a parfois de légères crises d’angoisse… cela lui arrive lorsqu’elle est trop stressée ou dans des périodes de fatigue… cela se traduit par des minutes pendant lesquelles elle tremble, plus ou moins fortement et sa respiration devient plus saccadé. Son rythme cardiaque augmente alors. Le tout finit par passer après avoir pris une profonde respiration et s’être bien reposé. Cette caractéristique étant à ses yeux un fardeau, elle le cache de son mieux à tout son entourage qui ne s’est encore rendu copte de rien. Sa fierté l’empêche d’en parler, tout simplement.

Histoire: Charline est née en Angleterre, à Londres même. Elle a grandi dans un appartement londonien. Son enfance était plutôt calme, et plate. Déjà petite, elle a montré un esprit éveillé et vif qui a étonné sa ‘maîtresse’ en maternelle. Ainsi, elle a sauté une classe en école primaire, puisqu’elle s’y ‘ennuyé’ mais finalement… cela ne l’a pas beaucoup aidé pour son avenir, puisqu’une fois ses 11 ans venus… Elle a reçu cette lettre que tout nouvel étudiant à Poudlard reçoit… Commençons par présenter sa famille :
La famille de Charline est plutôt normale… Sa mère est une sorcière, son père un moldu. Elle a grandi dans un univers chaleureux et doux. Sa famille étant d’un milieu bourgeois, elle ne manquait de rien et pouvait faire e qui lui plaisait, tout en ayant à disposition de nombreux ouvrages. Aussi, petite, elle montrait un grand intérêt pour ces reliures de pages… Elle venait souvent regarder les livres alors qu’elle ne savait pas encore lire… Juste pour tourner les pages, les tenir dans ses petites mains… Elle aimait l’odeur du papier et voir l’écriture défiler… A peine savait-elle lire qu’elle voulait déjà regarder les livres philosophiques que son père lui prenait des mains en riant… Elle n’y comprenait rien.
Le père de Charline, Peter, avait très bien vécu le côté ‘anormal’ de sa femme. Il avait considéré cette particularité comme étant une part d’elle-même et n’avait donc eu aucun mal à accepter la sorcellerie. Amy, la mère de Charline, avait donc trouvé l’homme de ses rêves, et Charline fut son premier trésor. Le second vient deux ans plus tard… C’était un garçon. Son nom fut immédiatement trouvé : Theodore Richard Stephan. Ainsi, Charlie, puisqu’on l’appelait ainsi, avait récupéré un p’tit bout de chou comme frère…
Les années passèrent tranquillement, et une certaine solidarité se lia entre le petit frère et sa grande sœur. Bien sûr, il y eu aussi des disputes, mais dans l’ensemble, les relations furent calmes et stables. Charline découvrit ses pouvoirs un soir d’été alors qu’elle avait soif… Elle avait trois ans… Son verre d’eau qu’elle tenait dans la main était en train de tomber, elle l’avait échappé par inadvertance… Et plutôt que s’écraser lourdement, il rebondit mollement, le contenu restant dans le verre et revint dans la main de la jeune demoiselle. Puis, le temps passa, connaissant la magie par sa mère, elle évolua en connaissance de cause et son frère ne tarda guère à la rejoindre dans le monde magique…
Charlie passa son enfance à apprendre, tout en étant vive et joueuse. Elle était une pile électrique et ne pouvait rester en place… toujours, elle devait agir, bouger et s’exercer. Puis, à 11 ans, elle reçu sa lettre… Sa joie fut grande et sa mère fut fière… Puis la rentrée approcha et une douce mélancolie prit le cœur de la jeune fille… Le départ était là…
En arrivant à Poudlard, Charline Spencer avait été plus que surprise par la grandeur du château, elle avait vu ce grand bâtiment devant elle, ébahie… Puis elle avait parcouru le lac dans une barque, la pluie ‘lavait bien trempée ! Ses cheveux noirs avaient été gorgés d’eau toute la soirée de répartition, elle s’en souvenait encore maintenant… sa première année s’était bien passée. Même si un monstre avait attaqué les élèves, elle avait pu vivre normalement et surtout apprendre… sa passion pour la botanique s’était déclarée. En deuxième année, elle trouva une nouvelle matière passionnante : les potions… Le besoin de précision lui plaisant plus que tout, elle s’acharnait à donner le meilleur d’elle-même pour cette matière, malgré l’enseignant peu aimable qui en était chargé. Charline avait ensuite continuait son année normalement, devenant de plus en plus proche des Serdaigles et Gryffondor… Avec lesquels elle plaisantait. Puis les années poursuivirent leur route. Sa troisième année était l’époque du tournoi des trois sorciers… Elle fut impressionnée par les épreuves et se sentit encore plus attirée vers la perfection… oui, elle voulait plus que jamais brillait ! Elle se découvrit d’ailleurs un fort penchant pour l’arithmancie… c’est en quatrième année qu’elle parvint enfin à s’intéresser à l’Histoire de la Magie… D’un coup, cette matière la passionna, et elle se lança dans ses recherches. La cinquième année qui suivit ne fut pas bien surprenante… Elle obtint toutes ses BUSES et pu poursuivre les matières qui lui plaisait tant… sans savoir encore ce qu’elle voulait faire plus tard… le temps sembla s’accélérer… la mort de Dumbledore la choqua fortement… c’était si inattendu ! Elle qui l’avait toujours vu comme un immortel s’était trouvée face à une réalité troublante… Mais elle n’eut pas beaucoup le temps de s’y attarder, les recherches étaient ce qu’elles étaient… Elle devait continuer à apprendre… Et voilà qu’à présent, elle entrait en 6ème année, son frère, lui, venait de passer en 4ème année, toujours aussi fort, bien que moins accroché aux études que sa sœur aînée…



Votre prénom/âge: Charlène, 17 ans

Personnage préféré dans Harry Potter: Drago Malfoy ^_^ (eu ok, c’est aussi un peu beaucoup parce qu’il est joué par Tom Felton), sinon j’aime beaucoup Ginny, les jumeaux Weasley, Fleur…

Comment avez-vous connu ce forum ? Si c'est par quelqu’un, qui ? Sur msn hier par un admin qui semble adoré son forum ^_^ (son nom ? Vous l’avez deviné je pense => Greg ^^)

Donnez vous une note de 1 à 10 pour votre RP? Eu je dirais 8…

Avez-vous un parrain ? Si oui, quel est son pseudo ? Un parrain ? Eu Greg j’pense



Voldemort? Charline en a peur. Elle craint son retour plus que tout ainsi que l’incapacité à savoir se défendre et se battre face à lui. Est-ce vraiment sa montée au pouvoir ou sa force en elle-même qui effraye la jeune femme ? Elle-même n’en sait rien. Tout ce qu’elle sait c’est que son évocation la fait frissonner et qu’elle préfère ne pas l’affronter, bien qu’au fond, une terrible envie de faire ses preuves face à lui al tiraille… Pourtant, elle sait aussi qu’elle n’a pas la moindre chance face à ce mage… Là est le problème.

Dumbledore? Charline admire ce sorcier qui a toujours eu une force magique hors du commun, et ce quelque soit son âge. Elle est triste aussi de son départ… sa mort pour être exacte, mais elle reste admirative… Pour elle c’était de loin le plus grand de tous les mages que la terre n’ait jamais portés.

Harry Potter? Charline n’a jamais été très proche de lui. Elle le trouve courageux, mais préfère rester distante. Elle n’est sûre de rien et ne veut pas se faire des illusions sur sa bonté qui est peut-être totalement fausse.

Poudlard? C’est aux yeux de la jeune femme une très bonne école où il fait bon d’apprendre mais aussi de grandir. Elle apprécie ses repaires fondés ici même et aime évoluer entre ses murs. Ce château représente son adolescence et elle sera triste quand elle le quittera…



1/Vous marchez dans le Parc de Poudlard et vous voyez un élève se faire agresser par 2 autres personnes, que faites vous ?

-Vous allez faire cesser la bagarre.
-Vous demandez pourquoi ils l'agressent.
-Vous allez chercher un adulte.
-Vous vous moquez de la victime ou criez qu'elle l'a cherché.

2/Vous cassez un vase, que faites vous ?
-Vous dénoncez quelqu'un a votre place.
-Vous inventez une excuse.
-Vous vous dénoncez.
-Vous ne dite rien.

3/Vous trouvez un gâteau dans le frigo que faites vous ?
-Vous en manger une part.
-Vous le mangez aux trois quarts, voir en entier.
-Vous n'y touchez pas.
-Vous le coupez en part égale du nombre de la famille.

4/Si vous deviez être un point cardinal, lequel seriez-vous ?
-Nord
-Sud
-Est
-Ouest.

Exemple de rp => [désolée ça tient pas]

Ecoutez ce silence… Admirez cette solitude. Cette douce brise qui tendrement devient une fraîcheur mordante, pour n’être plus qu’un froid agressif une fois le silence tombé sur ce sombre paysage. Ce lointain horizon rouge sang dont l’éclat semble se répandre à l’infini. Le soleil d’été venait de propager pour la dernière fois de la journée ses quelques rayons lumineux, seule source de chaleur. Les ruelles étaient déjà sombres et silencieuses. La nuit avançait… Doucement mais sûrement le ciel s’assombrissait, ne laissant pus que quelques traces couleur ocre dans les cieux. Quelle était loin cette belle Russie. Qu’il était loin le temps des neiges et des glaces. Du froid russe, si peu accueillent pour les nombreux étrangers et touristes… La brise devenait plus forte encore… Un doux sifflement s’élevait… lentement, il s’intensifiait. N’étant qu’un doux murmure peu de temps auparavant, il devenait de plus en plus bruyant, de moins en moins réconfortant. Plus fourbe et sauvage.

Tac, tac, tac… les talons claquaient sur le sol de pierres. Tac, tac… Plus le moindre bruit,… La personne s’était arrêtée. Un moment de silence s’en suivit, ne laissant que le vent souffler et hurler… Puis enfin, la marche repris. Les claquements retentirent une fois encore. Réguliers, ils étaient séparés par des intervalles équivalents. Ils étaient à la fois discrets et bruyant. C’était si dur à décrire. Cette discrétion venait du fait que n’importe quand, ils semblaient pouvoir s’évanouir dans cette nuit tombante, à l’image d’un mirage, ils semblaient être réels, tout en restant faux, issus d’une simple imagination un tantinet volage et indépendante… Ils étaient pourtant si bruyants en même temps ! Ils étaient présents, et rompaient, seuls, ce silence qui s’était installé quelques instants avant… Soudain, un cri s’éleva dans les airs… Un cri perçant qui ne laissait voir autre chose que la réalité : la scène présente n’était ni un rêve, ni une illusion. Encore moins un cauchemar, tout avait bel et bien lieu… Tout était réel et on ne peut plus présent. De ces talons claquants, à ces taches rouges dans le ciel, en passant par ce vent de plus en plus froid et son sifflement de plus en plus intense. Ce cri n’avait absolument rien d’humain, rien d’humain… Seules une créature pouvait hurler de la sorte…

Un souffle de vent se fit plus bruyant que les précédents… puis un bruissement s’en suivit… des ailes claquaient dans les airs. Des plumes couvraient le corps de cette créature… Un nouveau cri s’éleva… Puis un souffle… Un souffle au travers d’un sifflet… L’animal parut alors dans les airs, se détachant du ciel lourd et noir… Un éclat doré étincela dans son regard… Il s’agissait d’un rapace. Ce dernier à l’affût, venait d’aviser sa maîtresse. Son regard d’ambre avait brillé encore un instant, puis la silhouette avait fondu droit sur sa cible : un bras tendu. Des mèches noires glissaient le long de ce bras, portées par ce doux vent violent, elles volaient de manières irrégulières, encadrant un doux visage d’une pâleur rivalisant avec la neige. Deux topazes semblaient dominer ce visage au teint laiteux. Le rapace cria une dernière fois, ce fut un cri plus doux, moins alerte… Sa course s’acheva sur le bras tendu de sa maîtresse, immobile, elle regardait le magnifique faucon venir vers elle et se poser doucement sur son appui. Le visage de la jeune femme était impassible. Ses traits, droits ne montraient aucun sentiment. Seul son regard étincelant, réveillait son visage endormi. Son regard brillait, doux et tendre, admirant la beauté sauvage qui daignait rester à ses côtés. Un échange muet s’écoula entre la demoiselle russe et l’animal dont les prunelles d’or fixaient intensément celles de sa douce maîtresse. Les lippes rouges sang de la jeune femme s’ouvrirent alors :

« Sois moins bruyante ma chérie… N’oublies pas où nous sommes, ni ce que nous sommes compris ? »

Le silence venait d’être brisé par une voix douce et apaisante. Telle un court d’eau, elle s’était élevée, murmurante et calme. Glissant sur les murs et poursuivant sa route dans les rues voisines, elle s’était enfoncée dans la nuit et avait disparu comme elle était venue… Souple et discrète. Les pupilles glacées de la sorcières restèrent un moment fixes, sur la silhouette sombre du faucon pèlerin qui venait de trouver refuge sur son bras. Un fin sourire perça les lèvres de la belle brune. Elle reprit alors sa marche. Le faucon vint alors se poser plus haut, vers l’épaule de la demoiselle. Heureusement, la jeune Perséphone n’était pas très grosse et pouvait donc rester sur la beauté russe sans trop la gêner dans sa marche.

Le claquement des talons reprit alors, toujours aussi régulier et doux. Le vent continuait à siffler. Sa présence avait pour effet d’agacer les anglais généralement. Il n’en n’allait pas de même pour la jeune fille brune. Cet air mordant et bruyant était de ceux qui lui rappelaient sa belle Russie. La jeune demoiselle inspira alors l’air frai, s’insinuant dans ses poumons, il eut l’effet d’une soudaine apparition d’énergie, se déployant dans le corps de la Serpentarde. La sorcière, soudainement ravivée poursuivit sa marche avec plus d’entrain. Mais alors… Qu faisait-elle ici ? Ses lieux sombres et peu accueillants, cette ruelle froide et désagréable ? Qu’est-ce qui avait valu à la jeune femme une promenade dans l’allée des Embrumes ?

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Flash Back
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Le manoir des Södergren était bien agité en cette période de départ. Ievdokia laissait partir son mari (ou futur mari) en Angleterre. L’enfant criait… Cette progéniture… Le frère ou plutôt demi frère du bel Isaac. Un sang pur. Le cousin de Dawn. La sorcière s’approcha du nourrisson. Elle sourit doucement et déposa un baiser sur le front du petit :

« Allons, tu reverras tout le monde très bientôt ! Sois sage mon grand… »

La jeune fille s’éloigna après l’avoir un moment regardé en souriant. Cet enfant l’attendrissait. Il avait réveillé en elle une part qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de connaître… Son côté maternel… Sa partie d’elle qui était une femme… Oubliant toute autre magie que les liens du cœur, les liens du sang. La jeune fille était quelque peu triste de s’éloigner ainsi de son cousin. Elle qui avait toujours voulu une famille avait enfin ce qu’elle voulait depuis si longtemps ! Elle avait en effet tout pour elle… Une tante, calme et plutôt douce, bien que froide. Un –presque- oncle qui était le père de son petit ami… Monsieur Irving. Elle avait aussi son Grand-père, si doux et compréhensif. Elle avait aussi et surtout son frère jumeau, son double de toujours. Damian… Et elle avait aussi sa cousine, la belle mais froide et cruelle Diabalzane. Mais après tout, si elle l’aimait tant, c’était bien pour sa personnalité. Les deux cousines n’avaient jamais été très complices, mais s’étaient toujours plutôt comprises… les sublimes blonde et brune… Opposées par leur chevelure ; leur peau, leurs yeux et leurs origines et surtout leur caractère ne laissaient aucun doute sur le lien qui les unissait.

Isaac était en compagnie de son père, dans le grand salon. Dawn attendait dans le hall. Ses valises étaient déjà bouclées. La russe retournait en Angleterre avec son ami et le père du jeune homme. Elle prenait cette fois-ci les transports magiques, Perséphone allait, pour la première fois de sa vie, voler seule de la Russie jusqu’à l’île anglaise… Une première qui angoissait quelque peu la jeune sorcière. Cette dernière se dirigea vers la porte du hall et la poussa. Les lourds battants de bois laissèrent place à des rayons d’or. Le soleil étincelait déjà dans les cieux. La sorcière resta sur le seuil de la porte un moment, prenant le soleil, puis elle sortit et siffla. Peu après, la douce Perséphone cria, tout en volant gracieusement au dessus de sa maîtresse. Un fin sourire perça les traits droits de la jeune fille :

« Allé ma grande, viens là… »

Le faucon cria une nouvelle fois et descendit doucement vers sa maîtresse. Il ouvrit le bec mais aucun son n’en sortit. La belle brune sourit alors délicatement et caressa la tête du rapace.

« Tu vas être attentive d’accord ? Tu fais le même trajet que tu as déjà fait… je sais que tu t’en souviens. Cette fois-ci tu vas voler sans moi… On se retrouvera en Angleterre. La résidence des Irving, tu te rappelles ? »

Dawn savait bien que le faucon ne comprenait pas ce qu’elle lui disait, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui parler. Des larmes perlèrent ses yeux. Elle les essuya d’un geste désinvolte. Des bruits de pas derrière elle la firent se redresser, puis se retourner. Elle s’attendait à retrouver Isaac ou encore le père de ce dernier, mais elle vit leur silhouette, plus loin, dans le salon. Son regard se leva donc et vint se poser sur… son grand-père. Le vieil homme quittait rarement la demeure, aussi fut-elle surprise de le trouver face à elle.

« Grand-père ? »

Il lui fit un signe de tête, l’invitant à avancer un peu dehors. La sorcière s’exécuta, toujours surprise. L’homme la suivit et referma la porte du hall derrière lui. Enfin, il se retourna, faisant face à la demoiselle. Bien qu’âgé il semblait toujours aussi grand… Aussi fort que s’il avait 20 ans.

« Ma petite… Tu vas devoir aller à Londres… »

La demoiselle ouvrit la bouche pour parler mais il l’invita d’un signe de main à garder le silence. Il fouilla dans a poche et en sortit un parchemin.

« Ne l’ouvres pas avant qu’il soit temps. Tu devras le porter à Monsieur Farsen. Il habite sur l’allée des embrumes. Mais surtout n’y va pas avec qui que ce soit. Tu devras être seule, c’est important. C’était à ta mère… Je pense qu’il est temps que tu en prennes possession. N’essaies pas de l’ouvrir, tu ne pourras pas, seul Farsen pourra t’y aider. L’allée n’est pas sûre, aussi serait-il préférable que tu aies ta baguette et ton faucon quand tu t’y rendras. N’en parle à personne. Ils ne doivent rien savoir. Pas même ton jeune ami… »

La porte s’ouvrit alors… La silhouette haute et fière du père Irving parut sur le palier, son fils à ses côtés. Ievdokia les suivait, son enfant dans les bras. Elle jeta un regard surpris au grand-père, qui souriait, tout en disant d’une voix douce :

« Cet oiseau est vraiment beau… les Symphonie ont toujours de bons goûts en fauconnerie vraiment… »

La sorcière russe esquissa difficilement un sourire et jeta un regard de côté au vieil homme qui repartait. Elle mit le parchemin dans sa poche et posa un baiser sur le front de Perséphone :

« On se retrouvera en Angleterre… »

Puis le faucon s’envola une fois sa récompense avalée. La brune gravit les marches, rejoignant sa tante.

« Ma tante… je vous remercie pour ce temps passé avec vous. Portez-vous bien. »

Elle salua alors sa tante et déposa un dernier baiser sur les joues de son cousin. Puis la sorcière rejoignit les deux hommes Irving. Le père fit signe aux enfants de partir devant, ces derniers s’exécutèrent, laissant les deux adultes entre eux. Isaac posa son regard d’azur sur la jeune russe, l’air interrogatif. Il fallait avouer que la demoiselle était pensive depuis sa rapide entrevue avec son grand-père. Elle se contenta de lui adresser un sourire, n’oubliant pas les recommandations de son grand père. Ne pas en parler… Isaac cependant ne lui demanda rien, se contentant de la prendre dans ses bras. La jeune fille le laissa faire, se laissant emporter dans une douce rêverie qui allait se finir bien trop vite à son goût…

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Fin du Flash Back
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Merci beaucoup professeur .