Etude des Moldus - Premier Cours

Aaah. Une nouvelle Année commence. Hier déjà, les Premières Années ont traversés le Lac, avant d'être répartis dans les diffèrentes Maisons de Poudlard.Mais ne nous attardons pas trop sur ce sujet. D'ailleurs, le Professeur Douglas ne les verra pas avant deux ans, et à ce moment là, ce sera seulement ceux qui auront choisi la sublime et très intéressante matière d'Etude des Moldus qui auront le privillège d'assister à ses cours. Le Professeur Brooke Douglas. Le Professeur qui est d'ailleur totalement avachie sur son bureau, sa tête reposant entre ses bras. Sa chevelure marron clair s'étale ainsi sur le bureau de chêne. Sur celui-ci, ont peut trouver divers objets, que l'on aurait jamais imaginé posés sur le même meuble. Ici, on aperçoit une baguette faite dans le bois blanchâtre d'un bouleau, plus loin, une maquette d'un bâteau qui arbore de belles couleurs vives. Il est bloqué sur son support, immobile, et on dirait qu'il aimerait mieux se tenir sur les vagues d'une mer déchaînée, sur laquelle il tanguerait au grès des rouleaux. Sous les bras de la jeune femme, une pile de feuilles, plus ou moins vieilles, certaines possédant des coins racornis et usés à souhait. Si l'on tend l'oreille, on peut entendre un ronronnement régulier. Il vient d'un petit fauteuil moelleux, placé dans un coin de la pièce, où le chat du Professeur s'est roulé en boule, imitant sa maîtresse dans sa sieste improvisée.

Soudain, un réveil vient perturber le sommeil des justes. Encouragé par un grognement, la main gauche de Brooke émerge de sous sa tête pour rechercher avec conviction le réveil matin enfoui dans le premier tiroir du bureau. Au moment où elle met enfin la main dessus, la sonnerie arrête de retentir, et les oreilles de l'animal et de la jeune femme vont mieux d'un seul coup. Après un léger temps d'attente, la jeune femme de trente deux ans s'étire le dos, les bras en l'air, avant de se lever et de faire quelques pas en direction d'une porte à demie cachée par le fauteuil du chat. Ca y est. Le travail recommence. Son premier cour de l'année va enfin pouvoir commencer. La main sur la poignée de la porte, la sorcière adresse un léger sourire au félin. Son visage a reprit l'air qu'on lui connaît si bien. Les yeux dans le vague, elle pousse la porte, débouchant dans la salle de classe. Le sol de marbre blanc fait résonner un court instant le pas régulier du Professeur Douglas tandis que celle ci se rend derrière son bureau, s'asseyant sur une chaise de bois rudimentaire. Regardant devant elle, elle semble découvrir les rangées de tables et de chaises, quatres au total, qui s'étirent sur toute la longueur de la pièce. A sa gauche, une autre porte qui donne sur le couloir. C'est par là que les premiers élèves viennent d'apparaître sous le regard naif du Professeur.

Au bout d'un moment, tout le monde est à sa place, bien que certaines conversations ne se sont pas encore terminées. Indifférente à l'agitation, le professeur d'Etude des Moldus se lève et déclame son petit discour de bienvenue, comme à son habitude:

- Bienvenue, chers élèves, dans sa salle acceuillante où nous tâcherons tout au long de l'année de découvrir les secrets de l'Art Moldu. L'ingéniosité dont ceux ci font preuve pour surmonter les difficultés devrait nous laisser admiratifs... En effet, n'ont-ils pas réussir à combler l'absence de Magie dans leurs vies? Tout le monde devrait être aussi ingénieux qu'eux, et j'espère vous voir développer de telles qualités lors de votre scolarité à Poudlard. Nous sommes donc ici pour tâcher de percer les secrets et les coutumes des Moldus...

A chaque fois que le mot "Moldu" venait dans ses paroles, Brooke Douglas le prononçait avec un air émerveillé. Pas un mot de prononcé au sujet des BUSEs. Le professeur les avaient tout simplement oubliés, à sa joie d'exercé sa matière favorite. Puis, le silence s'étirant à la fin de sa prise de parole, elle s'aperçut qu'elle devait continuer son cours.

- Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis le Professeur Douglas. Lors de cette année, nous étudierons en premier lieu les divers moyens de communication des Moldus. Ensuite, nous passerons à leurs moyens de Transport, puis à leurs coutumes. Voila!

D'un léger coup de sa baguette blanche, le Professeur fit apparaître le Programme au tableau, tel qu'elle venait de l'énoncer. Se retournant vers ses élèves, elle leur adressa un sourire rapide, puis descendit de l'estrade et commença sa petite marche entre les rangées. Du son côté, le chat venait d'entrer dans la salle, indifférent au cours qui se déroulait sous ses yeux, pour aller se frotter contre la jambe d'une élève assise au second rang, quémandant des caresses à coup de miaulement. La robe verte foncée du Professeur Douglas passa à proximité, tandis qu'elle remettait en place son écharpe rouge vif. Des boucles bleu et or pendaient à ses oreilles, et un gilet mauve à rayure violette venait complèter le reste de sa tenue. D'une voix réveuse, elle demanda alors à ses élèves:

- Que connaissez - vous des merveilleux moyens de communication Moldus?

Damon, jeune lion fougueux, élève de 4ème année (et non ça ne rigole plus, quand on a 14 ans, attention !!!!) était ce matin là (comme tous les matins d’ailleurs) en train de manger comme 5 dans la Grande Salle. Le jeune garçon avait fait son jogging matinal dès le premier jour de la rentrée (on ne change pas de si bonnes habitudes en deux petits mois de vacances scolaire, pardi !). L’avantage quand on s’appelle Damon (et surtout quand on a son métabolisme) c’est qu’on peut manger autant qu’un régiment de militaires (rentrant d’une mission de 6 jours sans ravitaillement) sans souffrir de prises de poids trop importantes. Et oui… il y a là de quoi faire bien des jalouses, si je ne m’abuse…

Le jeune homme loin des préoccupations de ses petits camarades du genre : alors, si je prends ce petit toast et que je le beurre moitié moins que le précédent, je n’aurais ingurgité que 66 kilocalories donc je pourrais peut-être perdre 200 grammes d’ici la fin du mois si je continue comme ça tout le temps… Ce qui me fera 1 kilo de perdu au bout de 5 mois… En un an je peux espérer perdre plus de deux kilos… Bref, ce style de pensées là n’effleurait jamais l’esprit (ô combien affûté) de notre jeune lionceau.

Damon acheva son petit déjeuner avec son calme habituel (soit quelques cris, des éclats de rire bruyants et trois ou quatre tours de tables pour papoter avec telle ou telle personne… Lors de la distribution des emplois du temps, il su se tenir à peu près en place, bien que la tentation de fondre sur ses frères (chacun à un autre bout de la Grande salle, cela va de soit… Pourquoi faciliter la tâche à notre hyperactif quand on peut faire compliqué, hein ? Il observa avec grand intérêt les cours qu’il allait avoir dans la journée et constata qu’il en aurait en commun avec ses frères… Oh yeah, ça allait être la fiesta mon colonel !

Ce qui était amusant chez les triplets Hemmigway, c’était qu’ils étaient d’une similitude physique époustouflante. Parfaite copie des autres, l’un seul pouvait aisément se faire passer pour un de ses frères. Et même lorsqu’ils étaient ensemble, rares étaient les personnes capables de les reconnaître (bon évidemment, à Poudlard, avec les uniformes… c’était tout de suite plus simple, puisque tous trois étaient dans des maisons différentes…). En effet, Davel, Damon et Daël (nés dans cet ordre-ci) avaient beau se ressembler comme trois gouttes d’eau, psychologiquement, ils étaient très différents… le premier était du genre direct… très direct. Il se faisait très facilement comprendre, et pour cause, il se fâchait souvent et quand il était vraiment énervé, il pouvait devenir plutôt violent… Pas très doux en règle général, il ne se laissait jamais marcher sur les pieds et savait très bien se faire écouter… le second né (notre Damon) était plus jovial que son ‘aîné’. Hyperactif, il avait tendance à se lier avec tout le monde. Plutôt sociable, il aimait discuter avec n’importe quelle personne passant à sa portée. Mais ce n’était pas pour autant qu’il acceptait aisément les gens dans son jardin secret… Là, c’était bien plus compliqué. Enfin, Daël semblait être le plus tempéré des trois… Assez flegmatique, il avait tendance à laisser les choses se passer sans trop s’en mêler, non pas par manque de caractère, mais plutôt par ennuie… Il préférait économiser ses forces, dirons-nous… Bref, nous avions donc là, trois copies aussi parfaitement semblables qu’étrangères, et c’était là toute leur force et l’essentiel de leur charme.

Damon, satisfait de suivre quelques cours avec ses frères acheva en quelques traits son verre de jus de citrouille (ça donne soif tout ça !) et se redressa, satisfait d’avoir su exploser son record ce matin là… Trois croissants en moins de deux minutes !!! Si c’est pas la classe ça… *oh yeah :p*. Le lion salua encore quelques connaissances sur son passage, paradant comme un paon, et rejoignit en un petit footing ô combien gracieux sa salle commune. Fiou, sept étages en 5 minutes… s’étant douché avant de prendre son petit déjeuner, il se contenta de se brosser les dents, et une fois le dentifrice recraché et sa bouche rincée, il prit les livres dont il aurait besoin ce matin là… Près à passer à l’attaque, le rouge et or quitta son dortoir et rejoignit l’étage où aurait lieu son premier cours. Le cours d’Etude des Moldus.

Lorsque le professeur laissa entrer les élèves, Damon rejoignit la salle tout en conversant à droite et à gauche (comme d’habitude). Le jeune garçon (à peine bavard /sbaaaf/) conversa jusqu’à ce que le cours soit lancé. Une fois l’enseignante levée, il posa son regard sur sa silhouette, sans plus s’étonner de son style vestimentaire (très personnel….). En un an, il avait appris à s’y habituer, et très honnêtement, ce n’était là, pas le genre de détail qui choquait spécialement notre lionceau… Suçant, pensif, l’extrémité de sa plume (petit tic…) il se décida à être gentil pour ce premier cours… Ecoutant donc l’enseignante sans trop converser avec ses camarades, il se décida même à participer (oui on sent les bonnes résolution passer là…). Levant la main pour répondre (tant qu’il avait un truc dans la tête), il attendit d’être interroger et répondit d’une voix qui portait bien (en même temps, on parle de Damon, pipelette internationale…) :

« Ben ils ont le téléphone… c’est un genre de boîte colorée, paraît qu’il y a un peu de toutes les couleurs… Et avec ça on peut parler à une personne se trouvant à des kilomètres de nous… La voix passe dans le fil et hop là… C’est super rapide, en plus ! »

Bon, on a bien dit que Damon participait, pas qu’il avait la science infuse, hein ? Et puis c’était sacrément complexe ces trucs là, l’air de rien !

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