[LIBRE] Annagovia Quirm

Nom : Quirm

Prénom : Annagovia

Age : 13 ans.

Maison : Gryffondor.

Caractère :

Fillette dynamique, parfois même un peu trop, Annagovia ne manque pas d’imagination et trouve toujours une occupation, dusse-t-elle en être réduite à comparer les graviers de l’allée ou à compter les petits cailloux colorés, là, dans le bocal du poisson rouge. Car, curieuse de nature, Annagovia ne s’ennuie jamais (mais elle ennuie parfois les plus grands avec ses questions incessantes sur l’ordre du monde et «Oh, tu m’embêtes, vas plutôt mettre la table !»). Elle est sans cesse en mouvement, sans cesse en train de s’émerveiller sur le monde et d’élaborer des théories aussi complexes que farfelues sur son fonctionnement. Bref, Annagovia est une enfant pleine de vie, à l’enthousiasme à revendre et dont la bonne humeur est communicative.

Plutôt indépendante dans sa manière de fonctionner, Annagovia n’en reste pas moins une jeune fille extrêmement sociable, toujours partante pour une bonne partie de rigolade, d’autant plus que Dame Nature l’a dotée d’un bon sens de l’auto dérision.
Elle a également développé un goût immodéré pour tout ce qui est rouge, orange ou rose, à tel point qu’elle refuse catégoriquement d’absorber tout aliment qui serait d’une autre couleur. Ses parents ont bien essayé de l’initier aux bienfaits des légumes verts et de la viande blanche, l’entêtement de leur fille a eu raison de leur patience et, après tout «les carottes, c’est aussi très bon pour la santé !»

Persuadée que les pingouins devraient être marxistes, Annagovia a déjà longuement expliqué à ses petits camarades que si les pingouins de toute la banquise s’unissaient avant de se soulever contre la dictature des cachalots, orques, adorables bébés phoques et autres humains pollueurs, le monde irait bien mieux.
Elle aimerait avoir un élevage de canards parce que «les canards sont des petites bêtes très amusantes» et pense qu’on pourrait communiquer avec les souris si seulement on s’en donnait les moyens.
En bonne fille de libraires, elle trouve, par ailleurs, que la forme ultime de l’Evolution, c’est le Bibliothécaire (même si Madame Pince n’est pas la représentante la plus probante de l’espèce).
On l’aura compris, Annagovia est une petite sorcière aux idées bien arrêtées et plutôt originales.

Description physique :

Annagovia est une rouquine plutôt fluette dont les taches de rousseur ressortent bien sur sa peau pâle de petite londonienne. Des yeux noisette (blablabla, accord des adjectifs de couleur, blablabla) rieurs, un nez en trompette et des fossettes bien marquées dès qu’elle sourit (ce qui arrive fréquemment) complètent le portrait de la fillette.

Particularités : Possède une assez jolie collection d’autocollants «Les Pingouins vous aiment», refuse de manger autre chose que des aliments rouge/orange/rose. Merci Merlin, ses exigences culinaires ne s’étendent pas à la boisson. Sans quoi Annagovia serait la plus jeune poivrotte de l’histoire.

Histoire :

La petite Annagovia naquit un 29 mars, aux premières lueurs de l’aube (une aube, qui soit dit en passant, se trouvait arriver deux heures en retard par rapport à l’heure humaine. Passage dictatorial à l’heure d’été oblige. Ou comment supporter, pendant les jours suivant ce terrible décalage moult «Et donc là, la semaine dernière, il n’était que 14 heures. Incroyable, quand même !» et autres «Mais alors elle est passée où, l’heure qui manque ?»). Elle n’aurait, d’ailleurs, jamais dû s’appeler Annagovia si l’émotion paternelle et la surdité latente d’un vieil employé de la mairie («Pour les naissances, veuillez prendre un ticket rose et faire la queue, comme tout le monde…») n’avaient transformé le très classique «Anastasia», décidé de longue date par les heureux parents (et après une longue bataille rangée à grands coups de Pénélope, Charlotte et autres Alanis) en un nettement plus original «Annagovia». Lorsque ses parents réalisèrent l’erreur, il était déjà trop tard : Annagovia Quirm avait été dûment enregistré à l’Etat-Civil et «Pour toute demande de modification, merci de remplir le formulaire C24 en 56 exemplaires et de nous laisser tout ça dans la corbeille pleine de poussière, là-bas. Nous examinerons votre requête d’ici deux ou trois ans.»
Elle aurait toutefois pu écoper de pire et, si son prénom intrigua plus d’une fois au cours de sa scolarité, il ne suscita que très rarement d’autres réflexions que «Ah ? Et c’est quelle origine, exactement ?» Au fond, ses petits camarades qui, moins gâtés par le sort, avaient écopé de prénoms comme Baudouin, Twilda ou Javotte (et pourtant, leurs parents semblaient les aimer. Alors pourquoi les avoir affublés de prénoms aussi grotesques ? Grosse cuite post naissance peut-être ?) eurent des récréations autrement plus difficiles qu’elle.

Le hasard faisant, parfois, bien les choses, à prénom original, fillette originale, à prénom inventé, fillette inventive. Bien plus leadeur que suiveuse, la jeune Annagovia montra très vite un talent évident pour prendre la tête de petits groupes en culottes courtes qu’elle guidait, le temps d’un après-midi, à travers les méandres d’un Amazone en crue, les dangers d’une forêt vierge ou, plus simplement, les enquêtes contrariées par l’heure du goûter d’un inspecteur en chef, saines activités qui lui permirent de développer pleinement son imagination fertile et lui acquirent des amitiés solides ainsi qu’une réputation de conteuse née. Toujours première en expression écrite, Annagovia est une élève quelque peu dissipée quoiqu’intelligente. Sa tendance à se dandiner en cours d’algèbre ou à bavasser avec sa voisine de table (voire à lever la main à tout bout de champ parce que «M’dame, M’dame, mais alors, quand il neige, comment ils vont au travail, les conducteurs de chasse-neige ?») ne lui ont toutefois jamais attiré de gros ennuis, Annagovia ayant plus le rôle de la gentille chipie et celui de la petite insolente. Si les rappels à l’ordre ne sont pas rares durant une journée de cours, ils sont plus la réaction distraite d’un professeur qui a des problèmes autrement plus importants (par exemple : pourquoi est-ce que le petit blond du fond ricane en lui lançant des coups d’œil aussi significatifs qu’appuyés ? Et qui a mis cette punaise sur ma chaise ?) que les bavardages d’Annagovia que celle d’un enseignant vraiment en colère et «Maintenant tu me donnes ton carnet de correspondance et tu files chez le directeur !»

Fille de libraires moldus, Annagovia a été, littérairement parlant, à bonne école, aimant d’autant plus à dévorer tout ce qui lui tombait sous la main qu’elle est fille unique et ne peut donc pas se défouler sur profiter d’une présence fraternelle pour passer ses longues soirées d’hiver.
Ayant connu une enfance heureuse et, somme toute, que rien ne différenciait de celles des autres petits moldus de sa génération, Annagovia ne s’attendait absolument pas à recevoir, l’été de ses onze ans, une lettre de Poudlard. La découverte de sa sorcellerie la laissa autant ébahie que surexcitée et ce fut une fillette au large sourire conquérant qui grimpa dans le Poudlard-Express, à la rentrée de Septembre.
Placée sans aucune hésitation choixpeautesque à Gryffondor, elle s’y intégra parfaitement et se révéla une élève aussi vivante que passionnée par le monde magique s’offrant à elle.