Des conséquences inattendues [Pv]

Carter était en “vacances” depuis une semaine. A vrai dire, on ne pouvait pas tellement apeller ça des vacances, puisque dans le language du jeune type, vacance équivaut au minimum à rire, détente ou même plaisir. Là, on pouvait dire que Carter avait connu des jours plus heureux. Il avait rompu avec Amanda il y avait de celà une semaine, celle ci déménageant et jugeant qu'une relation à distance ne serait pas bonne pour leur couple. Bien entendu une relation où le couple n'est plus ensemble est bien meilleure, c'est logique ! Cherchez la logique des Poufsouffle et quand c'est fait, apellez moi.

Carter avait donc du s'occuper comme il pouvait. Manque de bol pour lui, son cher cousin n'était guerre plus disposé à lui accorder du temps. Il avait lui aussi rompu avec Charline, motif informulé pour l'instant, et môssieur broyait du noir chez lui parce que sa meilleure amie était partie. Cherchez l'erreur, dans l'histoire, Amanda est la copine de Carter hein – enfin était – pas de Grégory. Ayant déjà invité Megan la semaine prochaine pour la petite soirée qu'il allait organiser, et celle ci ne pouvant pas faire des allés-retour au manoir comme elle le voulait, le Serdaigle avait décidé d'inviter une amie – la seule en fait – chez lui.

Charline avait donc été conviée par hibou à passer une journée chez Carter Lane, alors que les parents – et la soeur, qu'elle saleté celle là – de celui ci, étaient partis en vacances. Oui autant dire que Carter ne s'amusait pas tous les jours chez lui. Il avait en fait invité son amie à venir, sachant que celle ci devait être au plus mal de sa rupture. Logique, lui l'était encore, et il savait que Charline était amoureuse – à tort ? - de son cousin. Quoiqu'il en était, le jeune homme n'avait pas attendu la jeune fille pour se mettre à l'aise. Il faisait beau, il avait une piscine, alors Carter en profitait dès qu'il pouvait, soit dès le matin. Ça pour ça, son bronzage était parfait, pour une fois.

La sonnerie se fit entendre dans le manoir des Lane et celui ci enfila instinctivement un tee-shirt en plus de son short de bain. Si les parents de Charline étaient là, il n'allait pas les recevoir comme il était depuis à peu près une heure sur son bain de soleil, soit une tenue pas très décente devant des grandes personnes. Le jeune homme alla ouvrir à la jeune fille, Charline donc, qui était seule, ses parents venant surement déjà de partir. Content de la voir mais pas forcement très heureux de manière générale, ce fut un bonjour mitigé que Carter donna à son amie. « Salut. Tu vas bien ? » Oui certes plus basique tu meurs, mais on ne se remet pas d'une semaine assez morne en quelques instants hein.

Le Serdaigle n'avait pour l'instant aucun projet pour lui et la jeune fille, hormis se baigner et discuter. Il voulait lui changer les idées, mais en même temps, il voulait lui aussi changer les siennes, oublier un instant Amanda. Il laissa donc entrer la jeune fille et lui fit la bise, comme il était de rigueur quand on invitait quelqu'un (si si Carter est poli). La Serdaigle ne semblait elle aussi pas forcement au meilleur de sa forme, et ça se lisait sur son visage, à croire que les aigles n'étaient pas une race aimée ces temps ci. Conduisant son invitée de l'autre côté de la maison, Carter était loin d'imaginer tout ce qui se passerait par la suite.

Quand Charline répondit à Carter par une question pour le moins limpide, Carter l'embrassa sur la joue pour la saluer, sa main dans le dos. Il était triste pour elle, elle qui s'était tant investie dans sa relation avec son cousin. Il ne pouvait que comprendre ce que ça faisait de se faire larguer, c'était dur, non, c'était au-delà de ça, c'était insupportable. Voyant la mine de la jeune fille, Carter ne pouvait s'empêcher de se dire que sa rupture avec Amanda encore était plus facile à supporter. Ils avaient décidés plus ou moins tous les deux de rompre, Charline elle, c'était fait larguer (Carter ou comment remuer le couteau dans la plaie) par son petit ami, ce qui était bien pire. Carter n'en était pas moins rejouit hein, il avait aimé Amanda et ne l'oublierait pas en une semaine.

« Moi ? Bien sûr, quelle question! Je m'organise des petites fiesta tout seul depuis une semaine, tu devrais essayer tu verrais, c'est trippant... vraiment. » Carter gardait un air sérieux joué qu'il ne lui était difficile d'interpréter, vu son état morose. Il ne voulait cependant pas miner encore plus le moral de Charline en lui confiant ses pensées, de toute manière, il ne parlait jamais à personne de ses problèmes, ça n'allait pas commencer maintenant. Non là il avait quelqu'un avec lui pour l'après-midi, donc il en profiterait.

Carter accompagna la jeune fille à l'extérieur de chez lui. Le soleil brillait et la température était on ne peut plus parfaite. Les rayons du soleil luisaient sur la surface de la piscine et on pouvait voir plusieurs serviettes (prévoyant le Carter) étendues au sol pour pouvoir s'allonger tout en bronzant (oui parce que les bains de soleil en coussin, ben ça prend l'eau). Carter enleva rapidemment son tee-shirt et le jeta sur un bain à proximité. Il invita clairement Charline à venir vers la piscine et la mit à l'aise, de toute manière elle était là chez elle, il se vexerait si elle agissait comme une étrangère. « Tiens je t'en pris, tu peux entrer dans la piscine le temps que j'aille chercher à boire. » Par boire, il était évident pour Carter qu'il ne s'agissait pas de jus de pomme. Non, il tournait depuis une semaine à la bière et comptait faire découvrir les joies de l'alcool à son amie, si jamais elle ne connaissait pas. De plus, ils en avaient tout deux bien besoin.

Carter frôla Charline de son bras nu pour retourner à l'intérieur, cette fois ci, torse nu (on vous laisse imaginer, que le charme agit instantemment dès que Charline voit le corps parfaitement sculpté de Carter – Mon Dieu quel Dieu (et ça rime) – et tous les films qu'elle se fait automatiquement). Le jeune homme s'empara d'un pack de bière (soit 6 bières, pour les incultes), et sortit de la maison d'un pas tranquille. Alors qu'il allait poser les bouteilles près de la piscine pour les avoir à portée, il aperçut Charline qui enlevait son superflux de vêtements pour se retrouver en maillot. Fiouuuuuuuu ! On comprend ce que Grégory trouvait à Charline maintenant ! Non pas qu'elle soit déplaisante de visage, mais elle était encore plus bonne belle, en maillot de bain.

Carter fit mine de rien (de toute manière il n'y a rien à faire mine... Je me comprends) et posa les bières au sol. Il entra ensuite dans la piscine, qui était -délicieusement- chaude, et nagea sous l'eau jusqu'à un des bords. Il ouvrit deux bouteilles, et la donna à Charline quand elle arriva vers lui. « Voilà à quoi se résume mes journées depuis une semaine. Mais c'est quand même bien plus drôle de boire à plusieurs... » Il sourit à Charline, et trinqua dans un “ting” sonore avec la jeune fille. L'après-midi ne faisait que commencer et avec un peu d'alcool dans le sang, il y avait fort à parier que Charline ne pourrait pas transplaner tranquillement sans laisser un bras chez les Lane.

Les gorgées de bière s'enchainaient et Carter commençait à ne plus avoir les idées trop claires. Il avait bu la tasse déjà deux fois (preuve que là, son quotas d'alcool à ne pas dépasser allait bientôt être atteint) et ne se sentait pas de rester là où il n'avait pas pied. Carter avait bu plus de 4 bouteilles de bière, il était même allé chercher un nouveau pack en voyant la descente de Charline et la sienne. Ils n'allaient certainement pas tenir avec – rien que – 6 bouteilles, c'était logique. Le Serdaigle avait la tête qui commençait à tourner mais il aimait assez cette sensation, on aurait dit qu'il planait, et le seul mot qui lui venait à l'esprit était “cool”.

L'avantage de cette situation c'était que Carter avait totalement oublié son ex-petite amie Amanda. Loin de lui était les notions d'amour en cet instant là. Non là il s'amusait avec Charline et seul le mot plaisir semblait faire partie de son vocabulaire. Il rigolait, il rigolait même beaucoup, à des blagues qui n'étaient souvent pas forcement drôle mais qui avaient au moins beaucoup d'effets sur lui. « Quand tu verras une licorne dans l'eau, tu m'appeleras ! Je pense que tu dois avoir une vie antérieure de strangulot vu comment tu nages... » Carter éclata d'un rire sonore particulièrement viril. Il est drôle n'est-ce pas hein ? L'alcool fais des ravages, mais on oublie souvent de préciser lesquels.

Charline nagea ensuite jusqu'à lui et étant donné qu'elle était aussi pleine que lui, le percuta de plein fouet, lui qui était au bord de la piscine, au niveau assez profond. Pour éviter qu'elle ne se fatigue à nager devant lui, Carter passa sa main dans son dos pour tirer la jeune fille vers lui et la coller contre son corps. Il n'y avait aucune pensée déplacée – pour l'instant – dans l'esprit de Carter qui pour le coup voulait juste éviter à la jeune fille de nager 40 ans. Celle ci lui fit remarquer qu'il était musclé. Le Serdaigle resta de marbre et planta ses yeux bleus dans ceux de la jeune fille.

Si lui était musclé, elle, elle était bien plus que ça. Non elle n'était pas belle, elle était tout simplement parfaite. Carter n'avait jamais vu une aussi belle fille qu'elle, de toute manière s'il avait vu plus belle qu'elle en cet instant il l'aurait oublié. Charline était la perfection réincarnée et manque de bol pour lui, et pour elle – pour eux donc – il avait une envie folle de se joindre à elle. Elle était déjà très proche mais cette distante qui séparait leurs deux visages ne lui convenait pas, mais alors pas du tout. Elle avait des yeux si magnifiques, que Carter aurait volontier plongé dedans.

« Embrasse-moi Charline... » Carter était un tombeur, on le savait, on le sait. D'expérience, il sait qu'embrasser une fille en faisant le premier pas est un geste risqué, de peur de se prendre une baffe de retour. Mais il y a pire, ordonner à une fille de l'embrasser et se prendre un vent intercidéral. Là Carter avait envie de Charline, mais il avait surtout envie de jouer. Il savait qu'elle serait à lui. Il avait envie d'elle autant qu'elle avait envie de lui, ça se voyait dans ses yeux (l'effet de l'alcool sans doute). Carter se retenait d'ailleurs de ne pas embrasser la jeune fille, c'était comme si les lèvres rosées de la Serdaigle lui criait de venir les rejoindre, tels des aimants.

Carter monta sa main gauche jusqu'au visage de Charline pour repousser plusieurs mèches de cheveux mouillés qui lui collait aux joues. Sa jambe glissait doucement sur la sienne dans une lenteur calculée. Elle était belle, il était beau et il ferait tout pour avoir la superbe fille qu'il avait en face de lui. Quelque chose lui criait qu'il devait aller plus loin avec elle, surement la même voix qui lui disait qu'il fallait oublier Amanda. C'était en bonne route, il avait complètement chassé Amanda de son esprit à présent seule Charline l'occupait. Elle le hantait même. Cette fille était parfaite litteralement et si Charline ne l'embrassait pas d'ici quelques secondes, il aurait du mal à se contenir. Sa main dans son dos glissait doucement, caressant sa peau douce, il la voulait pour lui tout seul.

Charline était joueuse, la preuve, elle prenait un malin plaisir à faire tourner son ami en bourrique. Non pas qu'il n'en soit déjà pas une, non, mais la patiente du pauvre bleus et bronze avait des limites (on se demande vraiment ce qu'il fait à Serdaigle lui ><). Quand Carter lui demanda de l'embrasser, Charline dit qu'elle s'éxécuta et posa sa tête sur son épaule, ses bras autour du cou. Certes elle était en train “d'embrasser” Carter, mais vraiment comme lui le voulait. Carter souria quand même instinctivement à la jeune fille. Elle voulait jouer, elle allait jouer. Ses doigts glissèrent d'ailleurs ensuite du torse du jeune homme jusqu'à son maillot de bain. Si elle commençait par vouloir caresser les abdos du jeune homme, ça commençait bien et ça promettait qu'elle pouvait faire plus.

Carter effectua ensuite une manoeuvre de pure séduction totale. Il glissa sur le côté et poussa la jeune fille vers le bord de la piscine, pour qu'elle puisse s'y accrocher. Le Serdaigle nagea ensuite derrière la jeune fille et l'attrapa par les hanches, continuant toujours de nager dans la vaste piscine. Il déposa un doux baiser sur l'épaule de la jeune fille pour renouveller l'opération plusieurs fois délicatement et arriver à l'autre épaule. Il était presque collé à elle.« Tu vas t'en rapeller de cette journée Spencer... » Oui lui aussi plus tard, il s'en rapellerait. Beaucoup de plaisir, mais surtout beaucoup de regrets.

Completement sous le charme de la jeune fille et sous l'emprise de l'alcool, Carter embrassa sensuellement la jeune fille dans le cou (surement une tradition familiale) puis la fit tourner pour l'avoir face à lui. Il s'accrocha au bord avec ses deux mains et se rapprocha plus près du corps parfaitement équilibré de la jeune fille. Sans plus attendre, il approcha son visage du sien et déposa un unique baiser sur les lèvres de la jeune fille. Il se recula, planta ses yeux dans le regard de la jeune fille et lui dit « Tu crois toujours que je vais te tuer ? » Et sans lui laisser le temps de répondre il colla un nouveau baiser sur ses lévres, puis un autre, pour finir par une étreinte des plus passionées.

La jambe de Charline vint de positionner autour de celle de Carter et chaque nouveau rapprochement était pour lui un pas de plus vers le plaisir absolu. Il avait envie de Charline, même pire, il en avait besoin, c'était tout simplement ça. Loin de lui les idées d'amour ou même l'idée de se poser des questions, tout était clair, elle était là pour lui et en ça il allait la remercier comme il fallait... Carter fit glisser ses mains jusqu'aux hanches de la jeune fille pour la porter légèrement dans l'eau. Les bras de Charline étaient à présent autour du cou du jeune homme, et ses deux jambes à l'identique autour de son corps. Les mains du Serdaigle glissèrent jusqu'à ses cuisses et il avança sur le bord de la piscine vers l'escalier innondé qui menait dehors.

Portant Charline hors de la piscine (c'est là qu'on sent la différence de poids entre dans l'eau et dehors, non pas que Charline soit lourde, mais Carter bourré) le jeune homme ne cessait de l'embrasser avec passion. Oui passion, c'était le mot, il ne voyait que celui là. Le soleil frappait toujours et faisait luire la peau des deux amants de l'instant. Carter arriva au niveau des serviettes et posa doucement la fille au sol, sur le dos, alors que celui ci l'embrassait de plus belle, son corps collé au sien. Le sol était dur mais les serviettes épaisses offraient un bon matelas plutôt agréable, surtout qu'elles étaient chaudes. Carter était d'ailleurs prêt à parier qu'ils resteraient tout deux là un bon moment.

Si Carter était d’humeur joueuse, Charline elle, semblait définitivement vouloir prouver la même chose à son ami. Enfin "ami", le terme était légèrement inapproprié pour cette situation là dirons-nous, même le mot "amant" était bien timide devant pareils ébats. A l’heure où nous parlons (quelques petits chipoteurs tatillons rectifieraient en « écrivons » mais passons) Charline avait pris les dessus de la situation, littéralement. A califourchon sur son partenaire (le terme semblait un peu cru ici, mais il est vraiment bien approprié), la Serdaigle ne semblait avoir aucun complexe, l’alcool lui enlevant toutes ses inhibitions. Par chance, il en était de même pour Carter, qui n’avait jamais été un grand timide sur le plan des filles.

« Plus que tu ne le crois… » Faire l’amour à une fille n’avait jamais parut si simple à Carter qui voyait actuellement en Charline lafille idéale. Elle était parfaite, belle, sexy, expérimentée, et semblait vouloir le Serdaigle autant que lui pouvait la désirer. Le jeune homme se laissait embrasser – pour le moment – doucement, sans broncher. Ô il souriait certes, plus qu’amusé par la situation, mais sa position dorsale (oui Carter est sur le dos, n’allez pas vous imaginez une position de contorsionniste de quelques sortes !) ne lui plaisait pas vraiment, il n’avait jamais aimé être ainsi sur le dos sans rien faire. Et puis son égo surdimensionné ne pouvait pas le laisser ainsi se faire dominer par une fille, même une bombe, question de bon sens.

Les mains de Charline se baladaient sur le corps quasiment nu du jeune homme et il aimait plutôt ça. Quand la jeune fille le "rassura" en lui disant qu’elle pouvait être douce avec lui, l’aigle prit instantanément la parole. « Douce ? Il ne manquerait plus que ça tiens… » Carter avait envie de tout sauf d’une fille douce en cet instant là. Non il voulait une Charline sauvage, sans complexe, qui serait capable de tout comme lui l’était. Oui parce que Carter avait beau être aussi blanc que neige quand il s’agissait d’expérience sexuelle, il n’en était pas pour autant un ange à proprement parler. Quand l’occasion se présentait, il savait la saisir, ce jour était d’ailleurs la meilleure occasion qu’il ait jamais eu, surtout depuis sa rupture avec Amanda.

Le jeune homme décida enfin qu’il était temps de prendre le dessus sur sa compagne. Elle ne comptait tout de même pas diriger Carter à la baguette la Charline ? De toute manière, si telles étaient ses intentions, il allait se faire un plaisir de lui montrer qui commandait, et qu’il savait y faire malgré son manque d’expérience. Ainsi il se redressa rapidement (à la seule force des abdos, de quoi en faire baver plus d‘une) et vint se placer à quelques centimètres du visage de la belle blonde. Il souleva les cheveux mouillés de la jeune fille pour venir l’embrasser langoureusement dans le cou. Remontant doucement vers le visage de la jeune femme, le futur 7ème année vint terminer de déposer ses baisers sur les lèvres de la jeune fille. A présent beaucoup plus long que le précédent, son baiser devait littéralement enflammer Charline.

Les mains de Carter vinrent glisser sur le corps de la jeune fille, histoire de lui donner un maximum de sensations agréables. Ne pouvant tenir plus longtemps dans cette position (autant par force que par fierté), Carter fit tourner la jeune fille au sol pour la placer rapidement sur le dos. Carter agrippa d’un geste franc la main de la jeune fille pour venir la plaquer un peu plus haut sur le sol toujours recouvert de serviettes. Carter donna plus d’impulsion à son baiser histoire de bien faire comprendre à Charline qu’il n’était pas le moins du monde terrifié par l’idée de coucher avec elle. Pour confirmer ce geste, il fit lentement et sensuellement glisser sa main de l’épaule, à la cuisse de la jeune fille. Carter était comme dans un état second, il n’avait jamais été ainsi, mais trouvait la sensation vraiment agréable, à tel point qu’il était à présent fou de la jeune femme allongée sous lui.

Lâchant la main de son amante, Carter s’agenouilla à côté du corps encore légèrement mouillé de la superbe blonde, pour la dominer – enfin – pleinement. Désirant encore lui aussi jouer avec la jeune fille (elle ne croyait tout de même pas qu’elle allait être la seule à en profiter non ?) Carter vint déposer un baiser dans le cou de Charline, puis un juste au dessus de sa poitrine. Il se redressa et vint poser sa main doucement sur le côté de son ventre, comme pour la tenir. Sa devise semblant vouloir être toujours plus bas, le jeune homme embrassa avec une lenteur calculée le ventre de la jeune fille, pour descendre toujours plus bas, il s’en sentait capable et il le ferait. Faire l’amour n’avait jamais tué personne, et puis après tout, il était un homme non ?

Si Carter avait rapidemment été dépouillé de son short de bain (comment ça elle lui a arraché ? Pas du tout !), il en était de même pour la belle blonde. Non pas que son maillot deux pièces ne soient pas agréable à regarder, mais il était tellement mieux sur le sol de la piscine, à sécher au bons vouloirs du soleil. Bref, passons. Les deux jeunes passèrent rapidemment à l'acte, pour le plus grand plaisir de ceux-ci et Carter se donna à quelqu'un comme jamais il ne l'avait fait. Il y avait d'ailleurs fort à parier que son amante n'allait pas s'en remettre (certes, mais pas pour les même raisons qu'il croit) de sitôt contrairement à ce qu'elle lui avait dit au débuts de leurs ébas.

Dans les bras l'un de l'autre, lui sur le dos (oui ils ont renfilés leurs maillots depuis hein, ils sont pas non plus exibitionnistes), elle sur le ventre allongée à côté de lui, les deux Serdaigle prennaient le soleil en se remettant de leur expérience. Carter était loin d'avoir décuvé et en ça, il trouvait toujours autant Charline désirable, quoiqu'un peu moins qu'au début. Le Serdaigle venait déposer de doux baisers sur la peau nue de l'épaule de Charline, comme s'il était amoureux d'elle. Ce n'était pas le cas, Carter n'avait pas un coeur d'artichaud, il savait certes aimer la chair mais pour ce qui était de la personne il fallait du travail. En parlant de travail, Carter aurait volontier remercier Merlin durant 10 ans pour son merveilleux travail sur le corps de Charline. Vous avez déjà vu vous une fille aussi bien roulée ? Ca cours pas les rues hein ! Bref.

Réalisant que Carter avait couché avec elle uniquement à cause de l'alcool (oui Charline était une amie, il savait quand même faire la part des choses), le jeune homme prennait ça à la rigolade. Sa première expérience n'était pas trop ratée – loin de là – puis bon ils étaient tout deux célibataires, donc aucun regret à avoir donc. « On a pas essayé dans la piscine... Ca te dit plus tard ? » Carter déposa un nouveau baiser et tenta de garder une mine passive et honnête tandis que Charline le regardait. Ne pouvant plus se contenir, il sourit légèrement et dit : « Oh ça va, je rigole... » Carter rigola légèrement devant la tête de Charline. Il ne comptait pas recoucher avec elle de sitôt, jamais en fait, c'était une amie rien de plus.

Il avait néanmoins quelques restes d'alcool qui le rendait très amical. Puis bon il avait couché avec elle, il ne se voyait pas être distant, surtout qu'il avait créé un lien assez fort avec Charline. « Note, c'était plutôt pas mal. » Pas mal pour lui était un euphémisme. Au contraire de quelques de ses amis qui avaient eu une première fois ratée, Carter pouvait se vanter d'être tombé sur un “bon coup” voire même plus que ça. C'était sûrement un signe, pour lui dire que sa vie amoureuse serait très chargée et très diverse, il en mettait sa main à couper.

Il ne savait toutefois pas ce qu'en avait pensé Charline, si elle avait aimé si elle avait des remorts ou autre. Notez coucher avec Carter était forcement une bonne chose, surtout quand on est célibataire. Bon techniquement parlant, ce n'était pas elle qui avait voulu casser, elle s'était faites larguer, elle avait donc peut être au fond quelques restes de sentiments. Ce qui était sur c'est que depuis le début de leur petit jeu, elle n'avait pas du beaucoup penser à son ex, vu comment elle s'y prennait avec son cousin. Quoiqu'il en était, Carter n'était pas près d'oublier...