|¤/Phyllis Kallistos\¤|

Nom : KALLISTOS

Prénoms : Phyllis ; Orphée ; Cupidon

Age : 22 ans

Sang : Né-Moldu

Famille : Cela fait plusieurs générations déjà que la famille de Phyllis est d'ascendance Moldu. Albert, son grand-père est né en 1911. N'étant pas un sorcier, il grandit en France dans le monde des Moldus. Son enfance fut perturbée par la Première Guerre mondiale. Albert atteignit l'âge adulte en plein dans la crise économique des années 30. Il fit la rencontre d'une jeune femme juive, Annette, le 6 février 1934. Née en 1913, elle avait tout juste deux ans de moins que lui. Les jeunes gens firent connaissance lors du rassemblement de la gauche française qui dégénéra en un affrontement sanglant. Un an plus tard, ils se marièrent et eurent un fils qu'ils appelèrent Martin. En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclata et Annette fut déportée à Ravensbrück, un camp de concentration surtout réservé aux femmes. Elle y mourut quelques semaines plus tard. Affligé et révolté, Albert parti rejoindre le général de Gaulle en Angleterre lors de l'appel du 18 juin 1940. À 29 ans, il combattit à ses côtés, refusant la défaite et l'armistice. Etant français il n'avait pas été arrêté, mais son fils Martin, à demi Juif pouvait l'être. Albert ne voulait pas perdre son enfant de 5 ans comme il avait perdu sa compagne. À la fin de la guerre, il décida de rester à Londres. Martin grandit, terriblement marqué par ce conflit et par tous les actes antisémites qu'il avait engendré. Il garda une haine profonde envers toute forme de discrimination. C'est seulement à l'âge de 35 ans qu'il connut son premier amour, une jeune Anglaise de 23 ans prénommée Julia. Cinq ans plus tard naquit Phyllis, leur fils unique et premier sorcier de la famille.

Etat civil : Célibataire

Votre ancienne maison à Poudlard : Serdaigle

Métier : Auror

Description physique : D'allure générale, Phyllis apparaît comme extrêmement mince. Il mesure 1 mètre 83 pour seulement 54 kilos. Souple et agile, il a de bons réflexes. Il marche d'un pas assuré et décontracté. Phyllis est parfois un peu maniéré même s'il dégage beaucoup de grâce. Sa peau est aussi blanche que douce. Même en plein soleil, il bronze difficilement. Phyllis change de style vestimentaire comme de chemise (on peut dire que l'expression est appropriée). Tantôt le style gothique, fashion, skateur, etc. Il porte rarement des robes de sorcier, les jugeant trop sobres à son goût. Le jeune homme a une préférence pour les pantalons larges, tee-shirts et vestes en cuir. Ses tenues sont les mêmes d'été comme d'hiver. Il se vernit souvent les ongles en noir et n'hésite pas à se maquiller abondamment. D'ailleurs Phyllis a un visage très androgyne. Beau, certes, mais aux traits nettement féminins. Son apparence prête parfois à confusion. À l'origine, ses cheveux étaient d'un brun terne plutôt banal. En utilisant un sortilège, le jeune sorcier se les teint en noir. Mi-longs et soyeux, il les coiffe souvent en pics à l'aide de gel. Phyllis a les yeux marron. Il aurait préféré les avoir vert et a longtemps cherché en vain un sortilège permettant de changer leur couleur. Il a une voix suave et bien posée, légèrement marquée d'un accent français.

Caractère : Au premier abord, Phyllis semble être un jeune homme calme et travailleur. L'on s'aperçoit bien vite qu'il n'en est rien. Drôle et sympathique, il adore détendre l'atmosphère par une réplique burlesque. C'est quelqu'un de très égocentrique qui adore attirer l'attention sur lui. Sociable, il n'hésite pas à copiner avec n'importe qui, même pour cinq minutes. Il bavarde souvent et éprouve toujours le besoin d'illustrer par des exemples. Il a également une fâcheuse tendance à résumer depuis le début au lieu d’en venir directement au fait. Cela le rend particulièrement agaçant. Phyllis est un extraverti qui n'a honte de rien ; c'est l'une des raisons qui cause son manque total de discrétion. Il ne s'intéresse pas aux filles et se sent davantage attiré par les hommes. Il ne s'en cache pas : après tout, Dumbledore, le plus grand sorcier de tous les temps était homosexuel. Gentil, Phyllis a du mal à comprendre la méchanceté. Tout comme son père et son grand-père avant lui, il est doté d'un sens aigu de la justice et se dit très choqué par les comportements discriminatoires. Le jeune Kallistos est extrêmement narcissique (quoi de plus normal lorsqu'on sait que son nom de famille signifie "le plus beau"). Il aime faire parler de lui en bien, être flatté et admiré. À l'inverse, il ne supporte pas la moindre remarque et se vexe facilement. Il joue souvent à l'imbécile, mais c'est un sorcier intelligent et réfléchi. Respectueux envers les autres, il est poli et ne cherche pas à faire de bêtises. Phyllis se montre parfois un peu naïf et cela lui joue des tours. Il n'aime pas demander car il a l'impression de se rabaisser. Il ne le fait que quand il n'y a pas d'autre alternative. Sinon, il se débrouille par lui-même. Il apprécie autant la compagnie que la solitude. Le jeune homme profite de ses instants d'isolement pour rêver et méditer. Quand il est triste, Phyllis tente maladroitement de le cacher sans y parvenir efficacement. Il arrive quelques fois qu'il soit déprimé au point de devenir mélancolique. Mais bien souvent, son optimisme et sa bonne humeur ont raison de ses problèmes et il se remet tout seul d'aplomb. Phyllis n'est pas un travailleur né, mais son ambition et sa volonté ont fait de lui un homme sérieux et appliqué dans son travail. Têtu, il n'abandonne pas facilement. Il a du mal à garder l'attention sur quelqu'un ou quelque chose trop longtemps, ni même rester en place. On ne peut pas dire que le jeune homme soit très organisé. Il lui faut toujours une bonne demi-heure pour retrouver ses affaires. Bien qu'il soit Auror, il a parfois du mal à garder son sang-froid dans les situations les plus pénibles. Il devient alors hystérique et peut agir de façon irresponsable. Un trop plein d'émotions influence souvent son jugement, ce qui le pousse à commettre des erreurs. Par la suite, il culpabilise beaucoup. Phyllis est généreux, bien qu'il n'ait confiance en personne d'autre qu'en lui-même. Il n'est pas très riche cependant dépenser son argent inutilement semble être devenu sa passion. Il fait montre d'une grande fidélité envers ses amis et ses supérieurs. Pas toujours très honnête, il n'assume pas ses gaffes et tente à chaque fois d'inventer une excuse. Seulement il ne ment vraiment pas bien. Attentionné avec ses proches, il veut se mêler de tout et les aider à résoudre leurs soucis. C'est quelqu'un qui adore rendre service et aime particulièrement en être remercié de compliments.
Relativement franc, il critique tout ce qui ne lui plait pas, mais essaie de ne blesser personne. Il laisse facilement éclater sa colère sur les plus faibles que lui, mais se rétracte lorsqu'il a affaire à des gens plus autoritaires.

Histoire : Phyllis est né le 6 juin 1975 de parents Moldus, dans une famille très affectée par les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. En effet, sa grand-mère avait été déportée dans un camp de concentration parce qu'elle était juive. Ses parents, dotés d'une grande imagination le nommèrent ainsi car le prénom "Phyllis" se fêtait le 6 juin. Il signifie "feuille verte" et était très en vogue dans les pays anglo-saxons. Le nouveau-né reçut donc ce prénom, bien qu'il préférera être surnommé "Phil" par la suite. Phyllis grandit dans un petit appartement de Londres avec ses parents. Il apprit d'abord le français avec son père, puis l'anglais avec sa mère, ce qui explique son léger accent français. Il eut une enfance heureuse et tranquille, fréquentant par la suite une école primaire Moldu. Les Kallistos partaient régulièrement en voyage pour la France.
Un jour, peu avant la rentrée de ses 11 ans, il reçut une étrange lettre en provenance d'un collège nommé Poudlard. Une soi-disant école de sorcellerie. Phyllis crut d'abord à une bonne blague. Il fut obligé d'admettre la vérité lorsque ses voisins vinrent lui rendre visite pour lui confirmer la véracité des faits. Eux-mêmes sorciers, ils lui expliquèrent tout et lui montrèrent quelques tours. Ces derniers vivaient en couple, loin de leur monde parmi les Moldus. Ils conseillèrent au jeune garçon d'acheter rapidement ses fournitures scolaires avant la rentrée. Malheureusement, il devait bientôt partir quelques jours en France avec sa famille. Les voisins lui suggérèrent alors d'acheter ses affaires chez les sorciers français. Ils lui indiquèrent comment les trouver.
Arrivé en France, Phyllis raconta tout à ses proches, complètement surexcité. Son grand-père fut le premier à le croire. Le jeune garçon se rendit avec lui sur l'équivalent du Chemin de Traverse français. Il changea d'abord son argent en Gallions et parti faire ses achats. Il ne put résister à l'envie de s'acheter une petite chauve-souris qu'il baptisa Ombre. Il se rendit ensuite chez le marchand de baguettes. Phyllis en essaya plusieurs sous l'œil anxieux de son grand-père. Au bout de maintes tentatives, il trouva enfin la baguette qui lui convenait. Rigide et facile à manier, elle était faite en bois de charme. Blanc et à grain fin, ce dernier en faisait une très belle baguette. Elle mesurait 25 centimètres et contenait un cheveu de Vélane, une spécificité que l'on ne retrouvait pas dans les baguettes de Mr Ollivander. Quand Phyllis l'agitait, elle produisait des étincelles couleur saumon et argent. Le vendeur lui demanda s'il allait intégrer la prestigieuse Académie de Beauxbâtons. Le jeune sorcier lui répondit que non ; qu'il était scolarisé à Poudlard.
Sa famille rentra en Angleterre la veille de la rentrée. Le lendemain, ses parents l'accompagnèrent à la gare de King's Cross. C'est seulement à ce moment que Phyllis prit connaissance du billet. Celui-ci indiquait de se rendre sur la voie 9 ¾. Décontenancé, il se tourna vers ses parents, visiblement aussi perplexes que lui.
Heureusement, leurs voisins sorciers arrivèrent en courant pour lui expliquer comment se rendre sur la voie 9 ¾. Ils étaient conscients de l'ignorance totale du monde des sorciers pour les Moldus et les nés-Moldus. Phyllis prit congé de ses parents. Les voisins traversèrent avec lui la barrière entre la voie 9 et 10. Après être monté à bord du Poudlard Express, il pénétra dans un compartiment et discuta un peu avec ses occupants. En arrivant à Poudlard, Phyllis avait été plus que surpris par la grandeur du château. Un grand homme barbu appela les première année et les fit monter dans des barques. Arrivés au château, une sorcière à l'air sévère les attendait, prête à les conduire dans la Grande Salle. Elle leur expliqua brièvement ce qu'était la Cérémonie de Répartition et leur annonça qu'elle allait bientôt débuter. Phyllis était trop absorbé par le décor pour s'inquiéter de quoi que ce soit. Lorsque son nom fut prononcé, il s'avança et s'installa sur la chaise. Phyllis sentit le Choixpeau se poser sur sa tête et l'entendit marmonner. Apparemment, il ne savait pas vraiment où le mettre. Le jeune garçon qui aimait beaucoup la couleur verte fit remarquer qu'il aimerait bien aller à Serpentard. Mis à part les animaux et les couleurs, il n'avait aucune idée de ce qui différenciait les maisons. Cette remarque fit bien rire le Choixpeau. Un né-Moldu n'aurait jamais eu sa place dans la noble maison de Salazar Serpentard. Il ne présentait pas non plus les qualités d'un Gryffondor. Le Choixpeau pencha pour Poufsouffle, mais cela ne plut pas à Phyllis qui protesta vivement. Le jaune était sa couleur détestée et il ne voulait pas être traité de "blaireau". Sentant une certaine intelligence et un pouvoir de réflexion, le Choixpeau le casa finalement à Serdaigle.
La première année, Phyllis ne se montra pas vraiment à la hauteur de sa maison. Il ne prenait jamais de notes en Histoire de la Magie et supportait mal le fait de se salir les mains en Botanique. Voler sur un balai était un vrai désastre pour lui, le pire étant peut-être le cours de Potions. Les seules matières où le jeune sorcier excellait étaient la Défense contre les Forces du Mal et la Métamorphose.
C'est à partir de la deuxième année que son niveau augmenta un peu partout et ses résultats devinrent satisfaisants. Phyllis semblait avoir un don pour la Métamorphose, à tel point qu'il eut l'ambition de devenir un Animagus comme le professeur McGonagall. Il n'avait nullement l'intention de se faire enregistrer au Service des usages abusifs de la Magie et préféra n'en parler à personne. Il fit beaucoup de recherches à ce sujet et commença à apprendre. Il voulait se transformer en cheval. C'était un animal que Phyllis admirait beaucoup pour sa grâce et les différents usages que l'on pouvait en faire. Les semaines passaient et aucun résultat ne semblait venir. Le jeune sorcier n'en fut pas découragé pour autant et persévéra ses entraînements. Durant sa scolarité, les Serpentards se moquèrent souvent de lui et l'embêtaient à chaque fois qu'il croisait leur chemin. Ces derniers le critiquaient sur tout : son inaptitude à voler correctement sur un balai, son allure extrêmement androgyne mais surtout son sang. Il intégra bien vite une nouvelle insulte à son vocabulaire, à savoir "Sang-de-Bourbe". Phyllis apprit également la portée de ce mot. Il en fut d'autant plus offensé que cela lui rappelait sa grand-mère, persécutée pour seul "tort" d'être juive. De voir que le racisme s'étendait même au monde des sorciers lui fit une mauvaise impression.
C'est en troisième année que lui vint la motivation d'être un Auror, après avoir été martyrisé par des pros sang pur.
Pour lui, Voldemort était une espèce d'Hitler version sorcier et ses derniers partisans devaient à tout prix être envoyés à Azkaban. Plus que jamais il se mit à travailler comme un acharné sur ses cours.
L'année d'après, alors que Phyllis faisait tranquillement ses devoirs au bord du lac, il sentit plus de facilités à amorcer une transformation animale. Il décida de changer d'objectif et chassa le cheval de son esprit pour un autre animal. Chaque soir après les cours, il venait se mettre au bord de l'eau pour essayer de se métamorphoser.
Il n'y parvint qu'à la fin de sa cinquième année, un jour qu'il s'était totalement immergé dans l'eau. Enfin devenu un Animagus à part entière, Phyllis décida de ne le dire à personne, pas même à ses parents.
À chaque vacance, il retournait chez eux et ne restait presque jamais à Poudlard. Ses proches étaient heureux d'avoir un sorcier dans la famille. Ils adoraient l'écouter raconter ses journées dans le monde magique. Son grand-père souhaitait vraiment le voir combattre les Mangemorts comme lui avait combattu les nazis.
Le jeune sorcier passa ses BUSE avec succès et obtint un Effort Exceptionnel dans toutes les matières, excepté en Défense contre les Forces du Mal et en Métamorphose où il décrocha un Optimal.
En sixième année, Phyllis apprit en classe un sortilège permettant de changer la couleur. Il l'essaya immédiatement sur ses cheveux dont il ne supportait plus le brun terne. Ayant fait cela avec un peu trop de précipitation, il se retrouva avec les cheveux couleur vert pomme. Cet incident fit hurler de rires les autres élèves, en particulier les Serpentards. Lorsque le sortilège fut parfaitement maîtrisé, Phyllis donna à ses cheveux une couleur noire jais. En revanche, il ne put rien faire pour modifier la teinte de ses yeux. Cette année-là, le Seigneur des Ténèbres fit à nouveau ressentir sa présence. Phyllis pu également voir à quoi ressemblait le célèbre Harry Potter, car celui-ci venait d'entrer en première année.
Lors de sa septième et dernière année, ses ASPIC furent compromis par les pétrifications répétées et Poudlard risquait de fermer ses portes. Inquiet pour son avenir, Phyllis décida de changer d'école en cours d'année pour assurer la fin de ses études. Il fit la demande à l'Académie française de Beauxbâtons, loin des menaces du Basilic. Etant bilingue et ayant un bon niveau, l'école de France accepta de le prendre. Là-bas, il obtint ses diplômes avec brio et commença de nouvelles études dans le but de devenir Auror. Il resta quelques années en France, le temps d'achever sa formation. Une fois devenu Auror, le jeune homme retourna en Angleterre où les choses avaient bien changé. En effet, le Lord était de retour et une guerre s'annonçait. À 22 ans, c'est maintenant l'occasion pour lui de faire ses preuves en tant qu'Auror !

Aime : Lui-même, sa famille, ses amis et sa chauve-souris, Ombre. Il adore s'admirer dans la glace, se maquiller et s'acheter de nouveaux vêtements. Bref, soigner son apparence. Il joue souvent à la Bataille Explosive. Phyllis raffole des Patacitrouilles. Lorsqu'il est seul, le jeune homme aime aller dans l'eau et prendre sa forme bestiale. Son animal préféré est le cheval, pas vraiment étonnant puisque le prénom "Phyllis" est un dérivé de "Philippe", construit par les mots "philein" (aimer) et "hippos" (cheval). La France lui plait beaucoup, excepté le climat. Il préfère celui de l'Angleterre et adore la pluie. Lorsqu'il était à Poudlard, il préférait la Métamorphose et la Défense contre les Forces du Mal, bien que son professeur de septième année, Gilderoy Lockhart ait été une catastrophe ambulante. Il vouait une admiration profonde au professeur McGonagall et à Albus Dumbledore.

N’aime pas : L'injustice, les mages noirs et les antisémites, ainsi que la discrimination quelle qu'elle soit. Phyllis déteste les chats (excepté Minerva McGonagall) et tout particulièrement Miss Teigne. Il est d'ailleurs allergique à leurs poils. Il a horreur de se faire humilier publiquement ; sa fierté en prend un coup. Il ne supporte pas la tête qu'il a au réveil et s'empresse d'aller s'arranger. Phyllis ne comprend rien au jeu de Bavboules et a autant de talent aux échecs qu'au vol sur un balai (c'est-à-dire aucun). Il se méfie des Dragées surprises de Bertie Crochue depuis qu'il a entendu sur quels parfums les plus malchanceux pouvaient tomber. Il évite de rester au soleil ; la chaleur le rend dingue. À Poudlard, les matières qu'il détestait le plus étaient l'Histoire de la Magie et les Potions. Surtout le professeur Rogue, un homme bien au-delà de l'antipathie.

Baguette :
- Le bois : Bois de charme
- Taille en cm : 25 centimètres
- Morceau de créature magique : Cheveu de Vélane

Signe particulier : Etant un Animagus, il se transforme en hippocampe, le cheval des mers. Phyllis avait plus d'affinités avec cet animal qu'avec un vrai cheval. Certainement parce qu'il se sent plus à l'aise dans l'eau. Son Patronus prend la forme d'un narval.

Exemple de RP : [La scène se passe lors de la deuxième moitié de sa septième année. Phyllis s'est réfugié à l'Académie de Beauxbâtons pour y terminer ses études.]

Enfin, la cloche retentit. Le cours d'Histoire de la Magie venait de se terminer. Phyllis posa les yeux sur sa maigre prise de notes.

*J'ai presque rien noté… Remarque c'est pas vraiment de ma faute si ce prof est encore plus soporifique que Binns ! Faut que j'emprunte les notes de quelqu'un.*

Il se leva, rangea rapidement ses affaires et attrapa un élève par le bras.

-Hep toi ! Tu peux me passer tes notes steuplé ?

L'autre acquiesça et sorti de son sac un rouleau de parchemin qu'il lui tendit.

-Merci ! Je te le rends demain.

Phyllis se saisi du bout de parchemin et le rangea fébrilement dans son sac bleu, assorti à l'uniforme de Beauxbâtons. Il détestait cet accoutrement qu'il trouvait ridicule. Même les robes de Poudlard lui paraissaient être des merveilles d'élégance. Et pourtant, c'est dire s'il les qualifiait de "mochardes" à tout bout de champ ! Le jeune homme prit la direction de la sortie et s'arrêta dans le couloir. La journée était finie et il disposait d'un peu de temps libre. Il n'avait pas envie de rejoindre ses amis. Aujourd'hui, il voulait être seul. Phyllis se dirigea vers le parc. Ce dernier était dix fois plus fleuri que celui de Poudlard et le sorcier appréciait le cadre qui s'offrait à lui. Les Abraxans, de grands chevaux ailés qui tiraient le carrosse de Madame Maxime se reposaient tranquillement à l'ombre d'un grand arbre. Ils devaient sans doute récupérer d'un long voyage ; la directrice s'étant absentée quelques jours plus tôt. Le beau carrosse garé un peu plus loin étincelait à la lumière du soleil. Phyllis se mit en route pour le ruisseau un peu plus loin. Il croisa au passage des amies de Fleur Delacour qu'il ne salua même pas. Avec ces filles, ce n'était pas la peine. Beauxbâtons accueillait un bon nombre d'élèves à l'allure hautaine et prétentieuse.

*Bah, ça peut pas être pire que les Serpentards et leurs moqueries à deux balles...*

Le doux bruit de l'eau le ramena à la réalité. Il venait d'arriver près du ruisseau. Décidément, rien n'était plus mélodieux à ses oreilles que le bruit d'une cascade. Le jeune homme s'installa contre un arbre et sorti de son sac une plume, un encrier, un parchemin vierge et la prise de note de l'élève. Il entreprit de recopier soigneusement ce qui était écrit. L'opération lui prit un bon quart d'heure. Lorsqu'il eut terminé, Phyllis remit le tout dans son sac et se leva. Il jeta un œil aux alentours, s'assurant que personne ne l'espionnait. Il avait envie de barboter dans l'eau sous sa forme d'hippocampe. Jusqu'à présent, le jeune sorcier n'avait jamais essayé ailleurs que dans le lac de Poudlard. Pour un humain, le ruisseau semblait vraiment trop peu profond pour y faire trempette, mais pour un hippocampe… Transformé, il ne mesurait plus qu'une quinzaine de centimètres. Phyllis s'avança vers le ruisseau et se glissa dans l'eau. Peu profonde, elle lui arrivait à peine au-dessus des genoux. Phyllis se métamorphosa presque instantanément en hippocampe. Il se retrouva complètement immergé dans l'eau. Quel bonheur que de pouvoir nager en toute tranquillité ! Cependant, quelque chose clochait. Il mit quelques instants à réaliser qu'il ne pouvait pas respirer.

*Mais ! Qu'est-ce qui se passe ?! Pourquoi je… Bon sang, c'est vrai !*

Phyllis reprit immédiatement sa forme humaine et s'extirpa de l'eau, respirant l'air à pleins poumons. Il resta allongé sur le dos plusieurs minutes, moitié sur l'herbe, moitié dans l'eau. Ses vêtements étaient complètement trempés. Les autres élèves de Beauxbâtons ne manqueraient pas de le lui faire remarquer de la façon la plus méprisante possible.

*J'avais oublié que les hippocampes ne vivent que dans l'eau salée ! Les mers en général. Certains lacs le sont aussi ; c'est le cas de celui à Poudlard. Mais ce ruisseau… Ça ne pouvait être que de l'eau douce. Comment ai-je pu être aussi bête ?! Enfin bon… Où vais-je pouvoir me baigner maintenant ? Je commence sérieusement à regretter Poudlard.*

Frustré, il se releva. Ses habits lui collaient à la peau. Il réfléchit rapidement à un sortilège qui lui permettrait de les sécher, mais il n'en trouva aucun. Phyllis se rappela toutefois des sortilèges s'en rapprochant tels que Récurvite ou Tergeo. Le premier servait à nettoyer, le deuxième à faire disparaître des tâches.

*Je pense pas qu'ils soient adaptés à mon cas, surtout Récurvite. À la limite Tergeo pourrait fonctionner. Ça coûte rien d'essayer…*

Il sorti sa baguette de sa poche et la pointa sur lui-même.

-Tergeo !

Rien ne se produisit. Phyllis remit rageusement la baguette à sa place et regagna le château. En traversant le parc, il vit quelques élèves de sixième année révisant leurs examens.

*Ah oui… C'est vrai qu'à Beauxbâtons ils passent leurs BUSE en sixième année, contrairement à Poudlard qui les fait en cinquième. C'est mieux d'ailleurs, car on dispose d'un an de battement entre les BUSE et les ASPIC. Qu'ici ça fait vraiment deux années de suite à effectuer des révisions intensives !*

Soudain, une pensée le frappa. Il venait de se rappeler avec horreur la convocation de Madame Maxime, concernant son changement d'établissement. Cette histoire lui était complètement sortie de la tête et il s'imaginait déjà la fureur de la directrice. Il valait mieux se hâter au plus vite de rejoindre son bureau. D'un autre côté, que dirait la grande dame en le voyant débouler dans cet état ? Tant pis, il n'avait vraiment pas le temps d'aller se changer. Mieux ne valait pas la faire attendre.
Il courut comme un dératé vers le château. Ses cheveux retombaient n'importe comment sur son visage à tel point qu'on ne percevait plus rien d'autre. Quelques élèves le regardèrent passer, échangeant des regards remplis de mépris. Après avoir traversé la moitié de la forteresse au pas de course, Phyllis s'arrêta devant la porte du bureau. Il s'appuya sur le mur d'en face, le temps de récupérer. Le jeune homme inspira un grand coup et frappa, attendant que la voix de Madame Maxime l'invite à entrer.

Prouvez-nous que vous avez lu le règlement : La preuve se trouve quelque part dans l'histoire du personnage. ^^ Le triple-post était nécessaire ça rentrait pas autrement. ^^'