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Charline Spencer
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Charline Spencer


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MessageSujet: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyJeu 7 Mai - 9:01

-[ Help ]- /PV/ Drew-Fuller-drew-fuller-473998_100_100 -[ Help ]- /PV/ Iconamberheardd30


Dix heures sonnaient. Les cheveux noirs de la jeune femme tombaient avec légèreté dans son dos nu. Ses muscles étaient plus tendus que jamais. Sa main tremblait, tenant un verre dans lequel ne demeurait plus qu’un simple fond d’eau qu’elle faisait doucement tournoyé d’un mouvement régulier du poignet. A peine recouverte de ses sous vêtements, elle ne savait se décider pour une tenue et était donc ainsi revêtue depuis plus d’une demi heure. Elle errait telle une âme damnée des enfers et du paradis. Un fantôme condamné à errait sur une Terre où il serait à jamais seul. Aucune porte ne daignait plus s’ouvrir devant son cœur qui n’était à présent plus que lambeaux de chaires et de sang. Toute cette douleur, ce n’était pas Grégory qui en était la cause. Non, elle le savait, elle l’avait répété par ailleurs à sa mère un certain nombre de fois. Il n’y était pour rien. Il lui avait seulement ouvert les yeux. Cette souffrance, elle se la devait. Elle était la seule et unique responsable. Elle était seule responsable de son exil, de sa haine et de sa peine. Sa chute, elle l’avait programmée sans une once d’aide. C’était d’ailleurs désolant de constater à quel point à elle avait bien mené sa mission.

Ses mains et poignés ne montraient plus guère de traces du combat qu’elle avait mené contre elle-même la veille. Seules demeuraient de fines coupures causées par ses ongles. Mais d’ici deux trois jours, il n’y paraîtrait plus rien. Se laissant tomber en arrière sur son lit (après avoir fini son verre) elle ne ferma pas les yeux, fixant, pensive, le plafond s’étendant sous son regard émeraude. Son cœur battait plus lentement à présent. Elle se sentait légèrement apaisée. Mais pour combien de temps encore ? Elle n’en n’avait pas la moindre idée… mais tant qu’elle restait sur ce semblant de surface, tout lui allait. A dix heures trente, elle se leva dans un soupire. Enfilant alors un pull en laine noire à même sa peau et un pantalon en jean, elle mit une paire de chaussettes et s’étira. Le noir ne lui allait plus comme avant… ses cheveux ne ressortaient plus comme auparavant. Soit, elle s’en accommoderait en ce cas.

L’ancienne élève de Serdaigle prit alors place devant le clavier du piano (instrument qu’elle avait tenté d’étudier durant sa tendre enfance). Elle plaqua de timides accords, cherchant ses notes, essayant de s’accoutumer à la musique après ses années passées sans plus toucher à l’instrument. Ses débuts furent laborieux. Mais, une vingtaine de minutes plus tard, les accords s’enchaînaient à un rythme régulier. Le tout n’était pas fameux, mais suffisant pour accompagner sa voix. Cette dernière s’éleva alors dans l’appartement désert. Jamais Charline n’avait chanté devant qui que ce soit. Pas même devant ses propres parents. Elle gardait jalousement sa voix, timide, et peu ouverte au partage de ses chants. Elle conservait pour elle seule le son de sa voix. Cette dernière montait dans les aigues, flirtaient avec les graves et remontait dans des notes plus hautes sans grande difficulté. Charline avait toujours eu un don pour le chant. Douée d’une belle voix naturellement, elle n’en n’usait pourtant jamais… Ou presque jamais. Lorsque les cordes vocales furent chauffées, il était déjà onze heures bien passées et, alors qu’elle allait entamer une mélodie, s’accompagnant de notes hésitantes et peu affirmées au piano, elle cessa toute activité. On frappait à la porte.

Lasse, elle abandonna clavier et chants pour rejoindre l’entrée. Sans prendre le temps de regarder qui était présent, elle ouvrit la porte à la volée. Le temps s’arrêta alors. Il était là. Devant elle. Si elle tendait la main, ses doigts pouvaient alors le frôler. Elle ne bougea pas cependant. Silencieuse, elle se trouvait incapable et de parler, et de bouger. Que faisait-il là ? Charline, dans sa panique et douleur de la veille n’avait pas compris ses intentions. Pour elle, il était évident qu’il ne comptait plus avoir à faire à elle… Elle avait compris qu’il ne voudrait jamais plus la voir et pourtant… Il était là. Juste là… rêvait-elle ? En ce cas, son ange gardien était bien cruel de lui montrait ainsi l’homme qu’elle aimait et qui lui serait à jamais inaccessible.
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Grégory Eragon
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyDim 10 Mai - 0:02

Tout homme qui se respecte vous le dira, les femmes ont une psychologie bien à elles façon subtile de dire que les femmes sont particulièrement tordues. Quand Grégory avait laissé entendre plus que clairement que Charline allait en baver, le jeune homme voulait sous-entendre, de sa propre part à lui ! Oui parce que s'il avait voulut qu'elle se torture elle-même, hein, il l'aurait laissé croupir dans son coin, soyons logique. Mais Charline semblait tellement rongée par la culpabilité qu'elle compris radicalement autre chose au discours de Grégory...

La belle blonde partit donc, dépassant son petit-ami (?) pour lui dire qu'elle allait chez ses parents. Grégory aurait pu la retenir, ô oui. Il aurait pu lui attraper le bras, l'embrasser, lui dire qu'il l'aimait, qu'il ne lui en voulait pas, mais... il n'en fit rien. Le jeune homme se sentit en réalité tellement trahit (et écoeuré) qu'il avait besoin de solitude, et à vrai dire le simple fait de regarder Charline lui donnait en tête des images horribles. Il lui fallait grandement de l'air, de l'espace pour s'évader et se vider l'esprit. Parce que là, ça devrait carrement dégueulasse !

Charline partit et ses derniers mots n'eurent que peu d'effets sur Grégory. Il le savait déjà. Mais le jeune homme ne lui en voulait pas, pour l'heure, il avait juste besoin de prendre l'air pour faire le vide et enlever de sa tête la vision de son cousin touchant Charline. C'était le plus dur, ça, en réalité. Tellement dur que le jeune homme se sentait doublement trahit, comme si on avait voulu le faire souffrir encore plus. Et encore, il ne l'avait pas su à l'époque, sinon là, ça aurait été le ponpon...

Sortant à la suite de Charline dans la cage d'escalier, l'ex-Gryffondor sortit immédiatement dehors forcement et y passa plusieurs heures. Il revint vers les minuit, le corps fatigué d'avoir autant marché, mais l'esprit sain et reposé. Il y voyait plus clair, pour avoir eut le temps de réfléchir .Le seul point négatif qui le taraudait à présent, était Charline qui était partie. Il avait particulièrement envie de la voir pour lui dire qu'il la pardonnait, ainsi, retrouver le lit vide le contraria légèrement. De plus il n'aimait pas l'avoir laissée partir seule si tard, certes elle transplanait, mais on ne savait jamais les dangers présents un loup-garou est si vite sortit de son trou.

Le jeune garçon se coucha donc – seul Friendless, without love – et s'endormit péniblement. Quand il se réveilla, le jeune homme bascula naturellement sur le côté pour prendre dans ses bras Charline. Elle n'était pas là... Frustré de bon matin, Grégory se leva et prit la décision d'aller chercher son aimée sans plus attendre c'est qu'il avait besoin d'elle, how !...

Le jeune se lava (quand même), s'habilla (aussi), et sortit de chez lui pour transplaner Il aurait pu prendre le Magicobus mais avec le prix du pétrole !. Grégory arriva chez Charline quelques instants plus tard On se demande pourquoi les moldus n'ont pas adopté ce système, franchement, c'est tellement pratique le transplanage !. Il sonna et attendit. Quand on lui ouvrit la porte, Grégory resta sans parler devant la jeune femme. C'était Charline. Brune. Charline. L'apprenti-auror cligna des yeux une fraction de seconde et tenta de voir s'il s'agissait bien d'elle et pas d'une demi-soeur dont on lui aurait caché l'existance. C'était Charline, Spencer, sa petite amie. Ca y'est on la lâche une nuit et c'est le grand n'importe quoi !.

Faisant comme à son habitude, comme si de rien n'était, Grégory entra d'un pas franc en lançant humoristiquement :

« Bonjour, vous ne me faites pas rentrer ? »

Sans la moindre gène, Grégory passa à côté de sa copine et entra. Ben quoi, il n'allait pas se cailler dehors hein, on est en plein hiver ! Parce que le jeune homme ne manquait jamais de ressource et d'humour, il ajouta avec malice :

« Je suis venu voir Charline Spencer... »

Il resta parfaitement de marbre et regarda sa petite amie, comme s'il s'agissait de la bonne qui se devait d'aller la prévenir. Les mains dans le dos, le corps droit, Grégory ne bougea pas et ne cilla pas non plus. Après tout, la maitrise, ça le connaissait ! Ce n'était pas depuis la veille qu'il apprenait à cacher ses sentiments. Quelques secondes après avoir parlé, Grégory regarda le plafond, se tourna et se dirigea vers un meuble, dont il attrapa un vase qui trônait. Charline ne parlant pas, son petit jeu était vraiment amusant et bien plus facile ! D'une main, Grégory scruta le vase avec attention, comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art et se tourna enfin vers Charline, quelques secondes plus tard, comme si elle venait d'arriver.

« Ah ! Chérie ! Tu es là ! »

Il reposa le vase et s'approcha d'elle à grand pas pour venir l'embrasser sur la bouche Quel comique, ce mec !. Lui lachant le visage, Grégory ne perdit pas son sourire ravi. Là il n'était pas joué, il était heureux de la voir.

« Alors, on fait des folies avec ses cheveux quand je ne suis pas là ?! »

Ca lui allait bien en fait. Ca changeait, il fallait dire... Mais elle était toujours aussi belle, comme auparavant... Voyant que pour elle la situation n'avait rien de drôle (apparement elle croyait qu'il l'avait larguée, non ?), Grégory la prit dans ses bras et la serra fort. Il avait eut envie de ça depuis la veille au soir, et devait avouer que ça faisait plutôt du bien. De la voir, de la sentir près de lui, tout ça paraissait insignifiant, mais pourtant...

« Cette nuit sans toi était particulièrement longue... Ne me refais jamais ça... »

Depuis qu'ils s'étaient retrouvés aux grandes vacances, Grégory n'avait jamais plus dormis seul (hormis ses nuits de transformation), et ne plus sentir la présence de son âme-soeur lui avait fait particulirèment bizzare. On se rappelait ce que ça avait donné quand ils étaient séparés, et le résultat était loin d'avoir été joli. Serrant plus fort la jeune fille dans ses bras, Grégory ne put s'empêcher de venir l'embrasser dans les cheveux, très tendrement, comme il lui semblait logique de faire.
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Charline Spencer
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyMar 12 Mai - 8:36

Loin de l’image qu’avait Gregory en tête (genre la demi-sœur cachée), Charline, se trouvant ainsi face à l’inattendu, en avait complètement oublié la couleur de ses cheveux (comme quoi, elle n’est pas aussi superficielle que ça /sbaf/). Elle en oubliait même jusqu’à sa propre existence. Il était là. Lui… Il était bien là… mais pourquoi ? C’était bien ça, la véritable question. Que diable faisait-il là ??? Muette, inquiète, perturbée, elle ne pu réagir alors que Grégory entrait sans se faire prier. Paralysée par cette venue, la fausse brune demeura muette comme une carpe, ok, comme comparaison on a vu plus sexy mais bon des carpes sexy ça doit bien existait hein… La veille au soir, Charline avait compris que c’était fini entre eux. Il ne voulait plus d’elle, et bien qu’elle se sentait tétanisé par pareille nouvelle, elle avait voulu l’accepter (et elle s’en sortait même rudement bien d’ailleurs !… Le brun de ses cheveux, le rouge de ses yeux et son irascibilité mis de côté…). Evidemment, il n’e n’était rien. Elle ne pouvait oublier ce qu’elle ressentait pour le jeune homme. Mais comment lutter ? A moins de remonter le temps, elle n’avait aucun moyen de se faire pardonner… Et le méritait-elle seulement ? Elle se détestait vraiment. Bien que ce soit Grégory qui ait cassé (encore une fois, il doit adoré ça dis donc…), elle ne lui en voulait pas une seule seconde. La seule personne contre laquelle elle ressentait de la rancœur, c’était bel et bien elle, et elle seule.

Loin de rire aux blagues du jeune homme, elle l’observa sans rien dire. Des pensées, sentiments de plus en plus violents, s’accumulaient dans l’esprit de la brune alors que le jeune homme l’ignorait royalement. Lentement… toute la haine qu’elle ressentait contre elle-même se dirigea vers le jeune homme. Peu à peu, sans même qu’elle ne pu se l’expliquer, elle se mit à le haïr lui aussi. Que faisait-il là ? Que faisait-il ici devant elle à plaisanter comme un névrosé ? Croyait-il sincèrement que Charline s’amusait en ce moment et que son sens de l’humour de m*rde était bien reçu ? Se sentait-il vraiment intelligent, intéressant… Se croyait-il sincèrement… amusant ? Frémissant d’une rage grandissante, elle n’explosa pas tout de suite, els mots lui manquant pour exprimer toute son animosité. Ce fut lorsque le jeune homme vint la prendre dans ses bras, qu’elle le repoussa avec force. La colère étincelant dans ses yeux, alors que ses derniers étaient de nouveau inondés de larmes. Qu’étaient-elles ? peine, colère… Les deux certainement. Hargneuse, elle cracha tout son venin.


« Non mais à quoi tu joues ? Tu sais que là c’est grave ? Tu as un sérieux problème, franchement… Je ne veux pas de ta torture psychologique à deux mornilles ! Je ne veux pas te voir, c’est pas assez clair ? »

Son sang bouillant, elle poursuivit sans lui laisser le temps de placer une seule nano syllabe.

[color:2eb1=pluù]« Evidemment, tu veux me le faire payer… mais je ne te savais pas aussi déranger ! C’est bon, je le paye assez cher toute seule, tu n’as pas besoin d’en rajouter, je te remercie ! »

Sa voix commençait peu à peu à perdre de son intensité alors qu’elle cherchait des mots qui peinaient à venir. Son intonation devenant moins agressive et plus douloureuse, elle continua dans un souffle :

« Je suis fatiguée Greg. Vraiment très fatiguée… Je n’en peux plus. Je touche vraiment le fond. Je passe mon temps à avoir peur... Tu comprends ? J’ai peur de nous. J’ai peur de toi… comme j’ai peur de moi. J’ai peur que tu ne partes de nouveau, et que cette fois-ci tu m’abandonnes définitivement. J’ai peur de mes propres gestes, de chacune de mes paroles. Il ne se passe pas une seconde sans que je ne réfléchisse à ce que je dois dire ou pas, tant la crainte de te perdre me ronge. Sans toi je n’arrive à rien. Sans toi je ne suis rien. Mais sois heureux. A présent tu ne n’as plus à me supporter… Cela doit certainement te soulager. Mais je t’en prie… Arrête. Si tu as encore un tout petit peu d’empathie à mon égard laisses moi. Je n’ai assurément pas besoin de toi pour sombrer, ne t’en fais pas, je m’en sors très bien toute seule. »
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Grégory Eragon
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyLun 18 Mai - 11:27

Il était à présent limpide que Charline était devenue cinglée. Grégory se demanda même durant quelques secondes si elle n’avait pas reçu un Imperium durant la nuit, ce qui aurait pu expliquer son comportement quelques peu intrigant. Oui parce que intriguante, Charline l’était ! Ce n’était pas son petit ami qui pourrait hélas dire le contraire. Quand la jeune fille rejeta violemment Grégory pour se mettre à lui parler, le jeune homme la regarda sans ciller et sans laisser paraitre le moindre sentiment. De toute manière, il vallait mieux, sinon la fureur de Charline n’aurait que redoublée.

Dans un premier temps, l’apprenti-auror trouva le discours de sa petite amie, bizzare, décousu, comme si tout ça au fond n’avait aucun sens. C’était le cas, en fait. Jamais Grégory n’avait laissé entendre à Charline qu’il ne l’aimait plus et qu’il voulait la quitter, jamais, c’était elle seule qui s’était laissée guider par sa culpabilité jusqu’à n’écouter que elle. Le jeune homme le compris bien puisqu’en fin de discours, il ne put s’empêcher d’éprouver un élan d’amour pour sa petite amie. Elle avait tellement souffert qu’il ne s’imaginait en fait même pas la faire souffrir encore plus. Comme quoi, la vengeance promise n’était pas exactement d’actualité.

Mais quand Charline lui dit qu’elle avait plus peur que tout au monde de le perdre, le coeur du jeune homme se serra si fort qu’il mit quelques secondes avant de pouvoir parler.

« C’est plus que de l’empathie que j’ai pour toi… Tu ne vois pas que… je t’aime ? »

Grégory ne savait du coup plus que dire pour rassurer Charline sur ses sentiments. Pour lui il était limpide qu’il l’aimait plus que tout et qu’il pouvait tout lui pardonner, il était même vexé qu’elle ne s’en soit pas rendu compte plus tôt. Après tout, quand ils s’était remis ensemble, ils ne s’étaient pas promis de s’aimer comme avant . Et s’aimer n’incluait pas de dire la vérité en toutes circonstances ? Tout aurait été si facile si elle lui avait dit ça bien plus tôt, tout aurait été plus clair et beaucoup moins douloureux…

« Et sans toi je ne suis rien non plus… Tu as bien vu ce qu’être éloigné de toi cet été m’a ammené à être ? Rien, absolument rien. Alors peu importe si tu as couché avec Carter, peu importe si tu m’as cachée la vérité, c’est toi que j’aime et ce quoique tu ai fait. »

Les sourcils froncés, Grégory regardait toujours Charline avec inquiétude, se demandant si elle avait d’autres choses cachées à lui avouer. Un comportement qu’elle ne supportait plus chez lui, quelques chose qu’elle voulait lui dire depuis tout ce temps, allez savoir ! Elle semblait tellement hors d’elle même que le garçon hésita à l’approcher. Il hésita seulement, puisque quelques secondes plus tard le garçon la rejoignit pour la prendre par les épaules, et la fixer intensement. Il avait une nouvelle fois envie de la prendre dans ses bras mais avait aussi terriblement peur de s’en prendre une mais se retint, préférant la laisser reprendre ses esprits d’elle-même. Il l’aimait plus que tout, mais allez savoir pourquoi, le fait de la savoir dans cet état là lui causait encore plus de peine que l’annonce de la nouvelle de la veille. Comme quoi, ce qui nous fait le plus souffrir et souvent ce qui nous fait le mieux et le plus longtemps, vivre.
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyLun 18 Mai - 20:47

Tout était si étrange… Charline avait le sentiment d’être dans un brouillard plus épais que ne l’est la peau d’un éléphant (quelle belle image que voici…). Elle ne savait plus où mettre les pieds, tant les choses lui semblaient instables tout autour d’elle. Elle avait peur, elle avait mal, elle se détestait un peu plus encore, alors que les secondes filaient devant elle… Elle avait la sensation que tout ceci ne s’achèverait jamais… La seule façon d’être au calme était-elle donc de s’endormir éternellement ? Ce repos là aurait-il un effet positif sur son état actuel ou l’enverrait-il vers une souffrance plus terrible encore ? Charline ne savait plus que dire, ni même que penser. Tout était étrangement trouble dans son esprit. La brume semblait s’épaissir au fil des secondes tandis que la peine qui l’habitait semblait avoir un effet similaire à celui de la morphine. Son corps lui semblait étrangement lourd et insensible, tandis que son cœur semblait plus endolori que jamais.

Les dires de Grégory l’atteignaient plus qu’il ne devait s’y attendre. Chaque syllabe avait l’effet d’un électrochoc dans l’esprit de la jeune femme. Elle avait l’impression de recevoir une multitude de coups de poignards sans qu’aucun ne daigne l’achever pour autant. Elle l’entendait aussi clairement que s’il avait été dans sa tête, mais ne parvenait à lui répondre quoique ce soit. Elle ne savait plus que faire ni que dire. Elle savait ce qu’elle voulait, mais ne parvenait même plus à se l’imager avec des mots. Elle ne voulait pas le perdre. Elle voulait rester avec lui, encore et toujours. Quelque en soit le prix. Les larmes emplissant ses yeux alors que le contact des mains de son amant sur ses épaules achevait ses dernières défenses, elle se laissa aller contre lui, agrippant de sa main gauche l’épaule du jeune homme, d’un geste qui semblait désespéré.

Elle voulait y croire. Elle voulait croire en ses propos. Elle voulait croire en l’avenir, elle voulait encore rêver, ne plus perdre espoir. Elle voulait continuer à vivre avec lui. Elle ne voulait pas envisager une autre option. Elle voulait encore essayer, parce qu’elle savait que sans lui, elle ne sentait lamentablement vidée de toute émotion. Sans lui, elle ne ressentait plus aucun désir de vivre. Sans lui, elle avait le sentiment de ne plus être. Oui, elle voulait croire en eux. Elle le souhaitait de tout son cœur. Et bien qu’elle ait l’impression que son amour était trop poussé au point d’en être malsain, elle ne pouvait envisagé l’abandon. Elle voulait continuer comme ça. Le suivre, si possible… Et souhaiter rester avec lui… Quitte à souffrir plus tard, encore. Elle voulait essayer de croire au bonheur… juste un petit peu… Juste une fois, encore…


« Je t’aime. »


Dans un geste tout aussi désespéré que les précédents, elle se redressa légèrement pour poser ses lèvres sur celles de Grégory et l’embrassait avec une passion dont elle n’avait plus fait preuve depuis longtemps. Elle ne voulait plus se cacher, plus rien risquer. Elle allait jouer carte sur table et continuer d’espérer… Encore.
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyMer 3 Juin - 15:27

L'homme qui juge les hommes de sexe opposé (autrement dit les femmes) comme normales, et bien celui-ci, ne connait pas Charline Spencer. Oui parce que Charline Spencer était – nous sommes d'accord – la femme parfaite, mais en contrepartie, elle avait un caractère qui en faisait vaciller plus d'un. Grégory par exemple, quelques secondes plus tôt, ne savait sur quel pied danser. Par chance, il l'aimait, ainsi, la situation dans laquelle ils se trouvaient tout deux à présent ne donnait que des signes encourageant pour leur avenir. Sûr et certains ? Sûr et certains... Il l'aimait, elle l'aimait, et ne se jureraient d'ailleurs fidélité que durant toute leur vie Si aucun cousin ne vient rappliquer.

Quand Charline vint embrasser son amant Tout est toutefois bien relatif dans la notion d'amant les mains du jeune homme glissèrent naturellement à la taille de la jeune fille pour l'embrasser à son tour avec passion. Elle ne l'avait plus embrassé ainsi depuis tellement longtemps que l'apprenti-auror comprit qu'elle allait dès le soir même revenir à leur maison. Enfin ! Il la connaissait suffisament quand elle n'avait pas ses sautes d'humeur pour savoir ce qu'elle pensait, il n'y avait certainement pas besoin de lire dans les pensées pour savoir ce que Charline avait en tête. C'était l'amour qui faisait ça, peut être... sûrement même...

« Cette coiffure ta va superbement bien... Tu crois que le blond m'irait bien, à moi ? »

Petite touche d'humour pour détendre l'atmosphère mais en cet instant là, Grégory avait envie de tout autre chose. Ça ne se faisait néanmoins pas, surtout ici, maintenant, et dans le contexte actuel. Le jeune homme attrapa la jeune fille une nouvelle fois par la taille pour qu'une de ses mains glisse dans son dos, et la tire vers lui. Pas macho, mais dominateur, le petit...

« Embrasse-moi... »

Oui, il n'était pas à plaindre vu leur précédent échange, mais en cet instant là jeune homme avait tellement envie de prouver à Charline qu'il l'aimait, qu'il aurait pu tuer un moldu, comme ça, juste pour le fun ! pousser une montagne par la simple force de sa pensée. C'était sa copine, la sienne, elle n'était à personne d'autre, et il l'aimait plus que tout au monde. C'était bien simple, il l'aimait plus qu'il ne s'aimait lui même ! Ce n'était pas dur me direz-vous, étant donné que lui même se rebute dès qu'il pense à sa transformation animale, mais même avant ça, l'ex-Gryffondor faisait passer sa copine avant lui. Elle était sa raison de vivre, la vraie, l'unique, la seule...


(Désolé pour la courtesse petitesse de ce post...)
(Terminé pour Grégory)
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ EmptyMer 3 Juin - 18:26

La panique grandissait de plus en plus… cette passion n’avait de cesse que de croître, aspirant chaque pensée un tantinet logique… L’amour qui la dévorait lui donnait le sentiment de les anéantir… Lui comme elle... Elle avait terriblement peur de l’étouffer. Elle avait peur qu’il parte, elle avait peur de trop en demander. Elle voulait l’éternité, elle voulait un cœur, une âme, un corps… Elle voulait tout ce qu’il était et plus encore. Et elle le savait bien… cet amour était malsain. Elle en demandait trop. Beaucoup trop. Mais plus elle s’efforçait de rester logique et forte, plus la passion semblait s’accroître encore. Elle avait peur, vraiment très peur. Elle avait peur de le faire fuir, peur qu’il ne l’abandonne une fois encore. Elle-même se faisait peur. Et pourtant, sachant bien qu’elle ne pouvait éviter la souffrance, elle continuait à s’accrocher à ses rêves et à ses désirs, dans le fébrile espoir que, peut-être, son amour trop puissant finisse par se calmer quelque peu… Ce jour là, il n’en n’était rien. Son cœur se brisait à chaque contact avec Grégory. Ses sens étaient en émois, tandis qu’elle se sentait à deux doigts de défaillir. Elle en voulait tant…

Quand leurs lèvres se séparèrent, Charline du se faire violence pour ne pas repartir immédiatement dans les bras du jeune homme. Le simple contact de ses mains contre elle, leurs peaux se frôlant lui donner plus de désir encore. Elle se détestait d’être aussi faible face à lui. Mais plus elle tentait de s’éloigner, mieux elle revenait, plus passionnée encore. La blague de Grégory lui fit baisser la tête, tandis qu’elle répondait dans un souffle :

« Arrêtes… »

Puis, levant son regard vers lui, elle le sentit l’attirer et se laissa tout naturellement aller contre son corps. Cette simple étreinte lui briser les sens. Elle se sentait tellement dépendante… Et cette situation la rendait folle de rage. Pourtant, elle avait beau lutter autant qu’elle voulait, rien n’y faisait. Elle avait besoin de lui. C’était plus qu’une nécessité, c’était devenu vital. Sans lui, elle se sentait terriblement mal… Et seul leur union psychique et physique l’appaisait un temps soit peu. Mais que se passerait-il, si jamais tout cela ne lui suffisait plus ? Comment ferait-elle si cette passion continuait à grandir encore et toujours ? Elle avait peur. Vraiment. L’étreinte lui fit cependant oublier sa peur un instant, et la demande du jeune homme fit entrer en elle un sentiment plus puissant encore. Se redressant doucement, elle chuchota :

« Je t’aime en brun comme en blond… mais tant qu’à faire, j’aimerais que tu restes comme ça… »

Et elle déposa de nouveau ses lèvres contre celles de l’ancien Gryffondor, caressant son torse du bout des doigts, frémissant de désir. Elle avait terriblement envie de lui, ce besoin là ne la lâchait plus. Mais pour l’instant, elle devait d’abord songé à rentrer… La passion allait devoir attendre…

[Fin aussi… Bouh T__T]
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MessageSujet: Re: -[ Help ]- /PV/   -[ Help ]- /PV/ Empty

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