Promenons nous dans les bois[...] (Pv Davel)

Encore une journée des plus ennuyeuses à Poudlard… Décidément, Davel avait du mal à s’y faire, malgré le fait que cela faisait déjà quatre ans qu’il était dans ce château. Oh, certes il savait comment tuer le temps, et il le faisait avec brio, surtout lorsqu’il s’agissait de détruire un ou deux élèves, en remettre quelques uns à leur place, et de jouer des poings cinq minutes. Bien évidemment, il prenait aussi un grand plaisir a courir, tout comme son frère Damon. Ils leur arrivaient d’ailleurs de faire le parcours ensembles, avant d’aller chacun se doucher dans leurs salles communes, puis de se retrouver quelques minutes plus tard pour le petit-déjeuner. Il aimait le sport, et on pouvait dire que cela se voyait. Assez grand, commençant à devenir plutôt bien musclé, Davel avait tout d’un homme –ou presque- et il en était plutôt fier… En même temps, sa fierté manquait de l’étouffer la plupart du temps, mais il se trouvait parfait de la sorte… Chose qui le différenciait de ses frères d’ailleurs. Car si les deux autres étaient plutôt sympa, lui l’était moins, voire pas du tout… Sauf avec ceux qu’il aimait, c’est-à-dire très peu de gens…

Ce jour là, Davel décida un peu à la dernière minute d’aller faire un tour dans la forêt interdite. Il y allait de temps en temps, sans avoir vraiment peur, et en profitait pour s’exercer sur ses différents sortilèges qu’il apprenait en cours, en étant au calme, sans nana pour piailler autour de lui, et dire « ouaaah regarde il a réussi il est troooop fort » dès qu’il réussissait son sort… Les filles de ce genre l’énervaient plus qu’autre chose, et il avait bien envie de leur coller son poing dans la figure… Car fille ou non, il s’en fichait pas mal. Dès que la personne le cherchait ou l’énervait, elle paierait, peu importe le genre… Oh, non ne vous inquiétez pas, il n’était pas du genre à frapper pour un oui ou pour un non, il n’était pas non plus un de ceux qui battent leurs petites amies, loin de là. Au contraire, il était doux comme un agneau avec ses petites amies, bien qu’il les larguait sans penser au mal que cela leur ferait, mais au moins il ne les frappaient pas.

Et alors que la forêt s’assombrissait de plus en plus, Davel sortit d’un petit sentier et se fit bousculer par quelque chose ou quelqu’un. Si s’était une des bestioles qui hantait la forêt, il allait lui régler son compte rapidement. Aussi, sortant sa baguette et la pointant sur la chose, il découvrit en fait que ce n’était rien d’autre qu’une fille –encore…- qui venait de lui foncer dedans. Et cette dernière ne semblait pas ravie de le voir… Tss comme si ce n’était pas réciproque ! Et alors qu’elle l’engueulait pour de bon, ce dernier baissa sa baguette et la fixa d’un air blasé. Quand elle eut enfin fini, il prit à son tour la parole.

« Alors, de un, t’as plutôt intérêt à t’excuser pour m’avoir foncé dedans, de deux, tu me tutoies pas, et de trois, je fais ce que je veux c’est pas tes affaires… Et puis t’es qui toi d’abord ?! »

Non pas que Davel n’ait jamais vu cette fille mais… Effectivement, il ne l’avait jamais vu, ce qui au final n’était pas plus mal, et il se disait d’ailleurs qu’il aurait mieux fait de ne jamais la voir… Bah, au cas où, il pourrait toujours la stupéfixier et la laisser là un temps… Ca ne serrait sûrement pas une grosse perte…

Et mer….credi ! C’était bien sa veine ça a Davel ! Il était encore tombé sur une de ces nanas chieuses qui se prend pour la reine du monde. Calme toi cocotte, t’as vu ta tronche ?! Non mais franchement, si il ne lui flanquait pas sa main dans la figure avant la fin de leur discussion, c’est qu’elle avait franchement de la chance cette pimbêche ! Certains parlaient de Raphaëlle, mais alors là ! On atteignait le summum de la chiante attitude ! Et puis forcément, fallait que cette idiote l’ai confondu avec son frère ! Ils avaient dans les yeux les gens ?! De la bouse de Dragon ?! Franchement ! Comme si Davel allait s’amuser au jouer au petit Gryffondor ! Quand ils ne portaient pas l’uniforme, encore, là il voulait bien, quoi qu’il n’était jamais très gentil, et que s’était surtout pour embêter son frère, mais alors là ! Il n’y avait vraiment que peu de personnes qui étaient capable de le faire ! Dont Raphaëlle, sa meilleure amie… Les frères de la belle aussi, mais bon, cela marchait de paire… Enfin bref, reportant son attention sur la chose qui beuglait devant lui (le mot était le bon), il la regarde de haut en bas puis de bas en haut de son regard bleu glacial.

« Comme si j’allais parler à une chose dans ton genre… Les Gryffondor sont vraiment aussi malpolis que le dit la rumeur… »

Tss franchement ! En plus, elle n’était même pas de son année ! Davel le savait, il connaissait et était sorti avec pratiquement toutes les filles de quatrième année, et celle la, il ne la connaissait pas… Au final se n’était pas plus mal, mais bon, que voulez-vous, la vie a parfois de mauvais côtés, comme ici, avec la rencontre d’une chieuse sur pattes… La toisant de plus belle (parce qu’en plus elle essayait de le battre à ce jeu là !) il finit par lâcher noms propres, aussi simple l’un que l’autre…

« Davel Hemmigway… Et toi une chieuse sans nom… »

Et tiens, dans ta face ! Mais bon, il fallait l’avouer, Davel avait entièremment raison ! Et si cette fille l’avait confondu avec Damon, elle devait être en ce moment même (et merci de me pardonner l’expression) sur le c*l… Parce que passer d’un mec adorable à la pire teigne du monde… Ca devait franchement être pas facile a avaler, surtout quand les deux opposés avec exactement la même tête… Bienvenue à Poudlard !

J'étais révoltée à l'idée que Damon, que je commençais presque à considérer comme un ami, puiss oser jouer à ce jeu là avec moi.Surtout qu'il devait pertinement savoir qu'à ce genre de jeu, j'étais la meilleure.J'étais peut-être une gryffondor, mais je pouvais être aussi langue de vipère comme ces incorrigibles Serpentards.Le choixpeau avait longtemps hésité avant de choisir une maison à laquelle je ferais honneur, tout me poussait pour être une sournoiser et parfaite Sérpentard, mais je n'avais aucune envie d'être comme mes parents...j'étais différente et j'étais certaine d'avoir plus le sens de l'honneur qu'eux.Gryffondor était une maison parfaite dans laquelle je pourrais m'affirmer, montrer mon sens du courage et du devouement pour les autres.Je ne regrettais rien.

Encore perdue à me demander si c'était reellement Damon ou sa copie conforme version maléfique,j'essayais de me calmer afin de ne pas dire des choses que je pourrais regretter par la suite.Cependant voila, ç'en était trop lorsque ce jeune imbécile avait osé insinuer qu'il était hors de question qu'il parle à "une chose dans son genre " et que mes paroles venaient seulement de confirmer une certaine rumeur qui sous-entendait que les lions étaient des sauvages, entre autre malpolis.Je serrais les poings et me contentais de lui répondre avec un ton irnonique au possible :

"Quant aux Serpentards ils sont si naïfs...et apparement ils doivent sérieusement être au bord du gouffre pour écouter les rumeurs qu'un stupide fantôme qui s'amuse à les répandre."

Maintenant, tout ce que je souhaitais c'était qu'il me réponde, qu'il me donne des informations sur son identité.Je savais desormais que ce ne pouvait être Damon, il n'aurait jamais parlé ainsi de sa maison, de plus celui qui se trouvait en face de moi n'avait decidement pas la notion du respect.Son regard en disait long sur sa personnalité si tranchante.Il était surement pire que moi, mais s'il voulait jouer à une joute verbale, je n'y voyais aucun inconvénient, et surtout, je me ferais une joie de me surpasser pour pouvoir l'ecraser comme un vulgaire cafard.
« Davel Hemmigway… Et toi une chieuse sans nom… »
En effet même si je m'y attendais, je n'en restais pas moins surprise.Et voila, je venais de faire la connaissance du cher frère de Damon.Bon hé bien c'était parfait, il y avait au moins une chose qui me plaisait chez lui : son sens de la répartie.J'allais bien m'amuser, et surtout...bien me défouler.


"Anastasiya Bolkonovitz." répondis-je simplement.


Il n'y avait aucune raison de s'étaler sur ce sujet là.Je me contentais une nouvelle fois d'ingorer ses sarcasmes.Ce n'étais pas de cette façon aussi grossière qu'il arriverait à m'atteindre.Pour cela, il fallait savoir manier l'art de la subtilité, mais je doute fortement que ce grotesque personnage en ait les qualités et la possibilité.

Davel se demandait franchement pourquoi la fille en face de lui semblait tellement hors d’elle… Après tout, elle voulait que ça fasse quoi, un Serpentard ?! Elle voulait peut-être que Davel lui propose d’aller attraper des papillons avec elle ?! Non mais franchement, ça serait le début de la fin si les Serpentard se mettaient à agir de la sorte ! Attraper les papillons, s’était bon pour les Poufsouffle ! Certainement pas pour les Serpentard ! Enfin, tous les Serpentard n’étaient pas non plus comme Davel, et encore heureux, et d’ailleurs, Raphaëlle en était un parfaite exemple. Serpentard mais adorable, elle n’était méchante que quand la situation le demandait. Il n’empêchait quand même pas qu’elle ait tout le caractère des vipères, à la plus grande fierté de son grand-frère… Enfin bref.

« C’est drôle, tes gestes trahissent tes paroles, ainsi que le ton et l’attitude froide que tu veux te donner… Je me demande qui est le plus au bord du gouffre de nous deux, car vois-tu, moi, je ne trahis rien, car je suis comme ça… Toi, non. »

Les lèvres du garçon s’étirèrent soudainement pour former un sourire moqueur et narquois. Pauvre gamine, il était tellement simple pour le pire des Serpentard de lire en elle… Et quand bien même les fossettes qu’il avait (comme ses deux autres frères d’ailleurs) en faisait craquer plus d’une, leur faisant croire qu’il pouvait être tel un ange, un adorable garçon, le sourire en disait long sur la personne qu’était Davel. Et après tout, il ne le cachait pas non plus. La pire des pestes doublée d’un roublard… Autant dire que personne n’avait réellement sa chance aux côtés du brun… Insupportable, certes, mais tellement craquant… Alors forcément, on acceptait tout ce qu’il faisait… C’était ça la classe d’être du trio adulé du château entier …

« Bon, hé bien maintenant que les présentations sont faites, je vais pouvoir me casser d’ici avant d’avoir à cauchemarder de ta tête cette nuit, chaton… »

Parce que oui, Davel n’avait pas l’intention de s’éterniser dans cette fichue forêt, et quand bien même il aurait souhaité rester légèrement plus longtemps, la simple présence de cette chose devant ses yeux le révulsait. Non pas qu’il n’aimait pas les filles, au contraire, bien au contraire, mais les chieuses comme cette Anastasiya, elles lui sortaient pas les trous de nez… Pire que la Pimentine qui vous faisait fumer les oreilles quand vous étiez malade ! Quand au petit mot « chaton » il en allait sans dire que s’était là de la pure provocation. Car ce n’était pas parce que son propre triplé était dans cette maison qu’il devait y trouver un quelconque intérêt, et même si certaines des filles y résidant pouvaient être tout à fait appétissantes, certaines étaient plutôt des têtes à claques, comme celle qui se trouvait plantée devant les yeux du garçon. Esquissant les gestes qui le conduiraient fatalement à partir, il partit très lentement. Oui, il était sûr qu’elle n’allait pas le laisser partir sans avoir fait sa maligne… Les Gryffondor sont peut-être courageux, mais des fois, ils sont aussi totalement suicidaires…