L'eau ça mouille... La neige est composée à 100% d'eau...

L’hiver installait dans la campagne anglaise ne laissait guère de temps aux jeux mais lorsqu’ils devenaient envisageables, alors là, la seule notion de limite semblait ne plus avoir lieu d’être. En cette froide matinée, les triplets au grand complet étaient dehors avec Raphaëlle (qui avait difficilement acceptée de venir, à cause d’une histoire d’eau et de brushing *genre*). Les équipes s’étaient naturellement tracées. Davel et Raphaëlle ensemble, Daël et Damon de l’autre côté. Et vas y que je te bombarde tout ce qui bouge ! Damon riait aux éclats (comme les trois autres participants) et même si Raphaëlle avait commencé par râler, elle s’était bien vite prise au jeu et s’avérait être, finallement, un adversaire redoutable. A ces vipères alors… Ils cachent toujours bien leur jeu eux !

La batailla dura une bonne heure, et lorsque Raphaëlle, trempée jusqu’aux os (comme les trois garçons) déclara qu’elle allait rentrer parce qu’elle ne comptait pas finir l’hiver en crachant ses poumons, la bataille fut achevée. Davel ne rentra pas avec elle. Leurs rires résonnèrent tout de même un moment jusqu’à ce que, finallement, la silhouette de la belle brune disparaisse complètement du champ de vision des triplets qu’étaient Daël, Davel et Damon. Les trois garçons étaient eux aussi plus que bien mouillés mais restèrent un moment dehors, discutant de tout et de rien. C’était agréable de se retrouver comme ça de temps en temps. Les frères étaient très liés. Ils n’échappaient évidemment pas à une bonne bagarre par trimestre (au moins) mais c’étaient justement leurs nombreux différents qui leur avaient permis d’être aussi complices.

Damon lança le sujet sur leur cousine : Charline. Cette dernière s’était installée en Septembre dernier avec son petit ami, et Damon trouvait ça un peu prématuré (même s’ils étaient ensemble depuis 2 ans, ils avaient eu une sacrée dispute en juin dernier et d’après, Damon, rien ne les protégeait d’une nouvelle crise…). Le sujet finit par s’essouffler (surtout que le froid commençait à être vraiment mordant…) et Daël rentra, suivit par ses deux frères. En chemin, les frères croisèrent une élève de Gryffondor. Tous trois étant en tenue ‘civile’, puisqu’ils étaient en week-end et que le week-end, le port de l’uniforme n’était pas obligatoire, étaient parfaitement méconnaissables. Les triplets se ressemblaient trop pour être définis comme étant l’un ou l’autre… Ceci étant, Damon sortit du rang pour adresser un sourire amusé à la jeune fille.

« Salut Ana ! Tu vas bien ? »

Il était évidemment toujours trempé, et sans préavis, passa un bras sur les épaules de la jeune fille, sachant pertinemment qu’elle allait l’envoyer bouler (mais au fond, c’était le but, un peu, non ?). Ses deux frères poursuivirent leur chemin, tandis que Damon s’attendait à se retrouver sur les roses en moins de temps qu’il n’en faut pour dire : ‘Anastasiya’

A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi j'étais venue dans cet endroit pareil.Sans doute avais-je un grand besoin de prendre l'air et de me ressourcer.Ces temps-cis il fallait avouer que mon moral n'était pas au plus haut et que je n'étais pas au mieux de ma forme.Pourquoi ? Hé bien, je n'expliquerais pas cela, il y a des jours sans et des jours avec.Mais par chance mon petit coup de blues qui m'avait conduit ici,commençait légèrement à disparaître, pour mon plus grand plaisir.Aussi, j'aurais très bien put choisir de rebrousser chemin, mais non.Je me rendais compte qu'au fond j'avais reellement envie d'aller rêvasser au bord du lac.C'était dans ma nature de quitter la terre dès que quelque chose ne se passait pas comme je l'avais souhaité,cette solution était bien plus facile que d'avoir à affronter les problèmes.Je n'étais pas d'humeur à lutter, surtout par contre ces petits Serpentards qui avaient l'horrible don de m'agacer.Tous des misérables vermines sans scrupules, je les haïssais, tous sans exception.

Une bouffée de colère venait subitement de m'envahir et il fallait immédiatement que je me calme.Pour passer mes nerfs sur autre chose que mes ongles, je me mis à confectionner une grosse boule de neige bien compacte, et la lançait aussi violemment que je le put vers l'autre rive du lac.Une fois fait, je me laissais tomber, assise au sol.Me voilà bien défoulé.Maintenant il fallait penser à autre chose sinon de nouvelles pensées sinistres allaient m'envahir et je n'étais pas sûre de reussir à me maîtriser cette fois-ci.
Donc...je reflechissais à ce que j'avais à faire pour demain.Je me souvenais desormais que je n'avais pas entièrement terminé ma dissertation pour le cour de potions.Tant pis, je me disais que je me lèverais plus tôt demain pour l'achever, et si jamais j'étais trop fatiguée pour me lever aux aurores et bien il me suffirait de le rendre incomplet.De toute façon il était pratiquement parfait et j'obtiendrais sans doute l'une des meilleures notes du cours.Dans le cas contraire, cela m'importait, je n'en avais absolument rien à faire.Le professeur pouvait me coller un zéro, je le rattraperais la semaine qui le suivrait.Rien de bien complexe.De plus c'est bien connu, je suis comme les félins, je retombe toujours sur mes pattes.

Encore et toujours perdue dans mes songes, j'entendis des voix qui s'approchaient.Je n'y avais pas prêté une grande attention, mais en me concentrant dessus, elles m'étaient assez familières.Qui trainait par ici par un froid pareil ? Je me le demandais.C'est alors que je put sentir un bras glisser sur mes épaules.Mais qui était le petit imprudent qui osait faire ça ?Aimait-il si peu la vie ?Prête à sortir mes griffe, je ravalais ma salive lorsque je vis que j'avais affaire à Damon.Quand bien même j'aurais voulu le réprimander je n'aurais put...Mais il fallait que je sois intransigeant où il se douterais de quelque chose.Jubilant intérieurement du fait qu'il m'ai montré une petite marque d'affection,je lui lançais un regard noir avant de dire :

« Imprudent...Tu es vraiment imprudent comme garçon... »

Mais ça me plaisait.

A la remarque et au ton de la jeune fille, le lion se contenta de sourire de cette façon si agaçante, nonchalante, l’air détaché de tout ce qui l’entourait.

« Oh mais tu sais bien que c’est là l’une de mes principales caractéristiques, non ? »

Damon où l’art d’irriter n’importe qui (surtout Anastasiya, c’est certain) et ce, à n’importe quelle heure de la journée. Le jeune garçon était en effet toujours très détaché de tout ce qui l’entourait. Enfin, il donnait plutôt continuellement cet effet aux autres. Le lion était un garçon qui donnait l’impression d’être peu touché par son environnement direct. Il était du genre toujours souriant, peu touché parles drames voisins. Bien qu’intérieurement il n’était pas comme ça, il préférait affiché un sourire en continue plutôt que subir les questions et regards indiscrets de personnes qui ne l’intéressaient que vaguement.

Anastasiya n’entrait cependant pas dans cette catégorie de personne. La jeune fille avait rapidement su attirer l’attention du jeune homme de par son tempérament froid et peu avenant. Damon n’était pas un garçon qui se prenait la tête. Quand on le rejetait, il se contentait de partir, mais avec Ana c’était plus amusant encore… Il enchaînait taquinerie sur taquinerie, tandis qu’elle le menaçait continuellement. Bo, il s’était déjà ramassé plus d’une fois à ses pieds, mais franchement, il s’en moquait un peu beaucoup. Des gamelles, il en prendrait bien d’autres dans sa vie, et ça forgeait le caractère !

Dans son sourire amusé, il se laissa tomber assis aux côtés de la belle brune (oui parce qu’elle peut être froide comme un congélateur, elle était quand même bien mignonne la petite…) et retira (trèèèès lentement) son bras des épaules de la demoiselle pour continuer à parler d’un ton (trèèèès) naturel.

« Allé, fais pas la tête, il fait beau aujourd’hui !!!! Bon je te l’accorde ça mouille légèrement toute cette neige, mais c’est ça qui est bien justement ! »

Damon souriait à sa cadette, puis la fixa, d’un air suspect.

« Mais dis moi… Ca ne va pas pour que tu viennes ici toute seule ? Bon je sais que t’es pas fan des groupes sociaux, mais de là à venir s’assoire dans la neige comme ça… »

Damon en plus d’être nonchalant était très naturel comme garçon. Il disait ce qu’il pensait, un point c’est tout. Ca lui avait souvent valu des regards outrés et quelques personnes en moins dans son entourage, mais ça, il s’en moquait. S’il parlait ainsi à Anastasiya, c’était parce qu’il s’inquiétait véritablement (même si l’avouer avec sérieux lui coûtait trop).

D'habitude les gens préféraient m'eviter et ne pas s'aventurer à venir me parler.Il est vrai que j'étais de nature peu avenante et froide, mais au fond s'était tout le contraire à condittion que je donne ma confiance.Il suffisait simplement de me connaître un peu pour comprendre que je n'avais pas un mauvais fond, et que j'étais une jeune fille tout à fait normale.Simplement voila...si je me montre aussi peu sociable avec les personnes qui m'entourent c'est tout simplement parce que je n'aime pas montrer mes sentiments.J'ai déjà souffert trop de fois et je ne laisserais jamais cela se reproduire, alors c'est une sorte de carapace qui permet de me proteger.Je me suis toujours juré de me plus jamais laisser les gens m'atteindrent.Mais il est vrai qu'avec son attitude desinvolte, le jeune Damon avait sut me séduire.Je devais tout de même avouer que je l'aimais bien.Bon d'accord, je l'appreçiait vraiment.Pourquoi ? Tout bonnement car il était l'un des rares à ne pas me fuir.N'importe qui aurait abandonné si j'avais lançé les mêmes vannes que je lançe à Hemmigway, mais pas lui, non au contraire il s'accrochait et se contentait de sourire en ignorant mes sarcasmes.Cela me rejouissais intérieurement, je me rendais compte que finalement tout le monde ne me detestait pas.
Cependant il était evident qu'il ne serait jamais que je l'apprecie, plutot mourir que de lui dire.Mais je pense tout de même qu'il l'avait compris.Certes je passais mon temps à le rejetter, l'ecarter de mon chemin, mais ce n'était jamais très méchant.Je n'arrivais pas à l'être avec lui.Et j'avais beau me persuader qu'il fallait que je me ressaisisse, je me rendais compte qu'au final je ne voyais pas de mal à être sympathique avec lui.
Je venais alors de tourner la tête afin qu'il ne me voit pas sourire, puis me contentais de répondre:

"Hélas je le sais."

Il se laissa alors tomber à mes côtés, puis retira très lentement son bras de mes épaules.Ce que j'aimais aussi chez lui, c'est qu'il connaissait pertinement mes limites et qu'il savait quand est-ce qu'il devait arrêter avant que je ne sorte de mes gonds.Mais à vrai dire je n'étais pas vraiment d'humeur à passer mes nerfs sur lui ce matin, justement il fallait que je souffle un peu.Voila pourquoi j'étais venue prendre l'air ici.Il faisait beau aujourd'hui ? Heu...Ce n'était pas vraiment mon avis, aussi je lui répondit:

"Je hais la neige."

J'étais honnête, je n'aimais pas le froid et encore moins la neige.Par ailleur j'étais frigorifiée.C'est alors que Damon se mit à me poser une question plutot intriguante.Cela me donnait le sentiment qu'il s'interessait vraiment à la réponse que j'allais lui fournir.
Avais-je vraiment envie de lui avouer que j'étais desespéré ces temps-cis ? Absolument pas ! Je lui donnais une petite accolade, en faisant mine d'être légèrement agaçée puis lui répondit finalement avec un imperceptible sourire:

"Roh mais c'est pas possible, arrêtes de poser des questions suspectes ! "

Damon ne perdait pas son sourire. Ses fossettes creusaient ses joues rougies par le froid ambiant. Anastasiya détourna légèrement son visage de Damon qui ne n’en offusqua pas une seule seconde. Il avait eu le temps de connaître (un peu) la jeune fille et savait qu’avec elle, rien n’était jamais acquis et surtout toujours imprévisible. Au fond, c’était drôlement agréable un peu de changements dans la vie si routinière de Poudlard. Elle lui permettait de ne pas se reposer sur ses acquis.

Son bras retiré, il observa la surface glacée du lac sans répondre au soupire de la lionne. Que lui dire de toute façon ? Elle le connaissait, c’était déjà pas mal… Peu de personnes connaissaient cette facette là du brun. Ceci étant, il ne conserva pas le silence très longtemps, puisqu’elle lui répondit qu’elle haïssait la neige. Saperlipopette !!!! Qu’étaient ce que ces propos ??? L’air faussement blessé, Damon exagéra chacun de ses gestes, ouvrant grand les yeux, posant dans un mouvement ample, sa main sur son cœur :

« Par Merlin !!!!! Ne me refais plus jamais un choc pareil !!!! Tu n’aimes pas la neige ???? Mais c’est horrible !!!! »

Puis, souriant, il redevint naturel, et murmura doucement à la jeune fille, se pencha vers son oreille, comme s’il voulait qu’elle seule l’entende (alors qu’il n’y avait personne dans les environs)

« Faudrait m’expliquer, dans ce cas, pourquoi tu vas t’assoire dans cette neige que tu aimes si peu… »

Puis, alors qu’il la questionnait sur ce qu’elle faisait ici seule, elle lui répondit l’air agacé, mais pas méchant. Damon en conclut qu’il pouvait poursuivre sur ce terrain ci… Pour l’instant. Il répondit donc.

« Oh mais je suis juste curieux, moi ! Mais si tu préfères, je peux toujours te demander quelle marque de lingerie tu préfères hein ?? »

Le sourire de Damon montrait bien qu’il plaisantait sur ce dernier point. Le jeune homme parlait parfois lingerie avec Raphaëlle (de toute façon, il n’avait pas le choix, elle parlait de toute la mode, alors la lingerie n’y échappait pas vraiment), aussi le sujet ne le gênait-il plus trop. Mais bon, de là à parler de ça avec une fille qu’il connaissait très peu… Bof quoi. Plus sérieux, il posa une nouvelle question à sa cadette.

« Soit, alors dis moi… Cette question-ci te semble-t-elle suspecte ? Comment vas-tu aujourd’hui ? D’après moi, c’est dans l’ordre basique des questions… Non ? »

Souriant (saleté, ne perdait-il donc jamais sons sourire ?) il attendit la réponse de la jeune fille.

Encore une fois si je detestais autant la neige, je dirais que c'est parce qu'entre elle et moi, il y a aussi une sorte de grande rivalité,je suis bien connue comme étant une fille froide, qui reste toujours de marbre, quant à la neige, elle est également réputée pour être glaciale.De plus sans être philosophe, je n'aime pas du tout le contact de la neige sur ma peau.Pourquoi ? Hé bien cette raison là je ne l'explique pas.De plus j'ai toujours trouvé que la neige rendait la marche encore plus difficile, un peu comme le sable à la plage,il nous ralenti toujours.Neanmoins ce n'ai pas parce que j'avais horreur de la neige que je me sentais différente des autres, je savais pertinement que beaucoup de gens ne l'aimaient pas non plus, même s'il faut avouer qu'elle est très convoitée par les jeunes.Mais bon, ce n'étais pas mon cas et je vous rassure, cela ne m'empêchait guère de fermer l'oeil.
D'ailleurs je crois que j'ai eu beaucoup de chance, car étant d'origine soviétique, si j'étais née quelques decenies plus tôt, j'aurais sans doute vêcu en Russie, un pays où il neige très régulièrement.Bref, en offrant cette révèlation de mon degoût pour cette froide substance blanche,Damon ne put s'empêcher, dans une mimique exagérée de porter une main à son coeur, laissant échapper un grand étonnement.

Je me contentais simplement d'ignorer sa phrase, de plus je ne voyais absolument pas ce que je pouvais lui répondre comme argument si ce n'est ce que j'ai mensionné plus haut.Donc pour me défendre je dirais simplement que chaque personne est différente.Voila.Cependant lorsque le jeune gryffondor s'approcha de moi pour me sussurer à l'oreille qu'il fallait dans ce cas que je lui explique pourquoi je venais m'aseoir dans la neige si je la meprisais tant.J'avouais que cette question avait eu le don de me destabilliser...de me desarçonner.Que oiuvais-je dire ? Voici seulement ce qui sortit de ma bouche :

"Tu es vraiment incorrigible, ça ne te dérange pas de toujours poser des questions ? Non je te dis ça comme ça parce que si tu veux savoir, moi oui, ça me dérange."

J'avais dit ça un peu sèchement, mais il s'en remettrait, il en avait l'habitude et puis ce n'était pas vraiment méchant.Simplement une façon de lui faire comprendre que je n'avais rien à répondre, et que surtout, je n'en avais absolument pas envie.Cependant il insista, me posant une question à laquelle je ne m'attendais vraiment pas, certes je comprenais bien que c'était dans l'intension de plaisanter, mais tout de même...Il croyait peut-être que je ferais une nouvelle fois semblant d'ignorer ses propos ? Hé bien il se trompait, très naturellement je me contentais de lui répondre :

"Passionata."

Ca devait suffir à lui montrer que je ne voulais pas répondre à sa question precédente, et que je préférais encore parler lingerie avec lui ( même si c'était faux ) .
Le jeune hjomme avait enfin reprit son air sérieux et me demanda comment j'allais.Je crois bien que c'était la première fois que l'on me demandait ça.Personne ne se preocuppait vraiment de moi, et je ne m'en portais pas si mal que ça.Cependant rien qu'à l'idée qu'il ait pensé à me le demander me rejouissait.Cette fois, mon petit sourire en coin était bien visible:

"Tu marques un point.Disons que ça peut aller et toi ?"

Entre les deux lions, il y avait toujours eu cette entente plutôt étrange et distrayante. Leur relation n’avait rien d’ordinaire. Ils se cherchaient mutuellement et même s’ils ne s’affichaient pas ouvertement en amis, comme Damon le faisait avec Raphaëlle, ils s’entendaient bien. Ou, en tout cas, était-ce l’impression qu’avait le jeune garçon lorsqu’il conversait avec sa cadette d’un an. Ils étaient complètement opposés… A un point tel qu’ils semblaient, pour le coup, être étrangement semblables. Cette similitude se retrouvait certainement dans leur vision propre du monde. Tous deux avaient une façon d’être, de faire, de parler qui leur était propre. Ils n’étaient pas ‘les autres’. Ils étaient ‘eux’. Tout simplement. Et cette simplicité cachait, dans cette société où une même image doit se refléter sur tous les visages, une certaine profondeur ainsi qu’une volonté d’agir de son propre chef.

Damon esquissa un sourire à la remarque de sa camarade Gryffondor. Ce qui était bien chez elle aussi, c’est qu’elle ne laissait jamais place au doute. Quand elle était énervée, elle le disait. Si une chose la gênait, elle n’attendait pas des mois pour le dire. Elle était franche et surtout très directe. Et ça, c’était quand même bien agréable. Les filles hypocrites avaient le don d’indifférait le lion au plus haut point. Lui, il aimait le vrai, ou en tout cas, des sensations qui n’étaient pas faussées. C’était une des raisons pour laquelle il n’accordait pas aisément sa confiance à autrui. Il souffla alors à sa compagne, posant son regard azur dans celui de la jeune demoiselle :

« Soit… Dans ce cas, c’est une chance que ce ne soit pas mon cas … En ce qui me concerne, j’adore poser des questions… mais si tu préfères je peux me les poser à moi-même… Ceci dit la conversation deviendrait alors un monologue et perdrait quelque peu de son intérêt, tu ne crois pas ? »

Puis, alors qu’il s’attendait à être renvoyé sur les roses (quoique des roses semblaient trop douces dans cette situation-ci…) Damon fut quelque peu étonné d’obtenir une réponse sur la marque de lingerie que portait Anastasiya. Ca, c’était quand même surprenant ! La surprise n’échappa pas aux traits du jeune homme qui resta un bref instant muet avant de sourire de nouveau, amusé.

« Ououa ! Et dire que pendant tout ce temps je cherchais un sujet qui serait accepté dans notre discussion… Et voilà que je découvre que ton truc c’est la lingerie !!! Je ne m’y attendais pas, mais après tout, pourquoi pas ? Raphaëlle m’en parle parfois… Je crois bien qu’elle aime bien cette marque là… Enfin c’est quand même un truc de nanas, moi je n’y connais pas grand-chose… »

Puis, la jeune fille accepta la question (trèèès basique) de son aîné qui aborda alors un sourire de victoire. Il savoura un instant le délice de cette réponse et (surtout) de cette question, signe d’une conversation, une vraie ! Et il répondit alors à la jeune demoiselle.

« Et bien je vais mouillé et glacé… mais si on oublie ces deux petits détails… Tout va très bien ! »

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